Messages : 1835 Date d'inscription : 13/04/2012 Age : 32 Localisation : Là où y'a des blagounettes à faire !
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Sujet: CONCOURS ÉCRITS Ven 13 Juil - 18:05
Et bien comme promis, voilà les règles et le thème pour le concours d'écriture. Vous pourrez poster à la suite quand vous le souhaitez jusqu'à l'échéance.
Le concours prendra fin lorsque...
La date d'échéance arrivera... Le 12 Aout. Dans un mois donc.
Ou bien... Lorsque tous les inscrits auront postés
Vous l'aurez donc compris, vous avez largement le temps d'écrire... Mais afin de ne pas perdre un temps inutile, si tout le monde à posté dans 15 jours, nous n'allons pas vous faire attendre quinze jours supplémentaires pour rien. Ensuite vient le règlement et les modalités, points par points
Le texte doit bien sûr être de vous, je pense que ça tombe sous le sens, mais nous avons les moyens de voir le contraire. Je doute très fortement que cela arrive, mais pour la forme, on met cette règle... Mais nous avons une totale confiance en vous.
Soyez bons joueurs, moi et Yukai allons être parfaitement neutres envers vous et opposés envers nos jugements respectifs, sans doutes. Donc pas de ' Il a gagné parce ... ' ou autre.
Ne faites pas de textes long comme l'histoire de Yuri, Akechi etc... Certes on verra la motivation, mais votre score ne s'en verra pas gonflé pour autant, plus de texte = plus de bons ET mauvais points. Par extension, ne faites pas trop courts... Vous êtes cependant totalement libre sur la longueur, je n'ai pas la prétention de vous dire quelle longueur choisir, mais prenez pour acquis que beaucoup trop long ou court ne vous avantagera pas forcément.
Vous jouez bien sûr VOS perso. Vous pouvez faire apparaître des PNJ, ou des PJ avec leurs autorisations.
Le plus important... Amusez-vous. Certes y'a une récompense à la clé, mais avant tout le but et de s'amuser à écrire, il serait dommage de taper comme une machine dans le seul but de gagner... Faites un texte qui vous plait écrivez-le avec inspiration, même si vous ne gagnez pas, ce n'est pas grave tant que le plaisir est là.
Ensuite... Le plus important, bien sûr, je pense que vous attendez surtout de savoir dans quel délire on vous envoie.... Et bien le thème est très simple et libre et va faire travailler votre imagination puisqu'il s'agit de....
Vacances à Grandia Coquilla.
Pourquoi ce thème ? Et bien déjà parce que c'est de saison, c'est le vacances, il fait chaud et tout, donc ça s'accorde bien. Ensuite parce que plus fourbe... Une grosse partie de votre note sera basée sur ce que vous ferez du lieux et de vos vacances, j'en viens donc à vous parler du système qui vous permettra de vous juger... Les notes, et oui comme à l'école. Les critères de notes sont les suivants:
Originalité / 20
Qualité /20
Présentation et homogénéité / 10
L'originalité sera l'un des critère les plus sévère... Mais je ne vous donne pas de précisions, à vous de tenter de faire quelque chose de séduisant qui saura vous faire valoir une bonne note.
La qualité parle d'elle même, c'est le plaisir à lire le texte, donc tout ce qui va avec, syntaxe, fautes qui écorchent les yeux et caetera. Nous seront plus soft la-dessus, mais je vous conseil de vous relire.
Présentation et homogénéité là c'est des points bonus, la façon de disposer vos espaces, vos possibles dialogues, de doser les choses et j'en passe... Ces points là peuvent faire la différence alors faites attentions.
Et comment allons nous procéder ? C'est simple moi et Yukai alors lire les textes SÉPARÉMENT, afin de ne pas nous influencer... Nous ferons donc chacun une note sur 50... Avant de les additionner pour un total de 100 points... Ce qui donnera votre note finale. La plus grande note sera celle qui nous aura bluffé moi et Yukai sans que nous nous concertions. C'est pourquoi TOUT LE MONDE à sa chance.
Donc finalement je vous dis bonne chance et à vos claviers !
Dernière édition par Akechi Susanoo le Ven 13 Juil - 18:51, édité 1 fois
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Ven 13 Juil - 18:11
GAAAAAAAAAAAAAAMBATTEEEEEEEEEEEEEEEE
Neosis Blood Roi Teremundis ♣ Créateur de la SLARNA
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Mar 24 Juil - 23:57
Aokira Mind Teremundo humanoïde 2 | KioraŦa
Messages : 1210 Date d'inscription : 06/06/2011 Age : 27 Localisation : Pourquoi? T'es Flic?
Par un jour gris, il y avait une goutte d'eau, tombant de haut, dans un monde de longueurs et de technicolor, incrusté de ciel bleu et de rayons de soleils tous aussi nombreux que variés. Il y avait donc une unique goutte, et par la même occasion, un unique nuage gris dans le ciel d'un individu unique, comme tout le monde. Et la goutte tomba dans une flaque saumâtre, d'un vert de gris grisâtre dans une huître de couleur et de gaieté.
Au milieu d'une flaque, vivait une grenouille. Et un visage contemplait cette grenouille, absorbé, comme si tout le sens de l'univers se trouvait à lire dans les colorations irisées de l'amphibien tremblotant. Visage vivant, visage de marbre, ou plutôt tissu et céramique. Quand la goutte frappa la surface, éclatèrent des myriades de petites bulles, comme autant d'éclats de ce monde miniature, écrin au coeur de la coquille. Restait l'homme.
Il se releva, dans un sursaut, et piqua un sprint pour gagner le premier abris possible. Réflexe malvenu, par ailleurs, car elle le lui avait dit, oui, il l'avait entendue. Elle lui avait dit, prend ton temps, une pause ! Il n'était plus en mission, aujourd'hui, il était en vacances ! Ce qui explique sans nul doute qu'il en resta comme hagard, désorienté. Jusqu'où était-il en vacances, vraiment ? Sans nul doute, il ne fallait révéler son visage sous aucun prétexte. Oui, oui, il ne pouvait être en vacances jusque là. Aucun doute. Aucun mystère. Mais, et si.. Et si jamais ? Et si c'était.. Le cas échéant ? Un compromis. Il trouverait un compromis, voilà tout ! Plutôt que masquer son visage, il s'en passerait - c'était simple comme bonjour ! Quoique. En vérité, oui, pour lui, bonjour était plus compliqué qu'être tout le monde, chacun, personne à la fois.. Et parfois, personne, seulement personne. Après tout, il adorait les compromissions, jouer à être autre chose que ce qu'on était l'instant d'avant, être pour un autre, un autre que celui qu'on était l'instant d'avant, autre chose et le même à la fois. Et les vacances, ce n'est rien de plus, ni de moins d'ailleurs, que prendre du bon temps ! Du bon temps... Ahah, il allait faire sauter la moule géante ! Alors là, il allait prendre son pied, avec un feu d'art...
'Dzzzzuiiiiiit' Réinitialiser. Pour un être humain, est-ce des plus simples, ou des plus compliqués ? A voir, ils ne rêvent que d'avoir. Avoir des souvenirs, avoir des pensées, il ne s'agit même pas d'être. En tout cas, jamais d'être une pensée. Rien de plus malléable qu'une cervelle humaine, assez riche pour être modelée, assez faible pour être guidée.. Et dans un recoin d'un esprit surmené... Ainsi parlait la grenouille astrale. -NDLR- Voix Off ; Amplitude, Gravitude et Sérénitude -
"Maaaauvaaaaaise idééééée ! La voie est droite, mais pourtant la courbe est bien là ! Il faut savwââââr la différeeeeeence ! La connaissance est la clé, des vacances ou de l'activité ! Lors tu sauras, quand tu procrastineras ! Diffère les temps et tu saura différer l'important !"
Le déclic, alors, enfin. C'est une quête ! A l'avancement durablement nulle tant était nébuleux son intitulé initial, certes, mais une quête tout de même. Du bout d'un orteil, le petit du pied gauche très exactement, il traça une droite dans le sable de la plage qui l'avait rejoint(e). Puis une courbe ! Un D.. Un Arc ? Mais non, évidemment, bien évidemment ! Il suffisait de prendre la tangente pour diverger du quotidien et savoir mieux rebondir pour pouvoir par un habile calcul arithmético-sériel revenir à son point d'origine sans pour autant diagnostiquer ni manque, ni perte de temps ! Il traça un nouveau trait, une vague, un sémillant caméléon, et perdu dans les méandres du calcul du rebond, mit enfin la main à la patte pour ériger la forteresse des sables qui garderait en son sein le secret de son indicible objectif. On dit parfois que pour détruire un pont, il s'agit de savoir le construire. A voir le résultat calamiteux d'une vague tour bancale encadrée d'un mur branlant, il semblait que l'aphorisme fut plus qu'erroné dans les usages de la construction sablée.
***
Il l'avait repérée depuis quelques heures, la suivait à la trace depuis un peu plus longtemps. Elle était blonde, les cheveux bleutés toutefois, mais les sourcils épilés laissaient voir un esprit de repousse de la couleur des blés. Vraiment, ce fiasco évident pour n'importe qui doté d'un minimum de bon sens l'avait aigri au plus haut point contre ces amateurs qui se proclament stylistes, ou coiffeurs, qui prétendent changer la vie des gens en changeant leur look, et ne faisaient que sacrifier tissus, émaux et ciseaux sur l'autel du grand lapin dans son chapeau trop petit.
