Rp d'entrainement.

Des petites flammèches:

Si Elva était ici, ce n'était pour une fois, ni pour une mission ni pour des vacances. Elva était venue ici pour s'entrainer. Le soleil tapait très fort sur les terres arides du Canyon. Elva avait choisi un endroit isolé, sans la moindre bestiole. Pourquoi? Parce qu'avec le talent d'Elva à déclencher des catastrophes, il valait mieux ne pas avoir quelque chose de destructible dans le coin. Parce que ça l'étonnerai franchement que le Capitaine Zenda accepte l'excuse du dégât collatéral quand il aurait sur son bureau un papier lui réclamant le remboursement d'une dizaine de bâtiments. Surtout que la, Elva s'entrainait à la magie. Ben oui, elle commençait en à avoir raz le bol de se retrouver dans le noir à chaque fois qu'elle mettait les pieds dans une caverne. Donc elle avait décidé d'apprendre à allumer des flammèches pour s'éclairer.

Mais comment allumer une flammèche quand on à jamais utilisé de magie de feu? Elva pense que c'est une affaire de concentration. Comme les gens qui réussissent quand ils ferment les yeux à allumer une bougie dans leur esprit, et à l'allumer ensuite en vrai. Donc, en premier, il faut réussir à voir une bougie allumée les yeux fermés. Et c'est bien plus dur que ça en à l'air. Elva s'était assise en tailleur contre une parois rocheuse et avait fermé les yeux. La première chose qu'elle vit fut … un cheese-cake. Ben oui, elle avait oublié son repas. Quand elle réussi enfin à chasser la nourriture de son esprit elle vit … des tas de bonbons qui lui tendaient les bras. Les bonbons furent remplacés par des glaces u caramel, un bon gros hamburger, une bouteille de vodka, un de ses frangins pendu par les pieds, Urei bourré sur un journal, et une photo montage du PDG en short qu'elle avait trouvé dans un vieux journal qui avait mystérieusement disparu après avoir publié ça.

Depuis quand voir une bougie est si difficile? Elle avait vaguement ouvert les yeux le temps de regarder ça montre … et jura. Elle y était depuis plus de six heures. Mais bon, au moins, elle n'avait plus faim... et sût d'un coup comment la bouffe pourrai l'aider à voir sa bougie. Elle referma les yeux, et au lieu de repousser les images de nourriture, les attira. Le gigot qui la narguait fini sur un bon feu de bois. Mais un problème se posa: comment passer d'un gigot qui cuit sur un bon feu à une bougie? Faire cuire le gigot sur la bougie? Une image de gigot aplatissant une bougie passa dans l'esprit d'Elva, aplatissant au passage sa théorie. Mais au fait, une flammèche ne suffirait pas, au lieu d'une bougie?

Elva ouvrit les yeux … en plein milieu de la nuit. Une chance qu'elle ne se soit pas faite attaquer ! Elle rassembla le bois qu'elle avait amené avec elle, et se mit à penser à cette histoire de flammes. Et elle s'aperçut que la seule chose qu'elle avait pour allumer le feu était son briquet. Or, un briquet, ça sert à allumer les clopes, pas le feu ! Elva s'en alluma d'ailleurs une en de demandant ce que ça ferai si elle prenait feu. Non, ça n'arriva pas. Une étincelle tomba lentement de la clope vers le feu. Lentement, très lentement... et explosa au contact du bois, produisant une jolie flammèche qui alluma le feu.

Hein? Qu'est-ce que j'ai fait?

Elva avait réussi à faire d'une étincelle une flammèche. Mais bon, vu qu'elle ne savais pas comment elle avait fait, ça servait un peu à rien … à rien? Elle ne pensait à rien, quand elle avait regardé l'étincelle tomber. Elle l'avait vu comme une flammèche, et la transformation c'était faite. Bon alors, gicler les idées qu'on à dans la tête, première tentative: échec. C'est sur qu'essayer comme ça sans plan, c'était un peu stupide. Bon, deuxième tentative: la chaine alimentaire. Si on pense à un bon gigot, il faut le manger. Si on pense à quelqu'un, il faut lui foutre un bon coups de pieds au cul. Et si on pense à un lieu .. on fait rien. Échec de la deuxième tentative. Donc reste plus que la troisième: fixer un point jusqu'à qu'on ne pense plus à rien.

