CONCOURS 04

Et voilà nous somme bientôt en mai alors voilà le prochain concours un peu en avance ! Comem d'hab, vous aurez le règlement et le thème ici.

Le concours prendra fin lorsque...

La date d'échéance arrivera... Le 31 Mai. Dans un mois donc.
Ou bien... Lorsque tous les inscrits auront postés.

Vous l'aurez donc compris, vous avez largement le temps d'écrire... Mais afin de ne pas perdre un temps inutile, si tout le monde à posté dans 15 jours, nous n'allons pas vous faire attendre quinze jours supplémentaires pour rien. Ensuite vient le règlement et les modalités, points par points

Encore une fois, j'ai confiance en vous, mais le texte doit être de vous et de personnes d'autre. Je fixe cette règle par principe mais je sais que personne va la transgresser.
Soyez bons joueurs, moi et Yukai allons être parfaitement neutres envers vous et opposés envers nos jugements respectifs, sans doutes. Donc pas de ' Il a gagné parce ... ' ou autre.
Attention avec les textes longs. Dans un texte trop long il y a plus de bons points mais aussi plus de mauvais points. Inversion dans un texte trop court il y a moins de mauvais points, mais aussi moins de bon point. Soyez très malin avec la longueur choisie.
Vous jouez bien sûr VOS perso. Vous pouvez faire apparaître des PNJ de votre invention, ou des PJ avec leurs autorisations.
Le plus important... Amusez-vous. Certes y'a une récompense à la clé, mais avant tout le but et de s'amuser à écrire, il serait dommage de taper comme une machine dans le seul but de gagner... Faites un texte qui vous plait écrivez-le avec inspiration, même si vous ne gagnez pas, ce n'est pas grave tant que le plaisir est là.

Ensuite... Le plus important, bien sûr, je pense que vous attendez surtout de savoir dans quel délire on vous envoie.... Et bien le thème est très simple et libre et va faire travailler votre imagination puisqu'il s'agit de....

Un rp dans vos rêves.

Pourquoi ce thème ? Et bien car il vous permet d'être libre tout en étant difficile, car si le rêve n'est pas assez original et trop classique, il sera assez difficile de gagner et s'il est trop WTF, ce ne sera pas original non plus. Autant dire que c'est libre, mais assez tendu. Soyez inventif et décrivez ce que serait un rêve de votre perso ! A la suite, le barème que moi et Yukai utiliserons

Originalité / 20
Qualité /20
Présentation et homogénéité / 10

L'originalité sera l'un des critère les plus sévère... Mais je ne vous donne pas de précisions, à vous de tenter de faire quelque chose de séduisant qui saura vous faire valoir une bonne note.

La qualité parle d'elle même, c'est le plaisir à lire le texte, donc tout ce qui va avec, syntaxe, fautes qui écorchent les yeux et caetera. Nous seront plus soft la-dessus, mais je vous conseil de vous relire.

Présentation et homogénéité là c'est des points bonus, la façon de disposer vos espaces, vos possibles dialogues, de doser les choses et j'en passe... Ces points là peuvent faire la différence alors faites attentions.

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Et comment allons nous procéder ? C'est simple moi et Yukai alors lire les textes SÉPARÉMENT, afin de ne pas nous influencer... Nous ferons donc chacun une note sur 50... Avant de les additionner pour un total de 100 points... Ce qui donnera votre note finale. La plus grande note sera celle qui nous aura bluffé moi et Yukai sans que nous nous concertions. C'est pourquoi TOUT LE MONDE à sa chance.

Donc finalement je vous dis bonne chance et à vos claviers !

Une journée banale à Ethera, dans le noir… Ah oui, nan c’était le dernier concours ça ! Bon, globalement l’histoire commence dans le même endroit sauf que cette fois-ci, en plus d’être dans le bureau de Raph, c’était… Dans son placard ! Que le jeune homme allait commencer son aventure avec sa fidèle peluche, Panpan. En effet, celui-ci était en train de pratiquer l’une de ses plus puissantes techniques, utilisable uniquement en duo… Celle de l’endormi éternel ! Il s’était planqué là afin d’échapper à ses devoirs de capitaine, comme d’habitude quoi, mais aujourd’hui, ses rêves étaient particulièrement intenses, voir presque réels…

L’ex-Tri volait dans le ciel de l’océan et s’amusait plutôt bien avec Panpan jusqu’à arriver devant la tour de la lance, celle que de nombreux aventuriers avaient voulu gravir afin d’obtenir richesses et puissance, mis-à-part que personne ne se rappelait ce qu’il s’y passait en en ressortant. Le jeune homme, ne se rendant pas compte qu’il était dans un rêve entra dedans afin de voir ce que celle-ci renfermait. Soudainement, les portes se refermèrent sur lui et une voix éthéré se mit à résonner dans le hall.

« Toi qui entre en ces lieux, veux-tu braver les quatre étages de la tour des cauchemars ? »

« Euuuh, comment ça se fait qu’il y’a que quatre étages vu la taille de la tour ? »

« Teuteuteut ! Répond à ma question et n’en pause pas petit insolent ! »

« Euh ouais mais b…»

« TA GUEULE ET MONTES LES ÉTAGES ! »

Raph tomba à la renverse en entendant le cri, puis alors qu’il allait partir, il réalisa que les portes étaient fermées. Soit ! Il n’avait plus d’autre choix que de faire ce que lui disait la voix et se mit à avancer, entrant dans un ascenseur qui partit tellement vite qu’il le colla au sol, et l’envoya valser au plafond quand il arriva au second étage. Voilà donc pourquoi il y en avait aussi peu ! C’était juste que le sol faisait cinquante mètres d’épaisseur à chaque fois ! Mais à quoi avaient donc pensé les architectes ? Même à la B-Corp on faisait mieux !

Il pénétra dans la première salle… Pourquoi utiliser le mot pénétrer dans le cas présent ? Et bah car c’était le contexte ! Une seule chose était présente dans la salle… Un cristal pointu, en plein milieu avec une bouteille de lubrifiant juste à côté. Enfin, une seule chose, Raph le croyait avant que deux Teremundos ne lui sautent dessus. Il les reconnut aussitôt : c’étaient les Teremundos de la fistinière qu’il avait tué à Giant Mantra Miriam alors qu’il poursuivait Yuuri… Et ces deux-là étaient de retour pour se venger et le violer ! Une musique se mit soudainement à retentir…

« Gaspar, prépare le cristal, j’attrape notre petit copain ! »

« A moi! A moi! A moi! »

« Hey les gay, j’vous dérange? »

Suite à cette provocation, le dénommé Balthazar sauta au combat avant d’arriver devant Raph et de dégainer une arme tout droit sortie de Saint Row… Un gode michet bleu, autant dire que celui-ci avait trouvé quelque chose qui lui convenait parfaitement à l’image de Yukai avec son sucre d’orge. Il ne restait qu’à espérer que celui-ci ne faisait pas également sortir des choses de son membre viril qui devait être bien atrophié en vue de son âge.

Raph réalisa cependant en voulant dégainer qu’il n’avait strictement aucune arme, mis-à-part… Des boules de pétanque dont un étui venait d’apparaître. Il remarqua un regard lubrique de son adversaire alors qu’il les sortait de leurs étuis, le jeune homme ne comprenant pas pourquoi les lui balança tout simplement à la gueule, le faisant reculer, puis reculer encore et encore avant de tomber la tête la première sur le cristal en s’empalant dessus à l’image de l’ancien lieutenant de la section douze, sur un cure-dent ! Le premier problème de réglé, Gaspard se rapprocha de Raph et avant que celui-ci ne puisse attaquer prit la parole.

« Imagine que je te retiennes prisonnier et que sur une chaise il y a un gâteau, alors que sur l’autre il y ait MON ZIZI QUOI ! Tu dois t’assoir sur l’un et manger l’autre, tu choisis quoi ? »

« YATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH »

Pour le coup, s’en était vraiment trop pour Raph et celui-ci sauta sur son adversaire, se mettant à le tabasser à main nues jusqu’à ce que son cadavre ne ressemble plus à rien. Il continuait cependant encore de s’acharner dessus, poussant des hurlements primaires et lançant une véritable tripotée de Quasars afin qu’il ne reste plus une seule trace de l’existence de ce monstre. Et enfin quand tout fut fini, il ne lui restait plus qu’un problème à régler… Ce cristal et ce pot de lubrifiant.