Du coup, il n'était pas dans sa meilleure humeur pour l'aborder. Manque d'inspiration plus que dommageable, elle gardait autour de son cou l'objet de sa quête. Son précieux trésor, dont il ne saurait jamais calculer le prix. Perdu par le gong d'une nuit débutante, il se lança à corps perdu dans l'aventure, par une approche ordinaire des plus banales dont la redondance souligne l'exacte classicissité de l'évènement au regard du quotidien d'une huître géante. "Mademoiselle, je vous paye un verre ?"
-NDLR- Répondre par un cri d'horreur et d'épouvante laissant entrevoir à l'esprit l'idée d'un enfer éternel incompressible et isotherme. -
Navrante et Affligée, la victime était à la hauteur de son agression. Car la foule se mit à bruisser tandis qu'on entendait la rumeur gonfler.. "Mais où est son visage ?"... Preste comme l'éclair, plus rapide encore que le buzz du dernier jeu à la mode - "Blitzness Apparition ; Dial or not Dial ?" - il se jeta au cou de sa proie accidentelle et lui déroba son collier avant de courir comme s'il était le dernier des damnés poursuivi par une horde de Teremundos. Ou comme s'il était, plus prosaïquement, le premier chapardeur venu, traqué avec la dernière énergie par une milice en manque d'action de bravoure flagrante. Il ne pouvait laisser faire ça sans ternir à jamais sa réputation personnelle, celle qu'il entretenait jalousement auprès de son surmoi. Mais pire encore. Le collier avait un prix ! De vraies perles, d'un blanc laiteux exceptionnel.. Aucun doute, celui là il l'avait revendu pour plusieurs centaines de Penas à un receleur de Félicia. De rage, ses pieds s'en arrêtèrent. L'instant d'après, l'esprit en branle, il n'était plus là et pourtant tout aussi immobile que le moindre lampadaire bordant la rue. Une illusion parfaite qu'il avait facilitée par une lampe brandie à bout de bras, afin de se concentrer sur les mesures d'espace et de nombre.
Pas un seul des natifs de la rue même n'auraient su dire qu'un luminaire surnuméraire venait de pousser par enchantement à mi chemin d'anciens modèles un peu moins vivaces.
***
La goule avait la fille. La fillette avait quoi, huit, neuf ans, et sa mère paniquée hurlait à qui voulait bien l'entendre lorsqu'il avait trouvé la piste. Une goule, sans aucun doute, et si la mère l'avait su, sans doute aurait-elle hurlé plus fort encore, à moins de perdre espoir et fondre en larme jusqu'à finir en mare éplorée sur le sol. Mais la bête était traquée. Piste fraiches, marquages évidents. Quelles que soient les raisons de la présence d'une goule ici même, la seule certitude était la brièveté de son espérance de vie. Hideuse, sclérosée tout autant que fournie d'excroissances osseuses, la bête immonde perdait du terrain sur son prédateur, encombrée par son repas futur, encore frais, bien plus que le bouillon de culture qui servait d'esprit à la proie.
Dans les bruissements de feuilles, sous les frondaisons des palmiers, le soleil ne passait guère et le pas crissait. Celui du chasseur était toutefois léger, masqué par d'étranges craquements sans liens entre eux, qui un arbre mourant sur la droite, qui la chute d'un fruit sur la gauche. Il se rapprochait, sûrement, de son butin, une bête ignorante de son destin, innocente dans sa candeur, qui venait de s'arrêter pour dévorer sa proie. Une fois la cible verrouillée, et le bras armé pour donner la mort, le coup tomba. Un coup sec, sonnant un peu creux, qui vint heurter le crâne de la bête.. Et y laissa à peine un creux alors que le bâton ferré repartait d'où il était venu.
Surgit le sans visage, hystérique, plus préoccupé à tenir la goule à l'écart de son repas qu'à la tuer. "Va-t-en, va-t-en ! Sauve toi ! Voilà, comme ça ! Ah, non, pas moi, stop, stop, méchante bestiole, couchée !"
Alors l'immondice abandonna son festin, et dans les yeux de la fillette, l'espoir renaissant se leva vers le sauveur impromptu, qui tendait la main vers elle pour la relever. Mais c'est connu, tous les contes de fée dérapent infailliblement quand ils sont par hasard un tant soit peu réels. De cette charmante promenade forestière ne devaient revenir que deux survivants, et un collier de fausses perles arraché au cou de l'enfant. Mais tombe une perle, n'en reste plus que dix-neuf. Un hurlement, et les pieds courent toujours alors que la goule reprend son festin de chair vive. Casse une perle, n'en reste que dix-huit. Et à la fin, l'unique récompense, la seule. Car à tout coquillage il faut une perle, et pour le plus grand d'entre eux, elle ne saurait avoir de prix. Saviez vous que même l'écrin était factice ?
***
La voix grésilla de nouveau, moins assurée, plus gênée qu'autre chose, d'ailleurs. "Aheum.. Tu sais. Bon. C'est bien mais... Tu as oublié de rebondir je crois..."
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Sam 11 Aoû - 11:31
- Dit moi mon garçon tu es perdu?
Je me vautrai lamentablement du rebord de fontaine sur lequel je dormais, dans l'eau bien sur, éclaboussant copieusement la femme qui venait de me parler, retenant une bordée de juron parce que ... ben c'est pas beau, et c'est le rôle de Kephram d'insulter les gens, pas le mien. La femme me tendit une main et m'aida à sortir de la fontaine. Vu qu'elle était déjà trempée, je voyais pas l'utilité de la foutre à l'eau.
- Euh, nan, je voulais regarder les étoiles et je me suis endormis !
Et ma mère porte des slips. Je mentais tellement bien qu'elle n'eut pas à réfléchir pour le capter. Au moins je sais ce que ressentais Pinocchio quand il se faisait attraper à mentir ! La femme devait avoir cinquante piges, et était seule. Et elle potait l'uniforme de la B-corps. Bon, il est moche en temps normal, mais trempé ça pique aux yeux !
- Quelle honte d'abandonner un enfant comme ça ! Viens avec moi, on va retrouver ta maman d'accord?
Mais c'est qu'elle voulait ma mort! Bon, faut dire aussi qu'elle pouvait pas savoir que j'étais un tere quoi, sinon elle m'aurait déjà attaqué. Heureusement qu'on était pas à Ethera, parce que je me serai fait coincer dans la seconde. Mais bon, avec toutes ses conneries, j'ai oublié comment je suis arrivé ici.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le tout date d'hier. J'étais aux catacombes, je me rappelles même pas pourquoi, vu que je peux pas supporter ce trou puant. Sûrement un coup de la Lapine Folle après qu'elle m'ait trimballé dans les airs comme un sac à patates. J'suis un serpent moi, j'aime ramper pas voler ! Et non, je rampe pas devant tout le monde! Non mais c'est quoi cette remarque?
Donc je m'étais réveillé aux catacombes, la tête dans le cul, presque dans le vrai sens du terme vu que j'étais tellement plié bizarre que j'avais la tête au niveau des fesses. J'entendais les humanoïdes papoter et c'est la que j'ai entendu le nom Grandia Coquilla. Et bien sur, vu que je suis curieux, limite maladivement, j'ai voulu aller voir. J'ai planqué Kephram avant d'y aller, je suis partit, mais étant arrivé tard le soir je me suis endormis sur le rebord d'une fontaine.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je regardais la dame d'un air paniqué. Je tremblais sans raison. Qui à dit que je savais pas mentir? Quand elle vit les yeux de chat-potté que je lui faisait elle sembla hésiter. A avoir une apparence de gamin autant s'en servir ! Et vu que Kephram était pas là pour tout gâcher, la dame craqua.
- Tu veux te promener un peu avant?
Je lui sautais au cou en criant de joie, sans simuler quoi que ce soit. J'adorais me balader, exploser, visiter, enfin bon ne pas rester tranquille quoi ! J'avais entendu des gens parler d'une chose étrange qui avait l'air très excitante, qui consistait à attraper des bestioles dans l'eau avec un bout de bois et des asticots, qu'ils appelaient la pêche, et je mourrais d'envie d'essayer.
- Merci beaucoup Madame! Mais ... Je pris des yeux tout mignons tout kawaï. Je peux vous poser une question? C'est quoi la pêche?
Elle me regarda d'un air effaré, comme si je venais de lui dire que le PDG de la B-corps était un teremundo, bien qu'autant le dire franchement je connaissait même pas sa tête. Un air de pitié se peignit sur on visage et elle me sourit.
- Je vais faire mieux que de t'expliquer! Tu voudrai essayer?
Je sautais partout comme un gamin en criant de joie. Elle m'amena dans un magasin qui vendait de ces bouts de bois dont j'avais entendu parler et m'en acheta un. Elle prit aussi des asticots. Puis elle m'amena sur un chemin de galet entouré par la mer. Je n'avais jamais vu la mer d'aussi près. Je l'ai survolée oui, mais jamais approchée. C'est beau. Une étendue d'eau qui dépasse l'horizon, libre de toute chaine, qui dégageait un sentiment de paix. On pourrai rester des heures à l'observer sans rien faire.
- Viens par là, on va s'installer sur les rochers !
Le chemin était surélevé par rapport au niveau de la mer, et de gros rochers le bordais. Elle se percha sur un assez proche de l'eau et je la suivit de près, assez intimidé par cette immense étendue d'eau à mes pieds. J'avais envie d'aller voir ce qu'il y avait au fond, mais ça attendrait. Ce bout de bois requérait mon attention. Comment on pouvait attraper des trucs avec ça?