Elle fixait un cailloux depuis plus de trois heures. Plus de pensées parasites mais un jolie mal de
dos. Secondaire. Elle avait trouvé un moyen assez simple de se vider l'esprit: penser à sa famille. Un truc radical. Vu que son esprit refusait d'y penser, elle pensait à rien. L'image d'une flammèche qu'elle tentait de faire apparaître dans son esprit était floue. De plus en plus floue. Et déformée, comme à travers un prisme. Il ne sert à rien de s'entrainer quand vos yeux se ferment tout seul. Elle lança un œuf blanc, comme ça elle pourrai dormir tranquille.

La première chose à laquelle Elva au réveil fut: chaud ! Elle crevait de chaud. Et elle compris pourquoi quand elle ouvrit les yeux. Elle allumé une dizaine de flammèches dans son sommeil à l'intérieur de son bouclier. Dès qu'elle s'en aperçut, les flammèches s'éteignirent. Au moins elle avait compris comment les allumer. Peut être. En tout cas, elle n'avait plus que juste qu'au lendemain pour réussir, avant de tomber à cours d'eau. Elle avait prévu trois jours d'eau. Son feu 55 était éteint depuis longtemps, et des traces autours d'elle indiquaient que des vulpes étaient passés pendant la nuit. Rien d'inquiétant.

Se vider l'esprit. Réussi. Allumer une flammèche: réussi. Mais maintenant, il fallait réussir à l'allumer en vrai ! Comment, et ou, là étaient les questions. Ou, sur son corps, c'étaient clair. Sans se brûler, mais ça c'était déjà fait. Les flammèches dans son bouclier n'avaient fait que chauffer et éclairer, rien de plus. Si mon esprit était une main, comment ferais-je pour la bouger? L'analogie et certes étrange, mais Elva avait trouvé comment allumer une flammèche sur sa main. Si mon esprit est ma main, et qu'une flammèche est allumée dessus, alors elle doit l'être autant dans la pensée que dans le réel. Ne restait plus qu'à essayer.

La flammèche se déformait dans son esprit dès qu'elle essayait de la rendre réelle, l'empêchant
ainsi de la matérialiser. C'était juste une affaire de volonté. Elva n'avait plus besoin de se concentrer pour faire apparaître la flamme dans son esprit, c'était déjà ça de fait. Et elle pouvait le faire les yeux ouverts. Une minuscule flammèche apparu soudain sur sa main, avant de disparaître aussi vite qu'elle était apparue. Quelques heures plus tard, Elva arrivait à matérialiser sur sa main une flammèche de taille respectable, mais n'arrivait pas encore à la tenir assez longtemps.

La nuit tombait. Le moment propice pour s'entrainer. Elva avait passé le journée à allumer des flammèches d'abord sur ses mains, puis sur n'importe qu'elle partie de son corps. Elle arrivait à les tenir une dizaine de minutes sans trop se concentrer. Une technique aussi faible ne coute quasiment rien en énergie. Maintenant que la période entrainement était finie, en avant pour la période test. Elva avait décidé de rentrer de nuit. Elle alluma donc une flammèche sur chaque main, et se mit à avancer.