Il s’en approcha en marchant, une boule de pétanque dans chaque mains, et poussa le cadavre de Balthazar du pied avec un geste de dégout puis regarda le cristal droit dans les yeux… Ah non il n’en a pas, donc bah il regarda le cristal tout simplement, le fixant dans sa globalité.

« C’est entre toi et moi maintenant… »

L’ex-Tri lui envoya un puissant coup de pied… Avant de tomber par terre en réalisant qu’il était beaucoup trop dur et qu’il venait de s’exploser son peton droit. Il se mit alors à lancer les boules de pétanque dessus en espérant que ça le casse… Avant de finalement comprendre que la sortie était déjà ouverte et qu’il avait déjà gagné. Il se gratta la tête en sifflotant puis s’y dirigea alors que Panpan faisait un facepalm sur son épaule. Une musique se mit alors à résonner.

« Bien joué, tu as bravé la salle de la fistinière de mithril, un élégant mélange entre une épreuve du labyrinthe et du culte de la chapelle Fistine de Miriam. Tu peux désormais accéder à la seconde épreuve.»

Raph soupira… A quoi rimait ce petit jeu ? Enfin bon, pour pouvoir sortir d’ici, il devait continuer sa fabuleuse ascension. Il entra dans le second ascenseur qui lui fit subir le même manège que précédemment, manquant de le faire vomir quand il en sorti, alors que Panpan lui ne marchait pas droit. De nouveau, il pénétra dans la nouvelle salle qui l’attendait, avant d’apercevoir un petit groupe de vieux sur un terrain de volley. Une grand-mère s’avança pour prendre la parole.

« Te revoilà beau brun ? Tu viens chercher bonne pitance avec nous ? »

Une bonne minute s’écoula, Raph semblait pris dans une grande réflexion, puis au bout d’un moment il se dirigea vers eux avec un grand sourire.

« Vous êtes qui ? »

Les cinq vieux tombèrent à la renverse, puis de la bave se mit un peu à mousser au niveau de leurs bouches… Tous morts d’une crise cardiaque, et cet évènement suffit à faire tilter Raph. C’était leurs adversaires à la finale de volley avec Asa à Grandia Coquilla, et la vieille femme qui venait de parler avait tenté de bouffer sa petite copine… Comme quoi l’histoire se répétait ! Et en tout cas, il n’aurait même pas besoin de braver. La précédente musique retentit de nouveau.

« De nouveau tu as franchi cette épreuve avec brio, je t’en félicite. Tu vas pouvoir commencer à affronter tes véritables ennemis… Ton prédateur naturel, mais je te laisse partir à la conquête de la tour ! Va ! »

« Hey, vous pourriez changer la musique ? Genre mettre une musique de Pokémon, ou même de Mario j’sais pas moi ! Mais pas du Final Fantasy, c’est vraiment trop cliché quoi ! Pis aussi, vous pourriez ralentir l’ascenseur ? J’vais gerber si ça continue ! »

« CESSE DE TE PLAINDRE ET RETOURNE ME DIVERT…AFFRONTER TES ENNEMIS ! »

Le jeune homme soupira et se dirigea une nouvelle fois vers la montée de la mort comme il allait désormais la surnommer. Bizarrement, la voix semblait l’avoir écouté et l’ascension se fit douce, toute douce… Et mit un interminable moment à se faire, si bien que Raph en finit par jouer à la marelle avec Panpan… Avec quoi comme ustensiles me direz-vous ? Et bah des jouets en cotons fabriqués par sa peluche ! Fallait bien s’occuper quand même.

Au bout d’un moment celui-ci se mit quand même à accélérer… Accélérer… Accélérer et encore accélérer, allant beaucoup plus vite que précédemment et faisant hurler le jeune homme de peur, avant de se stopper brutalement comme d’habitude et de projeter l’ex-Tri au plafond, ne l’assommant pas puisque c’est un rêve ! Comment faire tomber dans les pommes quelqu’un alors qu’il dort déjà ? Difficile me direz-vous ! Le jeune homme se redressa puis entra dans la nouvelle salle, avant de…

« OH PITAING DE BOUDIOU DE BOURDEL, EN ARRIEEEEEEEEEEEEERE »

Raph avait tenté de retourner directement dans l’ascenseur en voyant ce qui l’attendait, mais celui-ci s’était désespérément fermé comme s’il voulait le troller en beauté. Panpan affichait un air consterné alors que le capitaine voulait s’enfuir comme un petit bébé à la simple vision de ce qu’il y avait dans la salle : une peau de banane, la voix n’avait pas menti, son prédateur naturel l’attendait ici… Raph se retourna et eut un frisson sur ce qu’il voyait.

La peau de banane précédemment présente était en train de grandir, puis de se transformer… En Teremundo ! Le jeune homme était tétanisé par un sentiment assez proche de la rage et de la peur… Appelons le la rape ! Alors le capitaine, toujours dominé par la rape se lança à l’assaut du monstre qui lui envoya un rayon de peaux de bananes et le fit glisser sur toute la longueur de la salle. Le combat allait s’annoncer épique, digne des plus grands films de combats !

« Je te vaincrais Tere-Banane ! Pour la paix dans le monde, et pour te faire en banana-split, Mwahahaha ! »

Le jeune homme s’arma… Cette fois-ci d’un chalumeau ainsi que d’un pot de glace à la vanille ?... Le labyrinthe se foutait décidément de sa gueule au plus haut point, à croire que s’en était Yuuri qui tenait les rênes et qu’il s’amusait à le pourrir jusqu’à la sortie. En attendant, l’affrontement battait son plein, Raph n’arrêtant pas de trébucher dans tous les sens, et le Teremundo flambait de plus en plus. Cependant, celui-ci semblait mener un véritable baroud d’honneur.

Alors que Raph glissait sur une peau particulièrement vicieuse et qu’il se relevait, alors que le Tere-Banane essuyait de la glace qui coulait, ils se rapprochèrent jusqu’à arriver nez-à-banane, dans un véritable duel d’idéaux, de pensées, pour la survie de la planète ! Raph glissa, mais dans un ultime mouvement alluma le chalumeau et fit totalement cramer son adversaire dans un cri de joie. Il fit ensuite exploser le peau de glace qui retomba en plusieurs boules qui entourèrent le cadavre de la peau de banane flambée.

« Après tant de moments passés à les redouter… Je viens d’en vaincre une, pour la première fois… »

L’ex-Tri tomba à genoux, puis tenta de regarder le ciel avant de réaliser qu’il était à l’intérieur. Il voulait pleurer pour faire comme dans les films avec le héros qui réussit enfin la tache de sa vie mais n’y arriva pas non plus, puis soudainement, une nouvelle musique retentit, différente cette fois-ci des précédentes ?

« Bien héros, désormais tu vas affronter la dernière épreuve, et très certainement la plus difficile… Et enfin tu pourras me rencontrer ? »

« Mais j’m’en fous, j’veux juste sortir d’ici moi ! »

Le jeune homme entendit soudainement un rire diabolique, puis il fut emmené par une sorte de tapis roulant vers le prochain ascenseur, la panique le prenant, il ne pensa même pas à bouger et à se décaler sur le côté pour ne plus se mouvoir contre sa volonté. Puis lorsqu’il pénétra dans la petite pièce, le cauchemar commença. Des départs en fusée, des arrêts, et ainsi de suite jusqu’à ce que tout finisse par cesser et que Raph se fasse expulser par un violent art occulte du vent, puis ne marche pas droit jusqu’à la moitié de la salle.

« Mémo à moi-même… Quand je suis prisonnier, arrêter de me foutre de la gueule de mes geôliers… »

Il trébucha, et alors qu’il tentait de se relever, son regard croisa celui d’une jeune femme au visage plutôt agréable, mis à part que celle-ci affichait un regard sadique. Il la reconnut aussitôt, sa secrétaire était ainsi donc le boss final du donjon ! Il releva en vitesse et se plaça au garde-à-vous, ne voulant absolument pas l’affronter, un rapide coup d’œil lui fit remarquer que derrière elle se trouvait un bureau avec une pile de documents. Celle-ci lui faisait signe d’aller les remplis, mais actuellement, il se sentait puissant… Il avait vaincu ses pires ennemis, et celle-ci allait bientôt être battue elle aussi !