Elle passa les minutes suivantes à m'expliquer ce qui servait à quoi. Le bout de bois était prolongé par un fil ou était accroché un bout de ferraille recourbé. Elle m'expliqua qu'il s'agissait d'un hameçon, et qu'on y accrochait des asticots. Les poissons mordaient l'asticot et l'hameçon et banzaï ils étaient attrapés. Il y avait une espèce de moulinette pour remonter le fil en la faisant tourner. Une fois les explications faites, elle me mit la canne à pêche dans les mains, dont je trouvait le nom bizarre, une canne c'est fait pour marcher pas attraper des truc dans l'eau, et elle me dit d'essayer.
Bon, il faut accrocher l'asticot à l'hameçon et pas ses doigts. Je compris vite pourquoi le poisson pouvait pas fuir, vu qu'il lui fallu trois minutes pour me décrocher l'hameçon du doigts. Elle m'avais ensuite montré comment lancer le fil dans l'eau. Le rejeter en arrière pour prendre de l'élan et balancer l'hameçon le plus loin possible. Pour ma première pêche j’attrapai le chapeau d'un touriste qui passait derrière et qui repartit en pleurant de rire. Et la deuxième fois ...
- Dites Madame c'est quoi ça?
Je montrai le bout de tissu constitué de deux bonnets reliés par un bout de fil. Catastrophée la dame le récupéra en se fondit en excuse devant sa propriétaire qui était ... les seins à l'air. Je virai au rouge pivoine et me cachait les yeux. Je venais de pêcher le maillot d'une fille qui passait derrière. Une fois la fille calmée et parti la dame se rassit à coté de moi.
- Dites Madame, on peut pas les attraper à la main les poissons? - Ils te fileraient entre les doigts. C'est comme si tu essayais d'attraper un oiseau.
Ça j'avais essayé, et mon nez en portait encore les traces. Les oiseaux c'est méchant quand on essaie de les attraper, et en plus ça crie. Je réussis enfin à lancer mon hameçon dans l'eau. La dame avait rajouté entre temps un bouchon qui flotte au fil, pour que je puisse voir ou il était, et si quelque chose mordait. Le fil se tendis brusquement. Je me retrouvais sur les fesses au brod du rocher à tirer comme un fou pour pas finir à l'eau. La dame criait:
- Lâche la canne, c'est un requin!
D'après ce que j'avais entendu, les requins étaient des bestioles qui mangeaient des gens, mais pas des teremundo. Donc un rival! Je faisais un signe de main à la dame, du genre à plus, et me laissait tomber dans l'eau. Le requin me tirais assez vite, c'était génial ! Je fendais les flots à une vitesse assez élevée sans qu'elle me gêne. Bavi les serpents ça peut aller dans l'eau!
J'attendis qu'il se fatigue avant de remonter le long du fil de la canne à pêche que j'avais pas encore lâché. Une fois le requin atteint je passait le fil autours de son cou et me perchait sur son dos. Il se mit à sauter hors de l'eau. On était pas loin de la plage et des gens nous regardaient en criant. Ils tirèrent une t^te trop marrante quand ils virent que le requin me bouffait pas mais que je le chevauchais ! Ils allaient gober des mouches à rester la bouche grande ouverte comme ça !
Quand je vis que des gens arrivaient en bateau je relâchais le requin, qui pris la fuite au lieu de me bouffer, normal j'avais relâché un peu d'énergie teremundo exprès pour pas me faire croquer. Je me voyais mal comment expliquer ce que je venais de faire ! Bavi, un gosse ça fait pas du rodéo sur un requin! Je laissais les gens du bateau me ramener sur la plage, et avant qu'ils ne puissent poser des question je lançais un léger Jishinha et profitait de la panique pour m’éclipser. Le soir même, une photo d'un jeune garçon chevauchant un requin faisait la une des journaux. De quoi me convaincre d'éviter Grandia Coquilla pendant un bon bout de temps ! Mais au moins je m'étais bien amusé.
Alwine Azamalon ♦ Impératrice des Glaces ♣ Vétéran ♦
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Sam 11 Aoû - 19:02
Des vacances... cela faisait longtemps qu'elle ne s'en était pas accordée. Enfin, pour être plus exact cela faisait longtemps que ses vacances n'avaient pas dû être ajournée pour une urgence ou une autre, pour un dossier à-régler-absolument-sinon-on-sera-pas-payés ou bien pour une menace des Teremundos qu'il-faut-que-tu-règles-sinon-une-île-ou-ville-va-être-rasée. Cette fois, elle avait pris ses précautions, tant sur le plan administratif que sur le plan des appels d'urgence. Elle avait soigneusement réglée chaque chose avant son départ, et n'avait pas communiquée sa destination ni pris avec elle ses divers appareils de communication. Elle ne se faisait malheureusement pas trop d'illusion sur la capacité des services à la retrouver s'ils avaient vraiment besoin d'elle, mais du moins avait-elle grandement diminuées les chances d'une telle éventualité, sans compter sur l'avertissement très clair qu'elle leur avait adressé, à propos de ce qui arriverait s'ils la dérangeaient pendant ce temps de repos total qu'elle avait enfin décidé de se ménager.
Elle avait aussi soigneusement choisi son lieu de vacances. Non pas en faisant dans l'endroit reculé ou original, que du contraire ! Dérogeant à ses habitudes prises sur l'Île de la Pomme, elle avait plutôt choisi Grandia Coquilla, où elle pouvait aisément se noyer dans la foule, ce qui incluait moins de risques d'être dérangée... tout en pouvant profiter d'un climat tout aussi plaisant, si pas plus encore, que celui de son île d'origine ! Comment rêver mieux pour des vacances que les plages de sables chauds de l'île vacancière par excellence, où elle serait loin d'être la seule jolie fille en maillot de bain, et où il y aurait aussi de beaux hommes encore moins habillés, puisqu'ils n'avaient rien à cacher en haut. C'était sans doute assez futile, surtout pour quelqu'un comme elle, mais il était bon de revenir à un peu de simplicité et même de futilité, de temps en temps. Décompresser, laisser couler de ses épaules les responsabilités, les exigences de niveau qu'elle avait généralement, laisser tout derrière elle et se contenter de simplement profiter du luxe de ces délicieuses vacances, sans plus se poser de questions, et en espérant qu'elles se prolongent.
Voilà à quoi songeait Alwine, en sirotant tranquillement un cocktail préparé à base de lait de coco, et servis dans la moitié de la noix avec laquelle on l'avait préparé, dans la plus pure tradition de la boisson exotique. Elle avait laissé la Section Un entre de bonnes mains, celles de Yuri, qui avait été son professeur en son temps, ainsi que celui de Lucia, et qui, après une longue absence, était enfin revenu dans leurs rangs. Tout cela lui inspirait encore des émotions complexes, mais elle préférait les laisser de côté pour le temps de ce séjour ici, et clarifier tout cela à son retour. Ce qui était important, en ce jour, c'était qu'elle pouvait se reposer tranquillement en sachant que la Section était dans de bonnes mains, et cela en dépit de l'absence de Lucia, partie les dieux seuls savaient où pour s'entraîner et acquérir plus de puissance encore, elle qui était pourtant la plus grande des Douze Capitaines de la Blitzness Corporation, sur bien des plans et incontestablement sur celui de la force pure. Une force incroyable, mais qui visiblement ne lui suffisait toujours pas. Et parce qu'elle était en vacances, la belle Lieutenante choisi de taire son inquiétude pour elle, préférant plutôt sourire de cet état de fait, dans la douce tendresse que lui inspirait cette vocation à toujours se dépasser.
Une voie qu'elle-même avait un peu laissé de côté pour une fois, pour profiter d'un peu de tranquillité. Quoique... pouvait-on véritablement être tranquille quand on était une belle femme à la poitrine opulente et au corps magnifiquement sculpté sur une plage de sable fin... où grouillaient de garçon pensant majoritairement à la drague ? Visiblement, non, en tout cas pas dans le cas d'Alwine. Elle avait à peine eu le temps de finir son cocktail et de poser la noix de coco à côté de son transat, que déjà une ombre venait lui masquer le soleil. Plus qu'une ombre, en fait. C'était toute une petite bande de jeunes hommes à divers niveaux de bronzage et de musculation qui étaient venus la trouver, ce qui expliquait cette brusque baisse du niveau d'ensoleillement de sa ravissante personne. Ils souriaient, et étaient porteurs... d'une balle.
« Hummmm... Désolé mademoiselle, mais vous avez l'air assez sportive, et vu qu'on manque d'un joueur pour notre partie de beach volley aquatique... on a pensé à vous. »
Celui qui avait parlé, visiblement le chef de cette petite bande, était un grand blond aux yeux bleus et au corps musclé avec excès, là encore dans la plus parfaite tradition vacancière. Tout comme l'activité qu'il lui proposait, d'ailleurs. Et après tout pourquoi pas ? Elle était bien là pour se détendre, après tout, alors cela ne pourrait pas faire de mal ! Néanmoins, elle restait ce qu'elle était, malicieuse et taquine quand on lui en donnait l'occasion, et elle ne manqua pas de le manifester une fois encore, un éclat pétillant dans son beau regard.
« Et je suppose que quand vous avez passé plusieurs minutes à me mater c'était seulement pour évaluer ma sportivité et que c'est ce seul caractère sportif qui vous a guidé dans votre choix, n'est-ce-pas messieurs ? »
Elle lançait cela au hasard, n'aillant pas particulièrement fait attention à qui la regardait au part avant – beaucoup de monde la regardait de toute façon, dans ce genre de contexte plus encore que d'ordinaire – mais elle ne fut pas étonnée de faire mouche, tant cela était prévisible.