Une heure plus tard. Les flammèches n'avaient pas changé de taille. Elles éclairaient toujours autant. Un vrai plaisir que de voyager de nuit ! Elva en avait même allumé une petite sur le bout de son nez, et s'aperçut que malgré leur puissance, les flammèches ne l'aveuglaient pas. Mais elles aveugleraient surement ses adversaires, génial ! Les flammèches par contre avaient un défaut : elles chauffaient sérieusement. Elva avait bien essayé de s'entourer les mains d'un mini-bouclier,
mais ses flammèches de prenaient pas dessus. Certes, àa ne brulait pas, mais ça chauffait assez pour pas en être agréable … l'été. En hiver, elles seraient une source de chaleur non négligeable.

Cependant, marcher de nuit, même en étant éclairé, n'est jamais une bonne chose. Il y à des bestioles qui rodent, et qui ne craignent pas la lumière. Comme par exemple des lézards humanoïdes qu'Elva avait déjà affronté … mais elle n'était pas seule. Là, il n'y avait personne pour l'aider, et une dizaine de lézards vert avançaient vers elle. Armé d'épées courbes et habillés d'une armure en cote de maille lâche, ils étaient des adversaires rapides et puissants. Et très chiant à battre. Surtout quand on à des flammes sur les mains et que si on bouge elles s'éteignent.

Allons, bon, je suis censé faire quoi moi, courir?
Après deux journées si épuisantes mentalement, elle avait une envie folle de se défouler sur quelque chose. Le lézard qui s'avançait seul vers elle, ne la prenant surement pas pour un danger, la regardait de ses petits yeux brillants si répugnants. Ah, si seulement ses yeux pouvaient bruler … L'effet fut immédiat: une flammèche s'alluma … dans l'œil du lézard dont la tête pris feu. Il périt en hurlant et brulant. Elva venait de découvrir une chose très intéressante: ses flammèches s'allumaient sur toute chose vivante. Elle testa cette hypothèse sur un autre lézard, mais en lui allumant un bras. Le bras en question s'enflamma aussi.

Ça veux dire que mes flammèches mettent le feu quand je les allume autre pars que sur moi? Cool !

Elva brula un à un les lézard, tout en calculant que la dose d'énergie nécessaire … ne variait pas selon la distance. Par contre, la précision elle diminuait, logique. Ses flammèches ne s'étaient pas allumées au bon endroit sur les lézards étant à plus de vingt mètres d'elle , et elle n'arrivait pas à tenir plus de cinq flammèches allumées, bien qu'elle puisse en lancer une vingtaine en même temps, mais qui une fois sur leur cible, s'éteignaient au bout de trois secondes. Mais elles avaient quand même le temps de mettre le feu à leur cible. Elva rentrait à la B-corps avec deux flammes sur chaque mains et une sur le bout du nez quand elle eut droit à une mauvaise surprise.

Un lézard noir se tenait devant elle. Un de ses foutus chefs de clan résistants aux arts occultes. Toutes les flammèches qu'elle tenta d'allumer sur lui ne prirent pas. Elle essaya en les rapprochant, pour faire effet de masse, mais ça ne fonctionna pas. Les yeux et la bouche ne prirent pas non plus feu. Les flammèches glissaient sur la peau du lézard. Lézard que les tentatives semblaient d'ailleurs amuser, assez pour qu'il en prenne la parole.

- Tes efforts sont vains humaine. Tu disperse trop ta magie.

Disperser? Magie? Ça venait de lui donner une idée. Si elle allumait une flammèche dans une autre flammèche, la technique devrait en être bien plus puissante. Sauf que tester une technique sur un lézard qui vous fonce dessus est dur, très dur. Et elle ne pouvait pas allumer une flammèche dans une autre flammèche. La solution lui vint tout simplement, d'une telle simplicité qu'elle se demandait comment elle n'avait pas pût y penser avant. Elle évita l'épée du lézard, lui pris la main et alluma une flammèche entre les deux mains. La peau du lézard s'enflamma ... et celle d'Elva aussi. Si Elva réussi à éteindre le feu assez vite, le lézard fini en viande grillée à point. Mais pas assez pour donner faim. Elva rentra à la B-corps avec d'impressionnantes brûlures sur les mains, qui avaient disparu le lendemain.