« Non. »

« Comment ça non ? »

« Bah non, j’ai pas envie, s’tout ! Si t’es pas contente, bah on le joue à pierre-feuille-papier-ciseau ! En trois manches !»

Bon, feuille et papier c’est la même chose mais on va pas l’dire ! En attendant, le jeune homme s’était mis en position, plus concentré que jamais et le duel commença. La tension était à son comble quand Raph perdit la première manche, une feuille contre un ciseau… Ca ne faisait jamais long feu ! Cependant il remporta la seconde manche sur un pur coup de chance avec une pierre contre un ciseau ! Comme quoi cette débile jouait toujours la même chose, ça n’allait pas casser trois pates à un canard !

« Nous allons voir de nous deux qui a le plus de volonté… »

Ils comptèrent jusqu’à trois, puis le temps se figea… Raph allait faire la feuille, tandis que la secrétaire faisait une nouvelle fois les ciseaux, battant le jeune homme qui n’aurait jamais pensé qu’elle jouerait une nouvelle fois de cette manière, cependant n’oublions pas un important acteur… Panpan ! Celui-ci sauta sur la main ouverte de Raph et l’ex-Tri comprit ce que son compagnon voulait faire.

« PANPAN ! Il bat les ciseaux, puisqu’il se reconstitue à chaque fois, M’ahaha ! »

La femme resta de marbre pendant bien dix secondes jusqu’à finalement s’incliner et aller au bureau pour travailler et faire le boulot de Raph pour ses dix prochains rêves ! Il avait définitivement battu ses adversaires et triomphé de la tour.

Il se dirigea vers la sortie pour arriver sur le toit de la tour, voyant l’océan tout petit, il se sentait sur le sommet du monde, comme une sorte de roi. Il entendit alors un bruit, une femme se dirigeait vers lui… C’était la chef de toutes ses secrétaires qui arborait un sourire gentil pour une fois, celle-ci s’inclina.

« Bien… Tu as donc triomphé de toutes ces épreuves, désormais tu peux te reposer et admirer le paysage ici… Jusqu’à la fin de tes jours ou alors me suivre et sortir d’ici. »

« Ouaaaais, j’veux juste me casser depuis le déb… »

Un regard noir de celle-ci suffit à le faire taire et alors qu’ils s’approchaient du rebord de la tour, celle-ci lui fit signe d’approcher avant de le prendre par les épaules et de coller son nez au sien, si près qu’il pouvait sentir son souffle contre son visage. Une situation bien flippante pour le jeune homme qui sentait que quelque chose clochait.

Soudainement, il vit un sourire sadique apparaître sur son visage alors que celle-ci le poussait dans le vide, et qu’il hurlait, avant de tomber dans une pièce, entouré de piles de papiers. De la sueur coulait dans son dos alors qu’il comprenait ce qui lui arrivait et réalisait qu’il était enchaîné et n’avait que pour seul compagnon un stylo, Panpan ayant disparu.

« Non… NON… NOOOOOOOOOOOOOON … »

Raph inspira violement, et se réveilla en sursaut, hurlant. Puis il entendit des bruits de pas agités jusqu’à ce qu’il voie le placard s’ouvrir et sa secrétaire le regarder avec un regard carnassier… La précédente secrétaire qui l’avait jeté dans le vide, celle-ci arborait le même sourire sadique que précédemment et tenait un stylo dans sa main. D’autres femmes se situaient derrières elles, souriant elles aussi en prévision de ce qu’elles allaient faire subir à Raph… Mais ça, c’est une autre histoire. M’AHAHAHA PHRASE BIEN CLICHÉ POUR FINIR !

[J’espère que le RP vous plaira autant qu’il m’a plu à écrire, bonne chance aux autres \o/]

Invité

Nina ouvrit subitement les yeux. On venait de lui lancer un sceau d'eau directement dans le visage. Bien sûr, je parle littéralement du sceau. Elle reçut le récipient dans le front. La pauvre cuisinière lança un regard vers son agresseur. Ce n'était nul autre que le jeune Yukai. Ce dernier affichait un regard sévère et était habillé d'une drôle de façon. Il enfilait une casquette ainsi qu'une paire de jogging et un sifflet était attaché à son cou. D'ailleurs, il utilisa ce même sifflet pour créer un bruit assourdissant. Puis, il beugla à pleins poumons.

« ESPÈCE DE GROSSE PARESSEUSE! ON A QUE QUELQUES MINUTES POUR FAIRE DE TOI UNE VÉRITABLE CHAMPIONNE... ALLEZ, AU BOULOOOOOOOOOOT ! »

Décidément, le gamin affichait un caractère qui ne lui était pas familier. Mais, la jeune femme décida tout de même de suivre ses consignes tout en gardant un certain égard. Ainsi, notre vaillante capitaine se retrouva à faire plusieurs séries de pompes, des sprints, des redressement assis et à donner de puissants coups sur un sac de frappe. De son côté, le gamin aux cheveux jaunes s'empiffrait de sucreries tout en lançant des insultes.

« ALLEZ, PLUS VITE MORUE ! TAPE PLUS FORT, TUPUH ! TAYTROPNULLE ! »

Bref, rien de très recherché... Nina ne comprenait toujours pas pourquoi elle s'occupait à tant d’exercices. Puis, le caractère du bras droit commençait sérieusement à l'énerver. Elle s'approcha du gamin en lui lançant un regard noir, prête à lui régler son compte. Mais, avant qu'elle n'eut le temps de lever le moindre petit doigt, Yukai se jeta sur elle. D'ailleurs, celui-ci laissa échapper quelques larmes.

« Enfin, l'élève surpasse le maître... Tu es enfin prêtes ! ALORS, ÉCLATE-LE GROSSE MAYRDE ! »

Avant qu'elle ne puisse réagir, le gamin lui donna deux gants de boxe et un bon coup de pied au postérieur. Suite au choc, notre cuisinière s'envola à une vitesse inimaginable. Tandis qu'elle était propulsée dans le ciel, elle s'équipa des gants sans trop savoir ce qui l'attendait. Après un certain temps qu'elle ne put identifier, elle commença enfin à retomber. Elle s'écrasa face première contre un sol plutôt solide.

« VEUILLEZ ACCEUILLIR NOTRE PEMIÈRE COMBATTANTE ! NINA DENZY, L'INCROYABLE CUISINIÈRE AUX POINGS ENFLAMMÉS ! »

La pauvre femme leva difficilement la tête. L'homme qui venait de parler se trouvait juste devant elle. Il possédait des cheveux entièrement blonds, des dents trop blanches et une voix bien trop énervante. Elle semblait l'avoir déjà vu quelque part. Mais, la cuisinière ne s'attarda pas sur ce point. Elle se remit sur ses deux jambes et put apercevoir l'endroit où elle avait atterri. Elle se trouvait présentement sur un ring typique des combats de boxe ou bien de lutte. Une foule composée de centaines et de centaines de personnes applaudissait notre nouvelle arrivante. Elle prit bien vite goût à toute cette attention et leva les bras bien haut dans les airs en souriant.

« Et maintenant, notre deuxième combattant s’apprête à entrer sur scène. Il n'a jamais perdu un seul combat à ce jour... VOICI JEAN-JAQUES, LE PLUS CHARISMATIQUE DES BOXEURS ! »

Nina tourna aussitôt les yeux vers l'homme qui serait très certainement son adversaire à en juger par les derniers événements. Aussitôt son regard s'enflamma. L'individu qui approchait n'était pas tout à fait un homme. Il était définitivement son pire ennemi. Jean-Jaques était une... truite ! Il était de taille humaine et enfilait des short. Deux de ses nageoires étaient équipées de gants de boxe. La présence de cet être commençait à rendre notre cuisinière de plus en plus furieuse. Elle détestait les poissons plus que tout. Ils étaient une menace pour le monde entier. La capitaine se devait d'anéantir cette bête repoussante. L'être à nageoire monta à son tour sur le ring.

« BluBlu. »

Le poisson émit ce simple son et fut applaudit par la foule toute entière. Ils semblaient tous être sous le charme de cet être maléfique. Nina n'avait aucune seconde à perdre, elle devait les débarrasser du mal, coûte que coûte.