« Ahem... hé bien... »
« Il faut avouer que votre beauté ne gâche rien à la chose... »
« Surtout... hum... que votre « beauté » n'est pas négligeable... »
« Hummm... Particulièrement dans cette positon et cette tenue, d'ailleurs... il faut bien avouer que la vision était loin d'être désagréable... »
« Hé bien... vous voyez, on est unanimes. »
En effet, les garçons avaient parlé avec un bel ensemble, certains ne se privant pas pour admirer cette « beauté » encore un peu, alors que d'autres détournaient le regard, visiblement gênés. Ces réactions diverses firent rirent la Dame de Glace, tout comme leurs diverses remarques, d'ailleurs.
« Hé bien soit, allons-y, je vais vous donner une leçon ! »
Un sourire aux lèvres, elle se remit sur ses jambes, s'étirant dans son beau maillot rouge deux pièces qui, il fallait bien l'avouer, ne cachait pas grand-chose tout en mettant en valeur son anatomie. Hé, quoi, elle avait de la beauté à revendre, elle n'allait quand même pas la cacher, après tout !
« Tu sembles bien confiante, ma jolie, on est pas des bleus et on va pas te laisser gagner aussi facilement, juste parce que tu nous fais profiter de ta beauté. » « On passe déjà au tutoiement hein ? Ça me va, et vous allez voir pour la raclée ! »
Quelques ricanements se firent entendre, bien que les petits sourires en coin soient majoritaires. Visiblement, en dépit de leur première approche, ces messieurs ne semblaient pas vraiment croire en son caractère sportif, et l'avoir invitée juste pour pouvoir la mater autant qu'ils le souhaitaient, en la faisant bouger et faire des bons, par-dessus le marché. Ils allaient bien voir ce qu'ils allaient voir, néanmoins, car ils n'avaient pas choisi n'importe quelle jolie fille. Un état de fait qu'elle leur montra bien volontiers. Oh, ils eurent bel et bien les visions escomptées, et sans doute plus encore qu'ils ne l'avaient espéré, car elle bougeait vraiment beaucoup, et en tous sens, mais, dans le terrain plantée directement dans l'eau - « Un piment supplémentaire », avait dit le meneur - son équipe écrasa celle adverse à la première manche, ainsi que dans toutes les manches suivantes, et cela quelle que soit la configuration qu'ils choisissaient par ailleurs pour répartir les effectifs. Au début, elle eut à décourager quelques mains un peu baladeuses à ses côtés, mais quelques coups de balle « accidentels » - au moins autant que leurs mains qui « glissaient », en tout cas - cette question fut réglée, sans compter qu'aucun n'en mentait plus très large.
« Tu... T'est vraiment forte à ce jeu, beauté... »
« Quand je vous le disais... allez, un peu de challenge ? Mettez-vous donc tous d'un côté, et on va voir si vous tenez le rythme contre moi ! »
C'était sans doute assez mesquin de la jouer ainsi, mais leur fierté seule les poussa à accepter, après tout, et tout cela allait leur apprendre à ne pas trop vite juger une femme sur son apparence. Elle dû déployer quelques petits tours occultes pour réussir un parfait sans faute, mais elle y parvint bel et bien, les massacrant jusqu'à ce qu'ils rendent grâce, ne pensant plus du tout à mater sa délicieuse anatomie qui s'agitait pourtant en tous sens pour réussir cet exploit, la partie la plus... hummm... proéminente y compris. Dommage pour eux qu'ils n'aient plus le coeur à profiter du spectacle. Finalement, la belle fini par s'arrêter, souriante, jouant avec la balle d'une main à l'autre.
« Hé bien merci messieurs, j'ai passé un bon moment avec vous. La prochaine fois, vous vous souviendrez peut-être qu'il ne faut pas supposer qu'une fille n'est qu'une potiche à mater et tripoter parce qu'elle a un beau corps et qu'elle prend le soleil... ça ou bien vous vous habituez à la défaite et à l'humiliation cuisante, à vous de voir ! »
Avec un petit rire, la belle les laissa là, s'étant de fait bien amusée, en plus d'avoir pu un peu se dépenser d'une manière un peu différente de l'ordinaire. Elle garda le ballon, un peu comme prix de la victoire, continuant de jouer avec tout en regagnant son hôtel, un établissement haute-gamme sans pourtant être dans les plus luxueux de cette île qui accueillait toutes les classes de touristes, des plus pauvres aux plus riches. Elle-même faisait largement partie des aisées, et ce fut dans une belle suite qu'elle se rendit, déposant son ballon sur la table du petit salon mis à sa disposition avec un sourire. Il était déjà tard, il allait être temps de se changer, et d'enfiler une robe toute aussi agréable à la vue que son maillot pour aller danser et boire dans un des bars de l'île, tout aussi nombreux que les hôtels, si pas plus encore. Une belle journée de vacances, la première de plusieurs autres, espérait-elle. Une journée sans ennuis, sans combats, sans dossiers, sans rien de compliqué. Juste la plage, des cocktails, le soleil, une bande de garçons trop confiants à battre, un bon moment à passer... et maintenant une soirée qui allait sûrement être endiablée avant une bonne nuit réparatrice... pour enchaîner sur une autre journée tout aussi prometteuse !
De vraies vacances en somme, tout ce qu'il y avait de plus normal... et c'était là en vérité tout ce que demandait la belle Alwine Azamalon, alors que, rafraîchie et vêtue d'une robe aussi confortable que plaisante aux regards - particulièrement de ces messieurs, sans doute - elle empruntait l'ascenseur pour redescendre, un doux sourire sur ses belles lèvres...
Raph Hadeus ₪ Maire de Vesperalès ₪
Messages : 973 Date d'inscription : 05/06/2011 Age : 28 Localisation : Dans son lit en train de pioncer avec panpan
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Sam 11 Aoû - 20:51
Une journée banale à Ethera, dans le noir, en train de se faire chier dans son bureau avec une secrétaire qui lui faisait une tape sur la tête dès qu’il lui demandait quand il pourrait se casser pour aller se promener, manger, ou même dormir… Et qui, elle lui répétait inlassablement, et avec découragement qu’il ne pourrait que quand il aurait fini de signer la pile de papiers qu’il avait laissés s’accumuler pendant plusieurs semaines… S’il avait su que ça lui retomberait dessus, il n’aurait jamais fait ça, le pauvre capitaine ! Et en plus, ses secrétaires se relayaient avec les femmes de ménage toutes les heures pour qu’elles puissent faire leur propre boulot à elle, ou même aller manger… Autant dire qu’il était foutu.
Il était presque minuit quand il eut finis, et sa « surveillante » s’était même endormie… Ahlala qu’est-ce qu’il fallait pas faire quand on était capitaine… Il n’aimait pas laisser une femme seule dans un bâtiment plein d’hommes et se décida alors à monter la garde… A sa façon, au bout de dix minutes, il… Comment dire… S’endormit aux pieds du fauteuil où dormait la secrétaire, et sa tête glissa sur elle… La faisant sursauter puis crier comme une folle furieuse avant de commencer à le tabasser…
« Ah… C’est vous capitaine… »
« …BAH OUI C’EST MOI, TU VEUX QUE CA SOIT QUI, LE PDG ? »
Et voilà comment se passaient presque tous les jours depuis une semaine… Comme si quelque chose de bizarre se trimait, et que ses soldats ne voulaient pas qu’il les voie… Puis un beau jours…
« Capitaine ? On a une surprise pour vous ! »
Il les suivit jusqu’à la salle de repos, où tous les membres de sa section se trouvaient, même les femmes de ménage et les secrétaires, tous avaient d’ailleurs un grand sourire, et l’un d’entre eux tenait quelque chose derrière lui, il s’avança et lui tendit… Le capitaine n’en crut pas ses yeux. Une place pour le meilleur hôtel de Grandia Coquilla, l’endroit où il avait toujours rêvé d’aller depuis tout petit, ses soldats lui offraient DES VACANCES. Il commença à sautiller sur place, impatient de pouvoir le prendre et de tous les remercier.
« Donc euuuh, bah vu que vous bossez plein en ce moment… Et même si c’est la première fois de votre vie… On s’est dit que pour vous féliciter, on vous offrait ça. On s’est tous cotisés pour, et on espère que ça va vous plaire. »
« Alors, j’aimerais tous vous remercier pour ce geste… Et c’est comment dire ? TROP GENIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL ! Vous êtes les meilleurs ! »
Il attrapa le billet, fila dans son bureau, et fit sa valise en quelques secondes puis se dirigea vers l’aéroport le plus proche, il allait pour l’une des premières fois depuis qu’il était à la B-Corp avoir des vraies vacances, tranquille à se bronzer sur la plage. Il imaginait déjà tout ce qu’il allait pouvoir faire de génial, comment il allait pouvoir draguer les jolies filles de son âge, et même peut-être pouvoir faire un truc que les gens appelaient beach volley.
Pendant ce temps… A la B-Corp, quelque chose de machiavélique se passait… Toute une section était réunie dans le bureau de son capitaine, qui était absent… Tous avaient une petite goutte de sueur qui coulait de leur tempe, et regardaient une armoire avec un cadenas… Un soldat avec une cisaille s’en approcha puis le coupa. Pendant que celui-ci fouillait, tous retenir leur souffle. L’une des secrétaires prit la parole.
