Ou es-tu, Sbire-gentleman-kun ? ~ [Solo]

Vous voyiez ce joli vase là, posé sur un pied d’estal pour décorer l’un des couloirs de la B-corps. Celui qui est tout beau et qui doit valoir aussi chère que les fleurs rares qui s’y trouvent ? Vous le voyez là ? Oui ? Alors approchez vous pour mieux voir, approchez encore. Ne vous en faite pas, c’est bien fixé et ça ne risque pas de tomber... Regardez ce magnifi.... Mais merdeuh ! C’est quoi ce tremblement de terre là ? *Craac* Oh pu... Non ! Le vase ! Cassé... Pourquoi est-ce que le sol s’est mit à trembler si viole..mment ? Non c’est bon je sais, c’est Lucia qui fait encore des siennes et qui utilise son art des séismes pour se défouler dans sa salle d’entraînement privée et pas assez renforcée pour mettre les autres employés à l’abri...

Sacré Lucia quand même, elle parvient à casser pleins de trucs et rendre dingues les autres rien qu’en s’enfermant dans une pièce qui lui est entièrement réservée et construite de sorte à pouvoir mettre les autres à l’abri. Enfin quoi que... Si la secousse fut déjà assez violente dans le couloir, imaginez l’état de son dojo. Celui-ci était maintenant dans un sale état, les murs fissurées de toute part et tombant en morceau, des gravats ci et là et la capitaine au milieu de la pièce, haletante. Ce coup avait fait beaucoup de dégâts mais lui avait couté une grande quantité d’énergie occulte, comme elle le pensait.

En clair, quelqu’un qui posséderait une énorme quantité d’énergie occulte, marié à cet art extra-sensorielle pourrait faire de se pouvoir quelque chose d’incroyablement destructeur, capable de faire couler des îles même s’il en a la capacité... Dangereux... Heureusement que le livre qui en parle est ici, à la Blitzness Corporation... L’entraînement de Lucia était finit pour aujourd’hui et elle sortit donc de la pièce, se trouvant face à un employé qui lui rentra en plein dedans avant d’avoir l’air apeuré de voir qui il avait percuté mais ça ne l’empêcha pas de lui dire que le PDG semblait vouloir la voir.

Pour se calmer les nerfs, la capitaine shoota le pauvre employé qui traversa le couloir aussi vite qu’il n’avait jamais du le faire auparavant avant de s’encastrer dans le mur qui formait le tournant. Marchant jusqu’au bureau du PDG, la jeune femme entra comme à son habitude, sans frapper, ouvrant violemment la porte ou elle vit Dial sursauter dans son siège, après avoir renversé du thé bouillant partout lors du séismes mais ça lui était passé au travers. Malheureusement tout était tombé sur l’employé en train de ramasser les documents éparpillés sur le sol, gémissant de douleur sous les brûlures.

La jeune femme fut d’abord bouche-bée quand elle entra et vit la secrétaire sous le bureau du grand patron, rougissant même légèrement en s’imaginant ce que ça pouvait être avant que Dial ne dissipe ses doutes et ne lui sorte une excuse bidon pour l’envoyer jouer les coursières à la recherche d’un gars qu’elle n’avait vu qu’une ou deux fois de loin. Prenant quelques secondes pour être sûre de qui elle devait trouver, la belle Aikawa haussa les épaules avant de se retourner pour repartir, adressant un dernier regard à Dial par dessus son épaule.

La survie du monde qui dépend d’un courrier à remettre à un membre de la Section 0... Bloqué dans son fauteuil... Dial trouve vraiment tout et n’importe quoi pour ne pas devoir bouger de son bureau c’est ahurissant ! Enfin soit, ayant une idée de qui elle devait trouver, la capitaine décida de commencer ses recherches par la salle de détente, avec un peu de chance il serait là en train de prendre un café et si ce n’est pas le cas ben elle pourrait en prendre un avant de se remettre en chasse.

Ce que Lucia n’avait pas calculé dans son plan de recherche est qu’elle était en plein dans l’heure de pause et elle ne comprit l’étendue des dégâts que lorsqu’elle entra dans la salle de repos, celle-ci bourrée d’employés qui allaient et venaient dans tous les sens. Ils étaient tellement qu’elle eut du mal à se frayer un passage jusqu’au centre de la pièce, cherchant le fameux gentleman-kun qu’elle recherchait, sans succès et eut alors une idée.

Cria-t-elle de toutes ses forces après être montée sur une table et avoir prit une profond inspiration. Le silence s’était abattu dans la pièce et de nombreux regards étaient tournés vers elle, quelques toussotements résonnant depuis le fond de la salle que scrutaient les yeux de Lucia, à la recherche du destinataire de la lettre qu’elle trimbalait pour Dial.