« Alooooooooors, le grand combat tant attendu peut enfin commencer ! À go, vous pourrez massacrer votre adversaire... UN... DEUX.... TROIS.... GOOOOOOOO ! OHYEAH BABY ! »

Nina se précipita à pleine vitesse vers son adversaire et lui asséna un violent coup de poing entre ses deux yeux. L'ennemi revola quelques mètres plus loin et tomba violemment au sol. Jean-Jaques était mort.

Surprise, la jeune femme regardait le poisson avec curiosité. Ces bestioles laissaient toujours croire qu'elles étaient plus fortes qu'elles ne l'étaient réellement. Mais, elle venait tout de même d'éliminer un poisson. Fière de son coup, elle leva encore une fois les bras dans les airs s'attendant à recevoir une seconde vague d'applaudissement. Mais, un silence lourd s'était installé. Aucun bruit n'était perceptible. Personne n'osait parler. Tous regardaient le corps de la victime avec un visage incrédule. Enfin, un jeune garçon se leva et pointa un doigt accusateur vers la boxeuse.

« Elle a tué Jean-Jaques ! »

Les spectateurs commencèrent à huer la pauvre femme et l'animateur lui lança un regard noir. On lui lança des déchets de toutes sortes. Nina ne comprenait pas comment on pouvait aimer un poisson à un tel point. Elle vit même quelques personnes déposer Jean-Jaques dans un magnifique cercueil pour ensuite le sortir du ring. Puis, les gens n'arrêtaient pas de traiter notre cuisinière de plusieurs noms affreux.

Soudain, une scène vraiment pas clichée se produisit. Les parents de notre combattante apparurent devant ses yeux en lui lançant un regard réprobateur. Puis, tous les habitants de son ancien village apparurent à leur tour en affichant le même regard. Nina ferma les yeux en espérant les voir disparaître. Lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, elle se trouvait seule sur le ring. La salle était vide et il faisait incroyablement noir. Elle vit Yukai approcher.

« Je n'arrive pas à y croire... Tu as tué Jean-Jaques... »

« Mais, c'est pas toi qui voulait que je l'affronte... ? »

« ... »

« ... »

Le gamin lui tourna le dos et disparut sans rien ajouter. Nina se retrouva seule dans le noir. Elle ne désirait pas vivre avec un tel remord pour le restant de ses jours.

***

La femme aux cheveux orangés ouvrit enfin les yeux. Elle s'était endormie dans la cuisine alors qu'elle préparait un tartare de saumon. Soulagée d'être enfin sortit de son rêve, elle se remit aussitôt à la tâche. Elle prit un large couteau de cuisine et commença à trancher les quelques êtres à nageoires. Mais, au même instant, ils ouvrirent tous la bouche et commencèrent à parler avec une voix grave et intimidante.

« Nina a tué Jean-Jaques, Nina a tué Jean-Jaques... »

Elle poussa alors un hurlement.

***

De nouveau, elle se réveilla. Désormais, elle était à la cafétéria et s'était endormie pendant le repas. Nina leva la tête et réalisa que son assiette était vide. À ses côtés se trouvaient plusieurs soldats de la B-Corp qui discutaient. La cuisinière était soulagée. Elle semblait être enfin sorti de son rêve. Elle écouta la discussion de ses compagnons avec attention.

« Ouais... Je comptais aller aux funérailles de Jean-Jaques cet après-midi. Paraît que Nina l'aurait tué. »

Puis, ils lui jetèrent tous un regard terrifiant. Encore une fois, la femme échappa un hurlement.

***

Pour une troisième fois, la capitaine se réveilla. Elle se trouvait dans son bureau et s'était endormie sur son divan. Elle tapota son visage et se pinça à mainte reprises. Le test s'avéra concluent, elle était enfin de retour à la réalité. Aussitôt, Yukai entra dans la pièce en faisant un vacarme incroyable. Il tenait une canne à pêche.

« BOUYAAAH NINAAAA ! Alors, ça te dirais d'aller pê... »

Il n'eut même pas le temps de terminer sa phrase. La cuisinière se leva et lui lança un regard noir. Elle le fit flamber sur place et lui donna un bon coup de poing dans le visage.

« JE N'AI TUÉ PERSONNE, PAUVRE ENFOIRÉ ! »

Le pauvre gamin revola quelques mètres plus loin. Mais, elle émit tout de même un large sourire de satisfaction. Elle était enfin de retour à la réalité. La cuisinière sortit de la pièce en marchant d'un pas triomphant. Un petit livreur se tenait à sa porte. Il lui tendit aussitôt une lettre et partit livrer le reste du courrier aux autres employés de l'entreprise. Curieuse, elle ouvrit l'enveloppe et son cœur s'arrêta aussitôt. Il y avait une photo. Une photo de Jean-Jaques. Celui-ci la regardait avec ses gros yeux globuleux. Quelques mots avait été écrit avec du sang humain. Elle les lit tranquillement.

« Je me vengerais, Nina Denzy. »

Notre pauvre capitaine laissa échapper un cri de terreur.

(Tiens, moi aussi je vais laisser un petit message! C'était un excellent RP Raph, et bonne chance pour la suite!

PS: J'ai même fait un dessin pour gagner plus de points! )
Spoiler:

Lorsque Martel s'éveilla, la première chose qu'elle aperçut... Fut le sable. Elle écarquilla les yeux, chassa un grain de sable de son nez et.... DAPHOQUE ? Elle se redressa vivement, puis contempla avec des yeux ronds ses mains, ses jambes, et le nombril qu'elle devinait à travers les vêtements qu'elle portait. Punaise, depuis quand elle avait... Un corps ? Elle se contempla pendant une bonne trentaine de secondes, avant d'admettre qu'elle... N'était plus une chaîne. Enfin, qu'elle avait retrouvé son corps d'origine en tout cas... Celui qu'elle avait avant le jour ou elle était devenue une chaîne.

- « ...Je sais pas ce qu'est ce bordel, mais c'est plutôt cool. », lâcha la chaîne devenue femme. Elle passa avec empressement une main dans ses longs cheveux rouges clairs, lâchant un juron parce qu'ils étaient beaucoup plus soyeux dans ses souvenirs, puis se rendit compte que quelque chose lui manquait. Aten. Ou était passé Aten ?

La rousse tourna la tête dans toutes les directions, jusqu'à apercevoir le corps inerte du second bras droit de la Blitzness Corporation, affalé de tout son long sur une dune. Apparemment, ils se trouvaient dans une espèce d'énorme désert, allez savoir pourquoi. Elle n'avait pourtant pas picolé la veille... De toute manière, c'était impossible. Avant, elle était encore dans ce corps de chaînes. Martel s'approcha d'Aten, et lui flanqua un coup de pied dans le visage pour qu'il se réveille.

- « Debout, crétin. J'veux que tu m'admires, c'est bien clair ? »

Le trentenaire ouvrit les yeux, et dirigea son regard de paumé vers elle. Puis sur les environs, puis encore vers elle. Il semblait... Complètement à l'ouest. Aten se redressa, et fit quelques pas maladroit. Martel claqua de la langue, impatiente.

- « Bon, tu vas le dire, que je suis magnifique, oui ou merde ?

- Je m'appelles Aten Déligati, et je suis un bon garçon.

- Gné ? »

Aten se tourna vers elle. Il ne semblait absolument pas choqué de la voir dans cet état. Ni de se trouver dans un lieu aussi incongru qu'un désert, en compagnie d'une femme qu'il savait être sa partenaire... Mais pas dans la forme ou il la connaissait. Au contraire, il commençait à marcher, apparemment sûr de sa direction.

- « Tu m'expliques ce que tu fous au lieu de me regarder ? Eh Aten ? Je suis ici. ICI ! BORDEL, TU VAS ME REGARDER, OUI ?

- Je suis premier de la classe dans mon école, et les professeurs sont fiers de moi. Mes parents m'ont offert un livre hyper trop bien hier, pour me féliciter. La vie est belle !

- ...Mais qu'est ce qu'il me fait, la ? OH LA VACHE ! »

Aten avait commencé à... rajeunir. De son apparence d'adulte, il rétrécissait, maintenant... Jusqu'à devenir un môme de douze ans. Ses vêtements avaient changés, aussi. Il était tel qu'il était le jour ou Martel l'avait croisé pour la première fois. Un trop gentil môme pas conscient des difficultés de la vie. Ce fut à ce moment que Martel commença à réaliser ce qu'il se passait...