« Alors ? Est-ce qu’il a des revenues porno ? »
« Vous allez rire… Le capitaine Hadeus a cadenassé une armoire pour cacher sa réserve de caleçons à nounours… Il en a même un avec une photo de sa peluche brodée dessus… »
« Et pas de porno ? »
« Baaah… Non »
Tous firent un soupir de soulagement. Si sa réserve n’était pas là, c’est qu’elle n’était pas ailleurs, vu qu’ils avaient déjà tout mis à sac pour trouver des preuves de sa culpabilité, inexistante. D’ailleurs, en parlant de Raph, tous pensèrent à lui qui devait être en train de se prélasser sur la plage, même si la réalité était pour l’instant tout à fait différente…
« Ah…Ah…ATCHA »
Pourquoi venait-il d’éternuer, alors qu’il était en plein cagnard, au milieu du sable, et… du sable. Et oui, il était dans le désert brûlant, l’un des pires lieux d’Archivant, si ce n’est le pire. Il s’était trompé d’avion, et attendait comme un pignouf le prochain qui passerait le chercher… Et dire qu’il pensait pouvoir s’amuser, avec un jus de noix de coco et une petite copine à ses côtés… Et beeen, c’était plutôt dommage. Il pensa à ses soldats, que faisaient-ils sans lui ? Il espérait qu’ils s’entrainaient, et chassaient les teremundos… Mais la réalité était toute différente.
De retour à l’étage de la section douze, tous travaillaient le plus possible. En effet, ils se sentaient coupables d’avoir crû que le capitaine pratiquait des choses peut catholiques, et avaient décidé pour avoir la confiance tranquille de lui préparer une fête d’anniversaire pour le jour où il reviendrait. C’était la seconde raison de leur bonté pour ce voyage, avoir les mains libres pour pouvoir lui faire cette surprise. Malheureusement, vue la poisse de Raph, il ne serait pas à Grandia Coquilla avant un bon bout de temps…
Et maintenant, où était-il le petit capitaine d’ailleurs ? Et ben après la zone chaude ! La zone froide ! Cet abrutit était sur l’iceberg Nebula, il s’était trompé de bateau cette fois-ci… Et s’était fait jeté dehors vu qu’il n’avait pas d’argent, et le voilà qui attendait comme un clampin le départ des pêcheurs qui lui avaient proposé de le déposer à l’île de ses rêves… Des pêcheurs ici ? Comment c’était possible ? D’habitude personne ne venait, mais ça, ce n’était pas son problème.
Il arriva à Grandia Coquilla quelques heures plus tard, et se dirigea vers l’adresse inscrite sur son billet pour l’hôtel, en arrivant devant, il fut totalement impressionné, ils n’avaient pas lésiné sur la qualité ses soldats ! La façade était franchement magnifique, et au moment d’entrer le portier le dévisagea…
« C’est pas pour les gosses ici. »
« J’suis pas un gosse, j’ai une réservation ici »
« Ouais ouais, et moi je suis l’ex-tri ? »
Raph éclata de rire au nez de l’homme, si celui-ci savait qui il était, il aurait très certainement moins rigolé, de toute façon, s’il ne le laissait pas rentrer, il allait lui en coller une… Il n’avait aucune envie de lui dire qui il était, vu qu’aujourd’hui, il se ramenait en civil, et ne voulait pas que les gens l’ennuie avec ses fonctions de capitaine. Avec la chance qu’il avait, il risquait de se retrouver à se battre avec Néosis Blood, le Ras actuel… En attendant, il tenta d’entrer sans faire attention au gardien… Cependant celui-ci fit l’erreur de l’attraper par le col et de le pousser. L’instant d’après, celui-ci était à terre, avec l’épée du dragon blanc du capitaine à la gorge… Une femme de l’intérieur se précipita à leur rencontre.
« Ah, vous devez être Mr Hadeus, venez, votre chambre est prête. »
L’homme à terre fit soudainement de grands yeux ronds, comme s’il avait peut tout d’un coup, Raph se releva en lui adressant un clin d’œil et en lui montrant la peluche qui dépassait de son sac, comme si celui-ci aurait dû le voir plus tôt et comprendre qui il était vraiment… Mais pour l’instant, il était tranquille et les vacances commençaient !
Quelques heures plus tard, il était sur la plage à se prélasser au soleil… Même si son calme était régulièrement troublé par un jeune gamin qui lui envoyait du sable sur la tronche, en croyant que ça l’amusait… Au bout d’un moment, celui-ci lui en envoya dans les yeux, venant à bout de la patience du jeune vacancier. Il se leva vers lui.
« Tu pourrais arrêter s’il-te-plait ? Ça m’énerve légèrement. »
« Ta gueule »
Et voilà que le gosse prenait une grande poignée et lui envoyait dans le visage, lui en foutant plein la bouche, les yeux et les cheveux. Raph hurla qu’il voulait voir ses parents, puis l’enfant l’y emmena… Un homme tout fin, ainsi qu’une femme plutôt musclée… Au moment où ils commencèrent à parler Raph eut un choc puis éclata de rire, la femme avait la voix d’un homme et l’autre, l’inverse… Il ne voulait en aucun cas savoir qui était le père, et qui la mère. En tout cas, la femme ou l’homme, il ne savait pas ce que c’était vraiment, commença à péter un plomb.
« Alors c’est toi le petit merdeux qui empêche notre gosse de s’amuser tranquille ? Bah tu sais quoi ? Tu vas le bouffer ce sable que t’aimes pas. »
Il n’eut le temps de rien faire qu’on l’attrapait par derrière et qu’on le jetait dans un trou préalablement creusé, ne laissant dépasser que sa tête pour respirer, la famille s’en allant en riant comme des attardés… Et ben, ses vacances commençaient plutôt mal… Et en plus, il n’avait même pas Panpan avec lui.
Il patienta plusieurs heures comme ça, sans rien faire quand une femme se ramena vers lui, puis l’étudia avant d’éclater de rire et de commencer à creuser pour le libérer de là… Au moment de la remercier, il réalisa qu’il avait tellement la gorge sèche qu’il ne pouvait pas parler, et en allant chercher sa bouteille d’eau… Comme de juste, le mioche de tout à l’heure lui lança une peau de banane sous les pieds pour le faire trébucher… Il vit des étoiles puis rouvrit les yeux nez-à-nez avec la femme. Il la reconnut soudainement, puis sauta dans ses bras en criant de joie.
Et ouais, il n’avait aucune idée de pourquoi, ni comment, mais sa petite copine était sur le même lieu de vacances que lui, au même moment, et ça c’était gé-ni-al, et dire qu’il souhaitait se retrouver avec une fille, et voilà qu’il retrouvait son âme sœur après tant de temps ! Rien que cet évènement avait suffi à le remettre d’aplomb et à illuminer ses vacances. Ils parlèrent ensemble pendant plusieurs heures, se baignant, s’éclaboussant, un vrai petit couple quoi. Le soir venu, Raph lui proposa de l’inviter au restaurant le plus chic de la ville.
Ils mangèrent comme des dieux, lui-même jusqu’à s’en péter la pense… Soudainement une chose lui vint à l’esprit… Il n’avait plus un rond depuis qu’il s’était trompé deux fois de transport, comment allait-il bien pouvoir faire pour payer ? Il ne pouvait pas laisser Asa le faire à sa place, ça l’aurait pas fait du tout…
« Bon euuuuh, j’connais le patron, et j’lui ait promis de l’aider à un truc, donc j’te propose qu’on se revoie demain ! Par contre je peux pas te raccompagner, je suis désolé… »
Celle-ci s’en alla, puis Raph se dirigea vers les cuisines, soupirant, et traînant les pieds, cherchant le patron du restaurant…
« Euuuh, je peux pas payer maintenant, faites-moi faire ce que vous voulez… »
« Bon bah va à la plonge, tiens ! L’autre connard de plongeur nous a laissé en rade pour la soirée, j’annulerais ta dette si tu le fais »
Et forcément, Raph, est plutôt maladroit, et le laisser laver les couverts, c’était pas une bonne idée, pas une bonne idée du tout du tout. La spécialité du restaurant était de servir des bananes flambées… Des Bananes. Ca suffisait à expliquer le pourquoi du comment du « YATAAAAAAAAAAAAAH » qu’il hurla au bout d’une demi-heure, suivit d’un grand bruit d’assiettes cassées.
Tout le personnel arriva en courant pour retrouver une vision qu’ils pourraient foutre dans le journal, et même gagner plein de tune grâce à ça… Un capitaine de la B-Corp, trempé, avec des bulles de savon dans les cheveux, et plein d’assiettes cassées, sur lui, et tout autour. Le patron fit deux choses : il hurla, et jeta Raph dehors par la peau du cul, en criant qu’il ne voulait plus jamais le revoir.
En arrivant dans sa chambre, il attrapa Panpan puis le fit tourner autour de lui, tout content, avant de s'affaler dans son lit en le portant à bout de bras.
« Han Panpan, c'est génial d'être en vacances, depuis le temps qu'on attend ça! Mis à part le petit con de tout à l'heure, et l'incident du resto, j'ai retrouvé Asa, et ça c'est GENIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAl! J'attend demain avec impatience! »
Il se releva, puis alla fermer la fenêtre... C'est bizarre, il se rappelait l'avoir fermé avant de partir tout à l'heure, pourquoi était-elle ouverte? Surement la femme de ménage avait fait ça pour aérer... Et de toute façon, il s'en foutait! Il était en vacances!
Le lendemain matin, en se levant, il vit qu’une petite lettre était glissée sous sa porte, c’était un petit prospectus à propos d’une compétition de Beach volley qui se déroulerait l’après-midi même, une excellente occasion pour passer un petit moment avec sa Asanounette chérie ! Il se dirigea au lieu de rendez-vous qu’ils avaient prévu la veille puis l’y trouva, tapant impatiemment du pied, il regarda sa montre puis réalisa qu’il avait trente minutes de retard… Il sifflota et celle-ci fit comme si de rien était.
« Hey Hey Hey, cet aprem y’a une compétition de Beach volley, ça te dirait qu’on s’y inscrive et qu’on fasse une équipe tous les deux ? S’teplais S’teplais S’teplais, ça pourrait être super fun ! »
Il lui fit son regard spécial « Je suis mignon tout plein, et tu peux rien me refuser vu que t’es ma copine », puis celle-ci soupira de dépit, pourquoi lui refuser alors que ça lui ferait tant plaisir ? En plus, elle suivit son raisonnement, et passer du temps avec Raph lui faisait plaisir aussi, alors pourquoi pas. Ils allèrent alors s’inscrire à la réception. L’homme fit une drôle de tête quand Raph lui annonça fièrement que leur équipe, A & R n’était composé que d’eux deux.
« Vous êtes sûrs ? Vous allez vous faire laminer, je vous préviens, et perdre bêtement les Pénas de l’inscription… »
Le capitaine en vacances déposa l’argent sur la table, et partit les mains dans les poches, comme si de rien n’était, il n’avait aucun doute par rapport à ses capacités, et remporterait le tournois quoi qu’il arrive. Après tout, avec l’argent du grand prix, il pourrait surement offrir un truc génialissime à Asa, et ça, c’était cool ! Ils passèrent le reste de la matinée à la plage, Raph s’amusant avec elle comment l’adolescent qu’il était. Le moment du tournoi arriva assez rapidement, un homme avec un micro venait d’appeler tous les participants à venir le rejoindre au milieu de la plage, ou un terrain avait été aménagé pour l’occasion, et que la compétition puisse être vue de tout le monde.
Raph étudia les autres équipes, il y en avait une avec la famille du gamin qui l’avait fait chier la veille, une autre constituée de cinq gros baraqués, une autre totalement constituée de filles, et une autre constituée de trois papis et deux mamies. Ils n’étaient pas beaucoup, mais ça n’empêchait qu’ils allaient pouvoir s’amuser, même si Asa ne semblait pas beaucoup aimer ce sport. Et comme de juste ! Au premier round, ce fut son équipe et celle du gosse qui furent choisis, l’équipe de filles affrontait celle des hommes et avait gagné sans grande difficulté, tandis que celle des vieux avait eu de la chance au tirage au sort et était directement qualifiée pour la finale…
Le match de volley de l’équipe A & R contre l’équipe des connards (soit dit en passant, ce n’est pas celui officiel mais celui donné par Raph) commença, c’était l’occasion de pouvoir se venger des saloperies que ceux-ci lui avaient fait la veille. Il commença tout d’abord par juger leur niveau… Des vraies brelles, mis à part que depuis le publique, le gosse lui lançait des pierres dessus… Au bout d’un moment, il lui envoya un smash phénoménal en pleine tête et un cri lui échappa.
« BOOM HEADSHOOOOOOOOOOOOT »
Asa éclata de rire et le reste de la famille resta de marbre, ils étaient déjà en train d’imaginer une manière de les empêcher de continuer… De toute façon, ceux-ci étaient menés par 15 points au bout de cinq minutes, autant dire que le match était à sens unique. Et malheureusement pour eux, ceux-ci se prirent chacun des smash de Raph à pleine puissance dans le visage, celui-ci faisant mine de s’excuser à chaque fois. Bilan du match : Victoire pour l’équipe A & R, défaite des connards, 15 dans, trois nez cassés, et huit yeux au bord noir… Pendant que ceux-ci s’en allaient en faisant des doigts d’honneur à Raph, le capitaine, lui faisait la danse de victoire de leur équipe avec sa dulcinée, c’est-à-dire…
« Heeeeey Macarena ♫ »
Le match suivant contre les filles se passa sans anecdote particulière, même si le deux contre cinq se faisait ressentir tout du long, ils réussirent cependant à l’emporter, même si le score resta serré tout du long. Puis la finale arriva. L’affrontement des cinq vieux contre les cinq jeunes. Au moment de commencer, l’une des mamies se rapprocha de lui pour lui serrer la main.
« J’espère que tu sais bien jouer mon grand, parce que nous n’avons jamais perdu, et que la plupart de nos adversaires se sont retrouvés à l’hôpital. »
Raph déglutit difficilement puis éclata de rire en réalisant que c’était une mamie qui lui disait ça, perdre contre une bande de petits vieux ? Il aurait tout vu, même s’il ne les sous-estimait pas, celle-ci devait en rajouter pas mal pour l’intimider… M’enfin, il prenait ce match au sérieux comme les précédents, en partant, il entendit la grand-mère dire à ses coéquipiers « Ils font tous pareil… Et puis ils viennent déclarer forfait au bout de cinq minutes ».
Au moment du coup d’envoi, il se prit le service de la grand-mère en pleine face, à l’instant même où le match avait commencé, comment c’était possible ? Un art occulte ? Non, ça avait dû être sa faute, un moment d’inattention. Cet évènement se reproduisit sur les quatre points suivants… Et au cinquième, ce fut Asa qui se le prit… S’en était trop, les vieux l’avaient énervé, et ils allaient le payer. Il s’était promis de ne pas utiliser de technique, mais il n’avait plus le choix, ses adversaires y recouraient, et bien soit.
Il envoya plein de peluches explosives dans le ciel, et elles retombèrent sur le terrain du côté de l’équipe adverse. Tous les quadragénaires se jetaient dessus en trouvant ça « trop kawaiiiiiiiii » puis réalisaient au dernier moment qu’elles leur explosaient sur la tête, leur cramant le peu de cheveux qu’il leur restait ou même leurs perruques. Pendant ce temps, Raph et Asa marquaient des points, s’amusant comme des petits fous.
Soudainement la mamie se jeta sur Asa en tentant de la mordre, et de la manger… Raph se préparait à l’attaquer, quand il réalisa une chose, ça n’était pas un teremundo, son œil n’avait pas réagi… Mais d’une certaine façon, elle ne valait pas mieux vu qu’actuellement elle tentait de bouffer sa copine, un cruel dilemme se passait à l’intérieur de son esprit pendant qu’Asa luttait.
«KYAAAAAAAAAAAAH AIDE MOI TRIPLE IDIOT ! »
« Attend, je réfléchis si je la tue ou pas ! »
« RIEN A FOUTRE DEPÊCHEEEE TOI ! »
Raph attrapa la vieille, puis la relança de l’autre côté du terrain… Malheureusement il n’avait pas anticipé le fait que les autres vieux la rattrapèrent, puis la remirent sur pied, avant que les cinq se mettent à courir dans sa direction, et arrivés juste devant lui… Tombèrent, il apprit quelques instants plus tard par le médecin qu’ils avaient tous succombés à une crise cardiaque, autant dire qu’il avait de la chance ! Et en plus, ils avaient gagné le tournoi et tout le pactole !
Et comme de juste, vu que Raph et la chance, ça n’était normalement pas son fort, et qu’il fallait contrebalancer, le patron du restaurant de la veille arriva devant lui, avec un grand sourire… Raph avait compris.
« Ah bah c’est cool tout ça, tu vas pouvoir me rembourser comme ça ! »
Comme quoi, tout ne pouvait pas être parfait dans une journée comme celle-ci, même s’il s’était bien amusé avec Asa. Ses vacances avec sa petite amie durèrent pendant cinq jours encore qui se passèrent excellemment bien, désormais il l’invitait à dîner au restaurant de l’hôtel, au moins c’était compris dans la réservation. Et au moment de se séparer, il versa même une petite larme, avant de lui promettre de venir la voir dès que possible. Il allait rentrer à Ethera, et sa section l’y attendait pour quelque chose de spécial.
En arrivant, il remarqua tout d’abord que son étage était totalement dans le noir, et vide, et il réussit à trouver son bureau en avançant à tâtons.
« SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISE »
Il sursauta, et quel ne fut son étonnement quand il vit s’allumer la lumière, avec l’intégralité de sa section sous une grande banderole « Bon anniversaire », et que tous lui sautaient dessus pour lui faire des câlins, lui serrer la main, et lui souhaiter son anniversaire. Raph éclata de rire, laissant apparaître l’incompréhension de tous ses subordonnés qui commençaient déjà à faire la fête et à lui faire des cadeaux.
« Ahah ! Merci encore une fois tout le monde, je ne sais quoi dire… Ah oui, mon anniversaire c’était la semaine dernière quand vous m’avez obligé à faire les papiers qui datent de trois mois, et pas aujourd'hui. »
Sayuri Kiirohime 侍 Dark Vixen - Kitsune Shinobi 侍
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Dim 12 Aoû - 15:33
Afin que ce message n'échappe pas à la vigilance des participants:
les notes du concours seront donnée le lundi 20... Un report pour des raisons qui ne regardent que les juges o/ Désolé à ceux que j'ai pressés et pour les notes... patience ! Je vous remercie et m'excuse de ce report soudain.
Varig Atorias ♟ Tueur indépendant ~ Conspirateur à ses heures perdues... ♟
Messages : 2361 Date d'inscription : 17/09/2011 Age : 31
Vacances. Varig Atorias était en vacances... Ou du moins essayait il péniblement de s'en convaincre, debout au milieu d'une chambre d’hôtel de Grandia Coquilla, mais sans succès. Il faut dire à sa décharge que les trois cadavres dont le sang s'étendait rapidement sur la moquette de la chambre ne l'aidaient pas beaucoup. Après quelques secondes d'une intense réflexion, il lâcha finalement dans une constatation fataliste:
-Je hais les vacances.