- « Tu vas pas me dire que je suis dans sa tête... ? Putain, à quoi il rêve encore, lui ? »

Ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Une des conséquences possibles de leur techniques de fusions était que Martel avait tendance à squatter les rêves de son partenaire à son prochain dodo... Or ils avaient du l'utiliser pour détruire un Teremundo un peu coriace dans les Plaines Sombres il n'y a pas si longtemps... La chaîne contempla un peu piteusement son corps. Beuh... Dire qu'elle ne pourrait en profiter que pendant le temps ou Aten dormait... Monde de merde.
Ce fut le moment que choisit une grande roue pour jaillir du sol. Elle manqua de faucher Martel, qui par instinct s'était jetée sur le côté. Elle passa avec rage sa main dans ses cheveux. Ils allaient être beaucoup moins soyeux maintenant qu'ils étaient plein de sable.

- « Mais c'est quoi ce désert de merde ? Aten tes rêves sont...

- Aujourd'hui, je suis allé à la fête foraine avec ma mère, on s'est bien amusé, mais comme d'habitude... J'attends la fin, je veux monter dans la grande roue !

- Oh le con. »

Elle avait compris ce qui se passait. Ce n'était pas un rêve. C'était un cauchemar. Aten était en train de revivre les événements de son enfance par ce rêve. Il allait encore tirer une tête pas possible au réveil et être de mauvaise humeur pour la journée... Tch, elle n'allait pas laisser ça se faire, quand même ?
Il y avait un truc qu'elle avait eu le temps de comprendre, dans les anciens rêves. C'est qu'en temps que personne externe, elle avait le pouvoir de faire ce qu'elle voulait dans les rêves d'Aten. Et ça impliquait défier les lois-même de la logique. Aussi, elle n'eut aucun scrupules à matérialiser dans sa main un lance-roquette, qu'elle dirigea sur la grande roue avant que jeune-Aten ne monte dedans. Si elle avait bonne mémoire... C'était en redescendant de la grande roue que la scène avait dérapé. Donc si elle la pulvérisait avant ça... Elle tira. La grande roue explosa.

- « Et voilà le travaaaaail ♥ ! »

Jeune Aten poussa un hurlement devant la grande roue en flammes, et s'enfuit en courant, et en pleurant. Martel haussa les sourcils.

- « Heu... Oups ? C'est vrai que pour un gamin, ça doit être traumatisant de voir une jeune fille de toute beauté tirer au lance-roquette... Tch, si j'avais su qu'il était une telle chochotte. »

Elle grogna avec humeur, et partit à la poursuite de jeune-Aten. Qui avait encore une fois changé de forme. Maintenant, il était adolescent... Et son regard était déjà beaucoup plus mature qu'avant. C'était Aten tel qu'il était quand il était devenu son partenaire. Bon, alors... C'était quoi qui allait se passer, cette fois ?
Elle se posait encore cette question lorsqu'elle vit les deux personnes arriver. Heu... Elle les avait déjà vu. Mais ou, déjà ? AH OUI. Les parents d'Aten. Alors... Un des traumatismes de son enfance avait été que sa mère l'attaque, le tue... Et qu'il soit obligé de tuer son père. Alors... Bon, si elle les butait avant, ça devrait régler le problème, non ? Elle matérialisa sa forme de chaînes autour de son poignet, et étouffa un sourire sadique. Avant de projeter, telle une flèche, sa chaîne. Qui transperça la tête du père, puis de la mère. Voilà... Comme ça, celle-ci ne pourrait pas tuer Aten, et lui n'aurait pas besoin de tuer son père.
Avec un gentil sourire, elle se tourna vers Aten adolescent, qui, allez-savoir pourquoi, semblait... effrayé.

- « Voila, mon petit, tu n'as plus besoin d'avoir peur ! Je me suis occupé des méch... Enfin, de tes parents.

- GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Et il fondit en larmes. Bon sang, c'était quoi le problème avec ce gamin ? Elle se montrait gentille en éliminant les sources de son traumatisme, en l’occurrence ses parents, et lui chialait ? Si il fallait se préoccuper des dommages collatéraux quand on faisait une bonne action, maintenant... Ce fut a ce moment qu'elle se rendit compte qu'il avait repris son apparence « classique ». Autrement dit, son air de trentenaire, avec son costume classe qu'il avait la flemme de repasser, et sa cigarette à la bouche.
Et en train de se lamenter, comme d'hab, à genoux.

- « Je suis trop faible... J'ai encore une fois échoué à les sauver... Il vaudrait mieux que je meure... Comme ça, Martel pourra trouver un partenaire qui vaille le coup... »

La Martel en question ouvrit la bouche, puis la referma. Heu... C'est moi qui vient de les saigner, tes parents, tu sais ? Apparemment, il ne savait pas. Logique des rêves, il venait de la voir tuer ses vieux, mais il ne la jugeait pas responsable. Ou alors il n'avait pas conscience que c'était elle, au choix. Putain, mais c'est que c'est compliqué, ce monde sans aucune logique. Bon, dans le cas présent, ça l'arrangeait. Aussi, elle s'accroupit devant lui, et lui attrapa le menton pour le faire lever la tête.

- « Ecoute mon gars... je suis ta partenaire et jusqu'à présent, je n'ai jamais eu à me plaindre de toi, c'est bien clair ? Moi je t'aime bien, t'es fort, t'as la classe, et même si tu pues la clope, t'es mon partenaire. Compris ? »

Il semblait perturbé, encore et toujours. Eh ben, ses rêves étaient franchement pas rigolos. Bon, mais avec ce discours, elle devait l'avoir motivé...non ? Allez, quoi, elle avait même fait l'effort d'être gentille !

- « Non, tu mens, je suis trop faible ! Je... Je ne mérite même pas de...

- Toi tu... »

Ni une ni deux, Aten se mangea non pas une baffe, mais un solide crochet du droit, puissant au point de lui arracher une dent dans son rêve, et que sa bouche saigne. Puis elle lui chopa la tête entre ses deux mains, et lui roula une pelle virulente. Bon, en soi, le dernier acte n'avait rien de prémédité, c'était purement instinctif. Voir la bouche sanguinolente d'Aten lui avait donnée des envies, allez savoir pourquoi, et le goût du sang ajouté à la saveur du baiser rendait le tout assez... Appréciable. Ouais, heu fallait pas oublier que son but à l'origine était de transformer le cauchemar en rêve hein... Ce n'était qu'un moyen comme un autre. Et puis tant qu'elle était humaine, autant en profiter.
Elle se détacha de lui, et passa sa langue sur ses lèvres pour récupérer le sang dessus.

- « Bon. Alors, maintenant, tu la boucles, et tu te dis que ce baiser, t'as adoré. Dis pas le contraire, je le vois à ta gueule d'ahuri. DONC ! T'es joyeux, la vie et belle, et le rêve va pouvoir se finir. C'est bien clair ?

- Heu... Oui.

- Bon, alors, je vais pouvoir prendre ma commission sur mon travail impeccable. Tant que je peux profiter de ce corps avant de redevenir une chaîne, j'vais me gêner, tiens. »

Bon, normalement, elle avait les pleins pouvoir sur le rêve d'Aten, non... ? Alors elle n'avait plus qu'à en profiter. Aten s'était remis debout, et la regardait, le regard vide. Martel se concentra un instant et... La seconde d'après, son costume classique avait disparu, et à la place, il avait un uniforme de pilote d'avion, qui faisait tournoyer sa casquette au bord de son doigt.
Martel se mit à saigner du nez.

- « OUAH LA VACHE ! La suivante ! »

Cette fois, Aten se retrouva par terre, la tête reposant sur la paume, allongé. Il portait un jean extrêmement moulant, ainsi qu'une chemise partiellement ouverte. De sa main libre, il semblait grignoter son doigt d'un air tentateur. Le sang du nez de Martel commença à toucher le sol, tachant de rouge le sable.

- « Gyaaaaaaaaaah ♥ ! Maintenant... La tenue à froufrouuuuuuuuuus ! »

...