Deux jours plus tôt, centre ville d'Ethera city
-Je hais les vacances. -Mais enfin Varig, tout le monde à besoin de vacances, de stopper le boulot de temps en temps! C'est une question de bonne santé mentale...
Le tueur grinça des dents. Il se tenait assis sur le rebord du toit d'un gratte ciel d'Ethera city et regardait les étoiles, son portable calé entre sa tête et son épaule. Le vide vertigineux qui s'ouvrait sous ses pieds ne semblait pas le déranger le moins du monde, pas plus que le vent menaçant qui soufflait à cette altitude.
-Ça m'arrive déjà de prendre des congés... répondit il finallement avec d'un ton faussement détaché.
A l'autre bout du fil, l'intermédiaire ricana.
-Comme à l'archipel quand tu as croisé l'ex-Siem? Ou alors tu veux qu'on reparle de tes "congés" sur Manta Miriam en version "zone de guerre"? Tu as besoin de calme, de passer quelques jours comme un être humain normalement constitué, sans risquer ta peau, sans fusillades ni...
Varig soupira, fatigué. Après tout, l'intermédiaire n'avait pas totalement tord; il avait peut être bien besoin de vrais vacances...
-D'accord, d'accord. Mais c'est uniquement pour que tu arrête de geindre... Ah et tu m'organise tout gratuitement. Et si ça ne me plait pas... -... Tu rentre quand tu veux. Mais tu vas voir, une semaine à Grandia Coquilla, tu vas adorer. La mer, le calme et des filles en maillot de bain. Faudrait que tu te trouve une petite amie aussi, tient depuis le temps... -... -Moi je dis ça... -... -Euh... Tu es toujours là? -Oui.
Malgré son laconisme, la phrase sonnait comme une menace. Le ton était inquiétant, et Louis eu un petit frisson. Il se félicita d'être au téléphone plutôt qu'en face du tueur... Manifestement ça faisait partie des sujets à ne pas aborder.
-Heu... Je fais tout déposer à ton appartement, comme d'habitude. -Faisons comme ça... répondit le tueur d'un ton assez glacial pour enrhumer un ours polaire.
Grandia Coquilla, deux jours plus tard
Les voleurs sont une espèce particulière de criminels. Le terme générique de "voleur" englobe d'ailleurs une grande variété de réalité socio-culturelles, du cambrioleur à la petite semaine à l'escroc international, en passant par le voleur à la tire en scooter, le voleur de voitures de luxes ou encore le contrôleur des impôts. Si l'on devait comparer ces "sous espèces" à des musiciens, les cambrioleurs pourraient être vu comme des pianistes et ceux qui nous intéressent plus particulièrement aujourd'hui seraient alors des violonistes. Je parle bien sûr des pickpockets. Ces voleurs aux mains agiles et légères capable de subtiliser portefeuilles, sac ou même dents en or avec grâce et discrétion. Des artistes de précisions... Malheureusement pour le pickpocket qui nous intéresse, tenter de voler Varig Atorias -ou tout autre tueur génétiquement modifié, surentraîné, et surarmé d'ailleurs- n'est pas exactement l'idée du siècle.
Pourtant, quand Dun Kuran avait vu ce grand type avec une longue veste noire marchant dans l'une des rues de Grandia Coquilla avec un air particulièrement peu avenant -à peu près le visage d'un cuisinier gastronomique de renommée international contraint à manger dans un fast-food- il avait failli pleurer de joie. Une veste! Pleine de poches et d'argent! Il faut bien comprendre que pickpocket n'est pas un métier facile à Grandia Coquilla ou tout le monde se ballade en maillot de bain son porte monnaie autour du cou... Passer sa journée à chercher un sac sans surveillance pour un cleptomane virtuose n'est pas exactement la plus belle carrière dont on puisse rêver. Les premières secondes s'étaient bien passées: l'approche "décontractée", l'impact "involontaire", la main qui glisse dans la poche et... Les choses avaient commencées à déraper.
Un train venait de le frapper. En tout cas c'était probablement un train. Quelle autre chose aurait bien pu le projeter ainsi depuis la rue jusque dans cette ruelle, ou plutôt à travers la rue vu qu'il n'avait pas touché terre avant de s'écraser violemment contre ce mur? Tandis que notre malheureux pickpocket "atterrissait" en fissurant le mur en plâtre, Varig avait déjà bondit à travers la ruelle et attrapé l'homme à la gorge avant même que ses pieds ne touchent le sol. Sa lame rétractile jaillit de son gantelet et vint se placer sur sa gorge en un battement de cil.
-Je suis en vacances, dit il doucement, comme pour essayer de s'en convaincre. En vacances. En vacances. Je suis en vacances. EN VACANCES!
Varig avait hurlé, apparemment très énervé de cet état de fait. Connectant péniblement les neurones ayant survécus à l'impact, Kuran tenta de sortir une phrase à la fois mesurée et apaisante. Après tout il n'avait rien eu le temps de voler... Le type aux lunettes noires le laisserait peut être partir s'il se montrait convaincant?
-... Gargl...
Pas facile de parler quand on vous écrase la trachée. Tandis que sa victime prenait une intéressante couleur bleuté, le tueur respirait lentement pour retrouver son calme. Au bout de quelques -longues- secondes, sa lame quitta la gorge de l'homme tandis qu'il ouvrait la main pour le laisser tomber au milieu de débris de plâtres arrachés au mur lors de l'impact. Hoquetant, celui ci passa plusieurs secondes à quatre pattes. Quand il parvint enfin à se redresser, son agresseur avait déjà disparu. C'est ce jour là que Dun Kuran décida d'exercer un métier honnète, moins dangereux et mieux payé; c'est désormais un des meilleurs violoniste de Léafirma, un métier pas si éloigné du précédent quand on en reviens à nos premières métaphores. Mais cela est une autre histoire...
Pour l'heure revenons en à notre principal point d'intérêt; notre tueur qui, on ne le répétera jamais assez, déteste les vacances. Comme il déteste énormément de choses d'ailleurs. Le soleil qui tape trop fort. Les tenues locales qui le rend trop reconnaissable. Les soldats/employés de Blitzness en vacances. La mer parce qu'il y a trop d'eau. Enfin bref, tout. Après quelques minutes de marche dans les rues avec un air aussi dégoutté que s'il se trouvait au milieu d'une décharge particulièrement odorante, le tueur était parvenu à son hôtel.
Voici venu le moment de notre deuxième digression. Connaissez vous la théorie dite du "papillon"? Les battements d'ailes d'un papillon peuvent concourir à créer une tempête à l'autre bout du monde quelques semaines plus tard. En clair, un fait anodin peut avoir des conséquences désastreuses... C'est une constante en ce monde; la plupart des évènements inattendus découlent d'une improbable suite de hasards...
Revenons dans notre hôtel où Varig est en train de s'acharner sur la porte de sa chambre.
-Tu vas t'ouvrir saloperie?!
Rien à faire, la clé refusait absolument de tourner... Pourtant c'était bien le bon numéro: 31, aucun doute possible...
A la réception de l’hôtel, une autre figure familière était en train de récupérer sa propre clé: celle de la chambre 310 vers laquelle il se dirigea d'un pas allègre... Eh oui. Un 0 effacé par un mauvais entretien peut parfois avoir de graves conséquences.
Lassé de tenter d'ouvrir cette porte, le tueur retira la clé de la serrure et jeta à un oeil autour de lui. Personne... Il tira un trousseau de clé d'une de ses poches. Au bout de quelques secondes de talonnements, la porte tourna sur ses gonds. Varig soupira... C'était quand même triste d'en être à crocheter la serrure de sa propre chambre d’hôtel... Une jolie chambre d'ailleurs. Lit deux places, une terrasse donnant sur une falaise au dessus de la mer, une télévision écran plat, un canapé, une salle de bain... Finalement, il n'étais pas si mal cet hôtel. Et puis avec des serrures aussi résistantes on ne risquait pas de le dérang... Le bruit caractéristique d'une clé qu'on tourne dans une serrure juste dans son dos fit sursauter le tueur. Qui pouvait...? Quand la porte s'ouvrit, la chambre était vide, du moins en apparence. Varig avait bondit par dessus le canapé pour se cacher derrière, l'arme au poing. Ses réflexes lui avaient souvent sauvé la vie... Des bruits de pas de quelqu'un qui courent se firent entendre, suivi d'un grincement de protestation du matelas.
-Han Panpan, c'est génial d'être en vacances, depuis le temps qu'on attend ça! Mis à part le petit con de tout à l'heure, et l'incident du resto, j'ai retrouvé Asa, et ça c'est GENIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAl! J'attend demain avec impatience!
Le tueur haussa un sourcil. Qu'est ce que cet allumé faisait dans sa chambre? Et à qui parlait il? Il risqua un coups d'oeil rapide par dessus le canapé avant de se remettre aussitôt à couvert, retenant un juron.
"Raph Hadéus! Qu'est ce que ce flingueur psychopathe de Blitzness fout dans ma chambre!? Si c'est une blague de Louis, ça va chier à mon retour! Enfin si je rentre un jour..."
Sur la liste de ses cauchemar, se retrouver bloqué dans une chambre d’hôtel avec un capitaine de Blitzness surpuissant sans explication valable obtenait au moins le top 10. Voir le top 5. Et le fait que le capitaine en question soit en pleine discutions avec un lapin en peluche ne le rassurait pas beaucoup.
"Il faut que je me barre d'ici... Dans le genre rapide."
Le tueur examina ses options. Il y avait bien la solution de sauter du balcon, mais la baignade après 30 mètres de chute libre sur les rochers coupants ne le tentait pas vraiment. Le schizophrène était entre lui et la seule autre sortie... Et tout bien considéré il préférait encore la baignade en eau salée à une confrontation avec lui. Il lui restait une autre solution mais pour ça il devait ouvrir la porte fenêtre... Il rengaina lentement et en silence son pistolet et tira sur la mollette de sa montre trois petits coups secs, libérant le filin en acier qui y était accroché. S'en servant comme d'un grappin, il lança le câble pour accrocher le loquet de sa cible avant de tirer un coups sec. La poignée coulissa en silence... Depuis le lit, le capitaine n'avait rien dû remarquer... Le tueur n'attendit pas de le vérifier et bondit sur la terrasse, enjamba la rambarde avant de se laisser tomber dans le vide, puis se raccrocha in extremis au plancher avant de faire le grand plongeon. Le tueur était maintenant suspendu au dessus du vide, tenant son sac d'une main et se maintenant en l'air de l'autre. Une situation délicate si l'on ajoutait le fait que le propriétaire de la chambre venait vers la porte fenêtre... Varig retint un juron. Avait il remarqué quelque chose? Après tout c'était un combattant de premier ordre... Mais non, il referma simplement la porte fenêtre sans remarquer les doigts gantés du tueur sur la terrasse.
Soulagé, Varig raffermit sa prise et imprima à son corps un mouvement de balancier pour lancer son sac sur la terrasse d'à côté. Le lourd bagage décolla, passa par dessus la rambarde et tomba au sol. Un tir parfait... Le tueur continua de se balancer en accentuant le mouvement à l'aide de sa deuxième main, et suivi la même trajectoire pour atterrir sur la terrasse de la chambre voisine. Il se redressa et rajusta ses lunettes, satisfait de sa "sortie discrète".
-Ouf, je l'ai échappé bell...
Son regard accrocha d'abord la mallette pleine de sachets de poudre blanche sur la table. Puis le Uzi posé à côté. Puis les trois hommes qui le fixaient avec étonnement.
-... Et merde. Je hais les vacances.
Le "combat" fut court et silencieux. Les trafiquants de drogue (ou négociants en plâtre vraiment très très soupçonneux et bien armés) tentèrent de saisir leurs armes. Le tueur se fléchit pour saisir des couteaux de lancé dans ses bottes. Les lames filèrent dans la gorge des deux plus proches tandis que le tueur roulait en avant. Quand le dernier mafieux pointa son arme, il n'y avait plus personne sur qui tirer. Varig était déjà derrière lui... La lame rétractile lui traversa la nuque avant de ressortir par sa gorge. Le tueur l'accompagna doucement dans sa chute avant de se redresser et de contempler le carnage durant de longues secondes.
Enfin il lâcha en guise de conclusion:
-Je hais les vacances.
Sayuri Kiirohime 侍 Dark Vixen - Kitsune Shinobi 侍
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Dim 19 Aoû - 15:47
Et bien voilà, le concours écrit touche à sa fin avec le poste de Varig et vos bons juges se sont hâtés de faire les notations du concours. Je vais donc vous donnez le classement en reverse mode, du dernier au premier. Avant toute chose, je remercie tout ceux qui ont participé et je donne un mention à Neo et Ao qui ont boostés avant leur vacs pour poster et Varig qui a fait ça entre deux tartines, si on peut dire. Je respecte votre vivacité devant votre engagement, vraiment.
Mais je ne vous fait pas plus mariner... Voici le classement.
En septième position... Eriel avec la note de 53/100 !
Originalité 21/40 Qualité 19/40 Présentation et homogénéité 13/20
Ton texte était assez marrant, on peut aussi dire que c'était original... D'un point de vu personnel la narration en noir, ça te mange les yeux. Pas mal de fautes bêtes aussi. outre ceci une grosse bête noire m'a gênée dans ton texte, l'absence pure et dure de logique. Une femme qui veut te livrer et qui d'un coup t'offre des truc, normal ! Je vais aller m'asseoir souvent sur des fontaines moi, je trouverai le grand amour. Autrement j'ai bien rit le coup de la canne à pêche est un gros cliché de manga, comme le coup du requin, mais c'était bien placé, so nice. Bravo à toi malgré tout !
En sixième position arrive.... Aokira avec une note de 59/100
Originalité 24/40 Qualité 24/40 Présentation et homogénéité 11/20
J'ai personnellement beaucoup aimé l'idée du Jet, c'est un grand classique des vacance, mais c'était bien raconté et sympa a suivre. Beauuuuuuucoup de fautes identique la plus récurant est surement => 'Tu peut' Autrement, ton texte était agréable, quelques clichés assumés, comme la fin avec le voleur à la tire. Bien joué à toi.
En cinquième position.... Varig, avec une note de 67/100
Originalité 27/40 Qualité 29/100 Présentation et homogénéité 11/20
Un texte agréable, un peu trop de répétition sur le fait de détester les vacances de mon point de vu, mais c'est l'essence même de ton perso. Je ne cache pas m'être plié de rire avec la citation de Raph.... Juste celle-là quoi... XD Bravo à toi ! T'as géré malgré le faible temps que tu as eu.
Quatrième... Neo ! Avec une note de de 68/100. Tu rates de peu le podium.
Originalité 24/40 Qualité 31/40 Présentation et homogénéité 13/20
Un texte assez sympa, tu as aussi eu le dur travail d'ouvrir le concours, je t'en félicite, car c'est pas facile de poster en premier dans ce genres de situations. Je m'attendais à voir l'horrible cliché do volley, mais non, du badminton, ça m'a cloué sur place... Je n'ai pas grand chose à te reprocher dans ce texte, c'était compétitif, félicitation.
Car oui en effet.... La troisième place revient à Alwine ! Avec la note prévue par le calendrier maya pour elle.... 69/100
Originalité 25/40 Qualité 30/40 Présentation et homogénéité 14/20
Bon outre cette note qui te colle parfaitement. On retrouve les même soucis, les paragraphes sont parfois trop gonflés, on perd en dynamisme c'est bien dommage car la qualité est très bonne. Bon après le coup de la plantureuse jeune femme qui se fait traîner en partie de volley.... x_x heureusement que c'est Alwine et que ça a tournée de façon originale. Bien joué à toi !
Et maintenant les deux du podium.... Vous voulez savoir hein.... Et bien en seconde place se trouve..... Ah je vous ai déjà raconté la fois où j'ai mangé des chips ? J'ai acheté un paquet vico et j'ai mangé les chips, elles étaient bonnes, mais un peu trop salées, en même temps c'est des chips. Bref, à la seconde place se trouve... Lock avec la note de 73/100 et à peine devant, Raph en première place avec la note de 74/100
Originalité 32/40 Qualité 31/40 Présentation et homogénéité 10/20
Je dois dire que ton texte était très difficile à lire en un coup, il m'a fallu relire plusieurs fois pour comprendre, c'est un style comme un autre et un pari risque. Pari payant puisque tu décroches cette seconde place. Bien joué à toi !
Originalité 32/40 Qualité 29/40 Présentation et homogénéité 13/20
Bon tu nous auras bien fait rire, c'est un fait. Comme je disais au tout début, éclatez-vous en écrivant et vous verrez les résultats, je ne l'ai pas dit au hasard. Car celui qui s'est le plus lâché, gagne o/ D'ailleurs note que c'est le 13/20 qui te fait gagné, comme quoi il ne fallait pas négliger la présentation. Félicitapation à toi ! Tu remportes ce concours !
Tu as gagné...
Une nuit torride avec Yukai =D
Plus sérieusement, je parlerai des récompense lundi soir ou mardi, avec Dial. Encore merci à tous les participants et bravo à vous ! C'était des textes super.
Sayuri Kiirohime 侍 Dark Vixen - Kitsune Shinobi 侍
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Ven 24 Aoû - 20:59
Bon en principe les doubles posts c'est à éviter, mais là ce message doit pas être loupé. Donc voici comme attendu les récompenses.
Le premier, Raph, obtient:
Trophée en toc du concours écrit << Un trophée obtenu en gagnant le concours écrit. Il n'est pas en vrai or, c'est du toc et il ne sert à rien d'autre que prouver votre victoire. >> Prix : 1 Penas
Ainsi que la somme de: 1500 penas
---------------------
Lock, à la seconde place obtient:
La somme de 1000 penas
---------------------
Alwine à la troisième place obtient:
La somme de 500 penas
----------------------
Pour tous les autres:
200 penas de consolation pour tous les autres participants !
Encore merci à tous. \o/
Invité Invité
Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Ven 24 Aoû - 22:45
Wow, ça en fait une somme !
Yukai ♥ Sucrophile ◘ Kikoo ○ Dragon Fan ♥
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Sam 25 Aoû - 12:07
Et le jury à rien eu ?
Ellianne Carpophorus ♠ Apôtre du Chaos ♦ Petite fée joyeuse ♥
Messages : 4281 Date d'inscription : 05/08/2011 Age : 30 Localisation : Quelque part ♥
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Sujet: Re: CONCOURS ÉCRITS Sam 25 Aoû - 12:32
Nan, fallait participer, feignasse
Varig Atorias ♟ Tueur indépendant ~ Conspirateur à ses heures perdues... ♟
Messages : 2361 Date d'inscription : 17/09/2011 Age : 31