*************************************************

Aten s'éveilla en sursaut, en sueur, au son de son réveil. Pendant son sommeil, Martel s'était lovée contre lui, comme à son habitude. Le bras droit bailla, et se leva péniblement, complètement dans le gaz. Martel, mal réveillée elle aussi, se détendit, et ondula à la manière d'un serpent, pour chercher l'interrupteur et alluma la lumière.

- « Tu devineras jamais, Martel... », fit Aten en s'étirant. « J'ai fait un rêve complètement étrange cette nuit...

- Tu m'en diras tant... », lâcha la chaîne vivante avec une voix où on sentait... un rire étouffé perler.

[Bon, bah puisque c'est la coutume, je vous remercie d'avoir lu ce roleplay, je me suis vraiment plaisir en l'écrivant ! Félicitations à Nina et à Raph également, leurs roleplay m'auront beaucoup fait rire ! Bonne chance à tout le monde pour les résultats!]

Bonjour à tous. Ce texte est potentiellement +18 d'où le spoiler.

Spoiler:

Du coup j'en profite pour mettre mon HRP ici.
Tout d'abord je voudrais remercier le staff d'organiser ce concours ainsi que tous ceux qui participent à la vie du forum. Remerciement spécial à Raph et Varig qui m'ont généreusement autorisés à employer leurs persos. J'espère que le résultat leur conviendra.
Concernant l'histoire en elle même je m'excuse pour la présentation, légèrement entravée par le spoiler ^^"
Non le texte n'est pas en justifié, mais ça, c'est pour être cohérent avec le style de tous mes autres RP! Il y a plusieurs interprétations possibles dans mon histoire sur de multiples points donc j'espère que ceux qui parmi vous les chercheront y prendront du plaisir. Voilà ^^

La pluie tombait dru sur le toit, comme un martèlement continu, comme les pas d'une multitudes de petits lutins bien entraînés qui auraient tambourinés dessus en faisant une parade militaire. Peut-être que c'était ça d'ailleurs, tout était possible dans cet endroit, sous ce ciel orange masqué par les nuages vert pomme à travers lesquels perçaient quelques minces rayons du soleil violet qui dominait ces contrées. Mais de toute façon Ellianne n'était pas vraiment en position de regarder le paysage, puisqu'elle se tenait présentement dos à la fenêtre, ligotée à une chaise grinçante par des chaînes-de-la-mort-qui-tue-qui-rend-pas-joyeux spéciales forgée en acier antimagico-transtificomateur dernier cri. La blondinette était plutôt en mauvaise posture...

« Ah ! Zai enfin pou mettre li main sor vow, miss Carpophartus ! »

L'homme qui venait de parler avec une voix déformée qui re-modelait toute une série de mot, sur un vrai ton de méchant de série B, était un homme blond, à l'air militaire, vêtu d'un long imperméable noir de pédophile et doté de lunettes noires qui étaient collées à ses yeux pour toujours suite à une expérience traumatisante impliquant des cactus en pot, dans son enfance. C'était le Docteur Spectapouris, le grand méchant local. Toute ressemblance avec un personnage existant étant bien sûr totalement fortuite.

« Ze vais vous faire cracher tous vos zecreeeeeeeeeeets ! »

« Jamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais je ne te livrerai le secret du Furet d'Or ! »

Oui, le scénario volait bas... mais bon, Ellianne s'amusait bien elle, alors elle ne se tracassait pas des questions d'organisation des scènes ou de logique !

« Et puis de toute façon tu peux pas gagner, paske tey le michaaaaaaaaaant ! Et moi j'ai l'aide deeeeeeeeeeeeee.... Super Kaktuuuuuuuuuuuuuuuk ! »

Alors qu'elle criait encore le long « uuuuuuuuuuuuu », le mur derrière elle explosa, livrant passage à un Kaktuk de taille humaine, avec des bras et des jambes de cactus, une cape rouge et un... string jaune. D'une aiguille bien placée, il trancha les liens de la jeune femme, avant de clouer le Docteur contre le mur avec une autre volée de celles-ci.

« Ahaha, zey bien joué ! Mais même votre duo de choc ne fera pas le poids face à mon autre personnalité... le terrible... MISTER VARIGATOOOOOOOOR ! »

Dans un cri surpuissant qui fit exploser les vitres et tomber des petits gravats du toit et des murs, il se transforma en Varigator, faisant sauter les épines qui le retenaient, creusant un trou dans le mur, mais ne détruisant pas ses vêtements, parce qu'ils étaient extensibles, comme dans les desseins animés. Il muta rapidement en une version plus musclée de lui-même, entre lui et Terminator, l'air très méchant. Comme tout bon méchant qui vient d'évoluer, il surpassait maintenant largement le héros, et envoya voler Super Kaktuk, qui passa au travers du toit.

« Je m'envole vers d'autres cieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeux ! »

Alors que l'exclamation s'échappait en s'allongeant et en s'affaiblissant au fur et à mesure de la gorge du Kaktuk surboosté, Ellianne s'apprêta à affronter le super-méchant. Elle invoqua un éclair... au chocolat, qu'elle lui envoya en plein dans la figure, avant d'en créer un autre sous ses pieds, le colosse glissant sur la crème et allant s'emboutir la tête dans le mur du fond, celui qui était encore à peu près entier jusque-là. Mais alors qu'elle faisait la danse de le victoire qui va bien, le monstre bodybuildé réussi à arracher sa tête du mur et... lui sauta dessus pour plonger avec elle par le trou donnant sur l'extérieur, droit dans le vide.

« Mwahahahahahah ! Si ze dois perdrew, je t'emmène avec moiw ! »

D'un geste sec, elle se dégagea de Varigator... qui en profita au passage pour lui passer des menottes en acier antimagico-transtificomateur, parce qu'il avait visiblement eut de l'acier en trop pour faire ses liens, alors il avait fait des menottes en plus, au cas où. Elle ne pouvait donc pas utiliser sa magie pour se sortir de ce mauvais pas et fonçait donc non pas vers une route qui l'aurait sans doute tout aussi bien tuée mais vers une... une... une coulée de lave ! Hé oui, la ville était construite dans un volcan, grâce à la magie, et même la pluie battante ne suffisait pas à faire plus que faire fumer le « sol » bouillant.

« Sois maudiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit Varigatoooooooooooooooooooooor ! »

Dans un long hurlement-de-la-fin-des-temps-qui-tue, elle arriva en contact avec la surface brûlante... et la scène vola brusquement en éclat tout autour d'elle.

****************************

Ce fut avec un cri beaucoup plus modeste que la jolie blondinette se redressa en sursaut, couverte de sueur, dans son lit. Il s'agissait visiblement d'un rêve, plutôt mouvementé et incohérent, mais pas plus vraiment qu'à l'habitude, en fait. Souriante en repensant à ses songes, la jeune femme s'approcha du bord de son lit à baldaquin – étrange tient, elle ne se souvenait pas vraiment qu'elle avait un tel lit, mais ça ne lui semblait pas si étrange que ça, ce qui ne voulait d'ailleurs pas dire grand-chose avec elle – et ouvrit le tissu sur l'extérieur.

« Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! »

Avec un cri d'épouvante, elle s'était jetée en arrière, lorsqu'elle avait découvert le spectacle qui l'attendait. En effet, hors du havre sécurisé de son lit se trouvait une foule grouillante et visiblement infinie d'être serpentant comme des insectes abjectes et innommables, tous dotés de tête particulièrement moches et d'apeindices qui ne pouvaient qu'inspirer les plus mauvais sentiments, même à une Ellianne pas trop réveillée le matin.

« Nous sommes les Sbires de la Mochetés, nous détruisons tout ce qui est kawai. Nous sommes les Sbires de la Mocheté, nous détruisons tout ce qui est kawai. Nous... »

Ces « troupes » répétaient sans cesse la même chose, comme des machines, et avec une horreur impossible à exprimer par de simples mots, la jeune femme pu voir la vision honnie et impie sur laquelle ses yeux n'auraient jamais dû se poser. En effet, il y avait là des Kaktuks, des lapinous tous mignons, des nuages meugnons et de nombreuses autres créatures toutes des plus kawais... et toutes affreusement défigurées et mutilées jusqu'à ce qu'on ne puisse plus les trouver mignonnes. Ses cris durent d'ailleurs finir par capter l'attention, puisque bientôt une grosse chose particulièrement poilue se dressa des rangs des soldats, la pointant du doigts.

« Là ! C'est elle ! L'Impératrice du Kawai ! Vites, occupez-vous d'elle ! Sbire-Kun, Sbire-Kun, Sbire-Kun et Sbire-Kun vous formez le groupe d'assaut ! »

« Heu... moi, chef ? »

« Mais non pas toi Sbire-Kun, j'ai désigné Sbire-Kun voyons ! »

« Ah heu... désolé chef ! »

Bien vite, tous les sbires, sauf celui qui avait questionné le chef qui restait tranquillement près de celui-ci, se ruèrent sur elle. Elle les combattis courageusement à l'aide de sa poêle à frire magique, qu'elle gardait heureusement toujours sous son oreiller, les repoussant à grand coup d’ustensile de cuisine, mais soudain son combat fut interrompu par une rousse surgi du plafond, qui lui arracha l'arme magique des mains avec un cri.

« Pas touche ! C'est mon arme a moi ! »

Et, avec un geste irrespectueux, elle reparti dans le plafond, emportant avec elle la précieuse relique. Ellianne voulu essayer d'attraper le rouleau à pâtisserie mystique qui se trouvait plus loin, mais elle fut rapidement saisie de toute part par les choses grouillantes, sous les acclamations d'un chef visiblement peu habitué à la victoire.

« Bravooooooooo les gars on a la victoire ! J'arrive pas à y croire mecs on a gagné ! Beau boulot ! Surtout toi, Sbire-Kun, t'auras une promotion ! »

Dans l'euphorie générale, elle fut entraînée hors du lit, au cœur de la masse grouillante de l'armée de la Mocheté, dont les flots honnis se refermèrent bientôt sur elle, la vouant à une éternité de souffrances impies loin de la kawaïtude du monde...

****************************

Une nouvelle fois, Ellianne s'éveilla en sursaut. Cette fois-ci, elle se trouvait dans sa chambre, dans le Temple du Calme, et tout semblait normal. Elle se pinça le bras pour vérifier que tout était bien « vrai »... et poussa un petit cri sous la douleur. Normalement, si le principe de vérification bien connu était correct, elle ne rêvait donc pas. Mais alors qu'elle se levait et s'habillait, elle entendit un piétinement dans le couloir, comme si une troupe nombreuse approchait.

« Mon Dangooooooooooooooooo-Kun-Chéri ? Ceytouaaaaaaaa ? »

Toute souriante, elle sortit dans le couloir et se trouva confronter à un dango sauvage ! Enfin plutôt toute une troupe de dangos peut-être pas si sauvages que ça puisqu'ils avançaient par petits bonds en rangs serrés. Oui oui, il s'agissait bien de dangos, à taille humaine bien sûr, mais de grosses brochettes avec des boulettes taille géante dessus.

« Pulsar ! »

Son attaque parti vers le groupe, mais... se transforma à mi-chemin en un « pouf » digne d'un pétard mouillé, de même que toutes ses autres attaques, et quand elle se tourna de l'autre côté, elle se retrouva avec un autre groupe identique qui s'approchait par-là aussi, la prenant en tenaille.

« Humaine ! Pendant trop longtemps ton peuple a dévoré notre peuple ! Aujourd'hui, grâce à l'alliance avec l'Empereur des Cookies, nous allons prendre notre revanche ! En avant, troupes dangotesques ! Pour la liberté de la bouffe de tous pays ! »

Leur chef les aillant ainsi harangués, ils fondirent sur elle, qui utilisa sa dernière carte et se mit en devoir de... les dévorer une fois qu'ils furent à portée ! Elle mangea un ennemi après l'autre, jusqu'à se retrouver flottante dans la sauce qui leur servait de sang, peu à peu transportée dans un univers de douceur et de béatitude parfaite...

****************************

« Hummmmmm... dango... »

« C'est moi petite fée kawai, mais il est temps de te lever, tu vas finir par être en retard pour la réunion avec les autres Taoïstes. »

Clignant des yeux, Ellianne vit non pas une troupe de dangos tueurs mais... son Dango-Kun-Chéri à elle, cette fois, qui venait visiblement de la réveiller d'un baiser tout doux, ce qui expliquait la douceur qui avait envahis ses rêves jusque-là assez chaotiques. Elle sourit doucement, ravie d'avoir droit à un tel retour à la réalité.

« Allez debout, une future miss Amatsuki ne peut pas être en retard ! »

Souriant de plus belle, la blondinette se redressa, une question en tête cependant. Comment être certaine de ne pas rêver ? Le coup de la pincette sur elle n'avait pas marché, restait la pincette sur les autres. Avec précaution, elle s'approcha des fesses de son fiancé et... les pinça vivement, lui faisait pousser un petit cri et se retourner vers elle.

« Heu... oups ? »

Tout en le regardant avec un sourire à croquer, la Chimère décida que, même dans le cas où ça aurait été un rêve, celui-ci allait bien lui plaire, à première vue...

Spoiler:

Les rêves...
Que sont les rêves? Des moments arrachés au temps, dans un univers aussi vaste que l'imagination?

L'essence de ce qu'il est est acier. Un acier vivant, vibrant, sans rien de semblable à celui qui est sur Gaea et qui pourtant a le même éclat glacé.
Cette essence n'est pas une unité. Elle est des milliers d'éclats brillants dans une lumière irréelle qui volent au dessus de paysages de pierre et de nuit.

Une aube magnifique, le lever d'un soleil qui n'éclaire aucune terre?

Les éclats rebondissent sur la pierre. Prennent forme.
Et c'est un fauve de métal qui bondit maintenant souplement de rocher en rocher et rugit vers le ciel. Son acier brille, magnifié par la lumière multicolore qui jaillit de sa gueule, faisant vibrer ses formes menaçantes et pleines d'une grâce féline.

Une traînée lumineuse de souvenirs se répand dans les ombres créant un paysage irréel dans ce vide, s'étalant en dessous des rochers. C'est une forêt où le prédateur d'acier bondit aussitôt et se lance dans une course effrénée entre les arbres.
Le félin ne ressent rien d'autre que cette course, ne pense pas. Il n'est qu'instinct, qu'une pulsion passagère. Comme les éclats qui le compose, il n'est que fragment, aussi pur qu'incomplet. Parfait dans sa non-existence...

Une dérive de l'esprit, qui vogue tel un navire immatériel sur un océan infini de souvenirs et d'émotions?

Entre les arbres baignés d'une lumière dorée, une cascade d'éclats d'acier prend forme à son tour. Et voilà que le fauve poursuit désormais un cerf d'acier, effrayé et pourtant si beau dans sa course désespérée...
Dans cette explosion de vitesse et de sentiments contradictoire, là est l'essence. Le cœur même de ce qu'est le rêveur... Pas de pensées. Pas de pensée ou de corps. Rien que la pureté de l'acier de l'essence et de la chasse.

Ou bien est-ce tout cela à la fois?

Le félin gagne du terrain. La chasse touche à sa fin alors que les deux créatures débouchent dans une clairière agitée de lumière, de couleurs, de vie.
Le prédateur bondit enfin sur sa proie et dans une silencieuse explosion d'acier, ils redeviennent fragments qu'un vent coloré porte au dessus de la verdure de la forêt, mêlés sans être unis, si semblables sans pour autant qu'aucun fragment ne ressemble à un autre. Ils sont à nouveau ce rien qui fait le tout.

Il est plus que tout cela. Le rêve n'est pas une chose que l'on peut réduire à une autre. Ni un lieu, ni un sentiment, ni même une pensée, une sensation ou une illusion.

Ainsi vole le nuage d'acier, tourbillonne au gré du vent, et se forme soudain en un rapace survolant des monts enneigés. Et alors que ses serres viennent frôler les sommets, qu'il se grise de vent et du plaisir du vol, il redevient fragment. Son instant est passé, consommé.
Les fragments dérivent à nouveau, sans but. Puis ils disparaissent...

Le rêve est une chose à part. Il est le rêve, tout simplement.

Avec sa rapidité habituelle, Varig quitte le sommeil. Il n'a pas cet état à la limite du réveil et de l'inconscience. Ses yeux s'ouvre, et il est à nouveau lui même.
Il s'assoit sur le lit, sans se presser. Fait jouer ses articulations, se lève et marche vers la salle de bain. Une nouvelle journée commence, et les pièces de ses plans s'entrechoquent déjà dans son esprit, analysant chaque étape, recherchant des données dans les milliers de souvenirs précis stockés dans sa mémoire absolue.

Pourtant à la limite de sa conscience, des fragrances de rêves s'agitent encore. Une seconde il est proche de sentir, de se souvenir, de retrouver cette étrange expérience qu'il vient de vivre et qui resterait à jamais en sa mémoire.
Mais cela est impossible, la pesante emprise du monde réel est trop forte.
Et le rêve s'efface pour de bon.

Mais une autre nuit, surement, il reviendra. L'acier de son âme prendra vie, et filera dans des paysages qui n'existent pas.
Puis il oubliera pour rêver à nouveau.

Spoiler:

Et bien voilà, avec le poste de Varig, le concours touche à sa fin et j'ai d'ores et déjà toutes vos notes de faites... Tout d'abord, je tiens à vous remercier d'avoir participé, ça ne paye pas de mine mais ces petits concours contribuent à faire vivre le forum et votre participation contribue à faire vivre les projets du staff et ça, ça n'a pas de prix. Alors merci. Ensuite je vous félicite tous, vous avez tous fait d'excellents rp ! Vous vous départagez à très peu de choses et tout le monde méritait de gagner, mais les règles sont les règles. Allez, j'arrête mon discours ici et vous dévoile le dernier et néanmoins pas mauvais du classement !

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A la 5éme place, nous retrouvons Evernem avec son rp qui sent bon le prout !

Originalité: 29/40
Qualité: 28/40
Présentation: 8/20
Total: 65/100

C'était un rp très sympa, on sent bien le thème retranscrit dans tes lignes, quelques moments avec des mots plus poétiques quoi que un peu pompeux, c'était en tout cas un très beau post, bien qu'il ne te vaille pas la première, ce n'est pas que tu as été mauvais, c'est juste que les autres ont été très bons ! Accroches toi, je suis certain qu'au prochain concours tu feras encore mieux.

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A la 4éme place, nous retrouvons a égalité, Varig et Nina !

Varig:
Originalité: 30/40
Qualité: 30/40
Présentation: 10/20
Total: 70/100

Un rp très sympa, de mon côté, ce qui a sapé ta note, c'est sans doute la présentation, je trouvais ça très très fade... C'est dommage car avec quelques points de plus tu aurais prit une place sur le podium. Quoi qu'il en soit bravo ! C'était un excellent rp

Nina:
Originalité: 29/40
Qualité: 29/40
Présentation: 12/20
Total: 70/100

J'ai a-do-ré ! On retrouve des traits très personnels de ton perso dans ce concours, le coup de ton adversaire et des conséquences est très bien amené et on en rit, de cette situation. Je n'ai pas grand chose de plus a ajouter, si ce n'est que le dessin était sublime, bien qu'il n'influe pas sur la note x'D.

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A la 3éme place, nous avons Raph, avec la tour de lance du cauchemar !

Originalité: 29/40
Qualité: 28/40
Présentation: 14/20
Total: 71/100

C'était un rp marrant à lire, je me suis bien éclaté tout du long, y'a quelques répétitions qui ont un peu gâché la chose et surtout... SURTOUT, les musiques étaient un choix audacieux, personnellement je ne les ai pas écouté et elles m'ont coupé dans la lecture au niveau de la présentation, dommage, tu auras sans doute encore gratté la première place avec quelques points de plus. Malgré tout félicitation, c'était un des meilleurs rp !

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Et finalement il reste les deux qui sont devant... laissez moi vous dire que ces deux derniers rp, d'Aten et d'Elli, étaient fantastiques, j'ai rit à m'en donner mal au ventre... Mais malheureusement quelqu'un à beaucoup mieux géré le côté chaotique des rêves que l'autre et vous vous doutez parfaitement de qui c'est si vous avez lu les rp... il s'agit bien sûr de Elli qui gagne avec 76/100 devant Aten qui a 73/100 ! Félicitation à vous deux, je post vos notes détaillées ci-dessous.

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A la 2éme place, Aten donc, avec martel en fangirl de froufrous

Originalité: 29/40
Qualité: 30/40
Présentation: 14/20
Total: 73/100

Ton rp était vraiment très bien, le rêve est au départ très limpide, presque lucide, mais tout doucement il part en couille totalement et finit par du gros wtf de Aten en mode acteur porn devant une martel qui n'en peut plus et franchement j'ai éclaté de rire. La simple relation entre les deux persos est tellement tordue que ça colle parfaitement au thème... C'était un rp très compétitif et tu as perdu de rien ! Mais bravo pour cette deuxième place.

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Et donc, première, nous avons n'elli qui a franchement bien géré ce concours !

Originalité: 32/40
Qualité: 30/40
Présentation: 14/20
Total: 76/100

Je n'ai rien à dire, c'était du grand art, les notes de moi et Yukai le prouvent, ainsi que les totaux. Tu as excellent brillé pour ce concours, tu as aussi bien affiné et amélioré la style de narration par rapport au précédent concours, on se laisse totalement prendre, on rit, beaucoup, y'a pleins de conneries pour notre plus grand plaisir... Je n'ai rien à redire de ce rp, compte tenu de ses notes... A part félicitation n'elli !

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Voilà qui met fin à ce concours ! Je posterai les récompense un peu plus tard n'ayant pas le temps dans l'immédiat. Encore une fois, félicitation à tous, vous êtes libres de réagir à la suite de ce post ou de faire la fête, peu importe, tant qu'il n'y a pas de flood !

Bravo à vous tous !

Je dois absolument dire que TOUS les RP's étaient d'un niveau monstrueux ! Honnêtement, c'était très difficile de vous départager, ça se voit à l'écart de points entre la première et la dernière place.

Encore une fois, bravo et merci de vôtre participation ♥

Allez, voilà les récompenses comme promis.

La première, Elli, obtient:

Trophée de platine | InfosTrophée en forme de papillon gagné à l'issue du concours sur les rêves. Qui sait à quoi il peut servir... Il est en platine.

CONCOURS 04 C_prop10

• Un incription est marqué dessus : décerné au plus fou.
Ce trophée récompense votre connerie, cool non ?

|

??? Penas

Code:: <table border="0" width="600" height="20"><tr><td width="400" >[img]http://i81.servimg.com/u/f81/11/50/88/37/a_craf10.png[/img] [blur][color=#FFDFC4][font=Arial Black]Trophée de platine(modifiable)[/font][/color][/blur] | <a href="#" class="info">Infos<span>[color=#7BAD7B]Trophée en forme de papillon gagné à l'issue du concours sur les rêves. Qui sait à quoi il peut servir... Il est en platine. [/color]
<br>[img]http://i75.servimg.com/u/f75/11/50/88/37/c_prop10.png[/img]
• Un incription est marqué dessus : décerné au plus fou. </span></a>
[size=9][color=#CCCCCC]Ce trophée récompense votre connerie, cool non ?[/color][/size]</td><td width="200" style="background-image: url(http://i75.servimg.com/u/f75/11/50/88/37/b_pena11.png);" > | [img]http://i75.servimg.com/u/f75/11/50/88/37/b_pena10.png[/img] [font=Times New Roman][color=#FFD559] ???[b] [color=#FFF05B][strike]P[/strike]enas[/color][/b][/color][/font]</td></tr></table>

Ainsi que la somme de: 1500 penas (versée sur Rosa)

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Aten, à la seconde place obtient:

La somme de 1000 penas

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Raph à la troisième place obtient:

La somme de 500 penas

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Pour tous les autres:

250 penas de consolation pour tous les autres participants !

Encore merci à tous. \o/

Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah je suis contente d'avoir gagné Rebondir

Franchement je m'y attendais pas forcément, parce qu'il y avait de très bons textes en face

Félicitation à tous le monde Rebondir

j'ai hâte d'être au prochaine concours Yukai

Et bravo à tous pour vous superbes airpaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay calin

Invité

Bravo Eli! Tu méritais de gagner tout simplement parce que Nina était dans ton RP, yeah! Et bravo à tous les autres aussi! Pompom

N'Elli méritait largement sa première place, j'ai explosé de rire plusieurs fois dans son texte, alors on peut le dire, félicitations n'Elliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :3