Légende d'Aten Deligati

Aten tira un peu plus sur sa cigarette, franchement perplexe. Il considérait, pensif, les deux bestioles qui... on va dire se ruaient vers lui. Il regarda Martel, qui s'agitait.

- "Rappelle-moi...", questionna Aten, un brin blasé. "Le but, c'était bien de venir ici pour que tu t'amuse, non ? Honnêtement, tu vas tirer beaucoup de plaisir d'un massacre de deux créatures innocentes ?"

Martel lui entoura le poignet, comme pour le punir de dire, à son sens, des bêtises. "C'est mieux que rien, andouille. On ne peut apprécier des meurtres de grandes qualités que si à côté on tue des petites bestioles comme celles-ci !

- "Si tu le dis...", maugréa Aten. "C'est toi l'experte, après tout."

Le bras droit de la Blitzness Corporation leva sa main droite, celle ou Martel était le plus enroulée. Il n'allait pas se sentir coupable d'éliminer des bestioles qui, de toutes façons, étaient là pour ça. D'un mouvement du poignet, Martel fusa et transperça le le blob rouge. Déjà, elle revenait, et fendit proprement en deux le deuxième, ce qui le dispersa dans la salle.

- "BEURK ! Mais c'est dégueu !", jura Martel. "J'en ai sur moi, Aten !

- Eh bien je présume que tu y penseras, la prochaine fois que tu trancheras en deux un blob. Allez, on continue..."

En prenant soin de ne pas marcher dans la matière peu ragoûtante au sol, Aten continua à avancer, tout en continuant à fumer sa cigarette.

Essaye de faire plus long mon chou, jouer avec la limite ceymal è_é
Récompense: +20 penas.

Gain de 2 objets:

Bille occulte de feu << Cette bille est remplie de l'art occulte du feu. Elle peut être balancée pour créer une petite étincelle, ou avalée pour un petit peu renforcer les pouvoirs de feu. >> Prix : 40 Penas

Bille occulte de glace << Cette bille est remplie de l'art occulte de la glace. Elle peut être balancée pour créer un peu de verglas, ou avalée pour un petit peu renforcer les pouvoirs de glace. >> Prix : 40 Penas

Les ennemis de cette zone avaient disparus. L'affrontement suivant allait être un peu moins facile. L'étage deux sentait un peu la forêt, bien que la pièce était parfaitement identique à la précédente. On voyait un fureuil au milieu de la pièce... un ? Non. Sa queue se promenait derrière lui, mais elle se dédoubla soudainement en deux... puis trois... puis quatre... puis une 3ème oreille apparut... en réalité, cinq fureuils étaient les uns derrière les autres. Ils se mirent à courir à tout allure dans la pièce, à une vitesse folle, sentant l'ennemi arriver.

[Vous contrôlez ces monstres ! RP de 13 lignes mini, pou pouvoir passer au suivant !]

Race: Animal de la forêt // Nom: Fureuil Taille: 60 centimètres // Poids: 28 kilos Créateur: Le Grand Architecte Info: Le fureuil a été appelé ainsi par un voyageur ivrogne, qui a cru voir un furet à côté d'un écureuil, et qui a bafouillé en parlant. Depuis, c'est resté dans les livres. Il est extrêmement agile et rapide, adore voler des choses précieuses, et s'infiltrer dans les vêtements pour fouiner. Arts occultes: Art de la faune: Dialogue animal // Art extra-sensoriel: Super vitesse Technique exclusive: Harcèlement (: Il suit sa cible sans attaquer, en esquivant l'intégralité de ses techniques grâce à sa vitesse fulgurante.) /!\ Contrôlé par vous dans votre propre RP /!\

- « Martel, tu vas continuer à me faire la gueule longtemps ? », dit Aten, à la recherche d'une autre cigarette dans son paquet. « Je t'ai nettoyé de ton... blob, non ? »

La chaîne maudite se posa autour de son cou, comme si elle avait envie de l'étrangler, avant de lui dire, toujours par télépathie. « Tu as été méchant avec moi, c'est tout ! Tu devrait apprendre à parler aux femmes, espèce de macho ! Pas étonnant que tu sois encore célibataire.

- Ah, parce que tu es une femme, toi ? Première nouvelle... », maugréa le bras droit de la Blitzness. « Et si ma mémoire est juste, je ne serais peut-être plus célibataire si la dernière fois, tu n'avais pas essayé d'étrangler celle qui avait commis le crime de me caresser la joue.

- Elle me plaisait pas, c'est tout ! », s'exclama Martel. « Espères même pas que je te pardonnes avant au moins cinquante ans, espèce de... Oh, regardes, des victimes potentielles ! »

Le trentenaire soupira, puis posa son regard sombre sur ce que lui désignait Martel. Cinq bestioles. Des... fureuils ? Ils mettaient des fureuils dans uns tour spécialisée dans le combat comme celle-ci. « Pourquoi j'ai l'impression que les tuer va te poser moins de problèmes, Martel ?

- C'est clair, coco, du sang, c'est moins salissant que du blob... Enfin peut-être pas, mais en tout cas, c'est cool. Allez, on fonces ! »

Aten regarda pendant une poignée de secondes les animaux, une vague moue de pitié en lui. « C'est con... ils sont mignons quand même. », puis, il attrapa Martel et chargea. Le temps que les fureuils réagissent, il en avait déjà embroché un, ce qui incita les autres à se barrer en courant.
Bien trop vite à son goût.

- « Elles sont rapides, ces saloperies... »

N'ayant tout à coup plus DU TOUT l'envie de les trouver mignonne, surtout quand l'une d'elle laissa des poils sur son costume, Aten dit à Martel. « Vas-y à fond, ma jolie.

- J'aime quand tu me parles comme ça, mon dieu ♥ »

Trois secondes plus tard, Martel en accula un dans un coin, et l'embrocha. Aten courait, lui aussi, et les fureuils ne savaient pas lequel des deux ils devaient esquiver. L'un commit l'erreur de sauter, Aten l'attrapa par la queue. « T'aimes voler ? » Il le jeta en l'air, et Martel le transperça comme les deux précédents.

- « C'était un peu mesquin, ça, non ?

- Et alors ? », répondit Aten qui en attrapa un autre, qui subit le même sort que le précédent. Le dernier fut coincé par Martel, qui l'avait serré à la manière d'un serpent. Avant de le transpercer. « Et voilaaaa ♫

- Bon travail... Hum, par contre... tu voudrais pas enlever ça ? », demanda Aten en désignant la brochette de 5 cadavres que Martel avait sur elle.

- « C'est décoratif, non ? »

Je confirme, ceydécoratif
Récompense: +35 penas

Les fureuils étaient maintenant complètement explosés. L'étage suivant l'attendait déjà. A première vue, rien ne se trouvait dans la pièce. Puis, une étrange fumée brillante prenait forme dans l'air, créant des illusions, des reflets, formant des souvenirs passés... la pièce entière semblait se déformer... oui, la source, c'était le redouté corail magique. Il n'est pas puissant en soi, mais sa fumée magique pourrait rendre fou n'importe qui, créant des illusions, faisant ressurgir des souvenirs... L'épreuve était de pouvoir l'atteindre, en survivant à ce brouillard troublant.

[Vous contrôlez ces monstres ! RP de 15 lignes mini, pour pouvoir passer au suivant !]

Race: Cnidaire // Nom: Corail magique Taille: 1 mètre // Poids: 12 kilos Créateur: Le Grand Architecte Info: Le corail magique est immobile et n'attaque jamais, enfin, en apparence. En effet, il dégage naturellement des nuages de spore occultes, créant des illusions diverses, brouillant les sens, la vue et la réflexion, et faisant remonter des souvenirs oubliés. C'est d'autant plus puissant si le corail est à proximité. Arts occultes: Art de soutien: Mutisme, cécité, allergies // Art extra-sensoriel: Illusions, brouillage des sens, nostalgie Technique exclusive: - /!\ Contrôlé par vous dans votre propre RP /!\

- « ...Martel ? Punaise, me tire pas en avant... Je me sens bizarre. », marmonna Aten, la voix pâteuse. « T'avais l'impression que cette salle pouvait être aussi grande, vu de dehors... ? »

La chaîne, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait, ne l'écouta pas. « Parce que tu la trouves grande, toi, cette salle ? Je pensais que t'avais plus le sens des mesures que ça, dis donc. », elle marqua enfin un temps d'arrêt, se rendant compte que l'état de son partenaire n'était pas banal. Aten avait les yeux plissés, comme un drogué, enfin, encore plus que d'habitude. De la salive coulait du coin de sa bouche, et il paraissait hagard.
Enfin, elle remarqua le corail, qui était au sein de la brume. « Merde... »

Aten était perdu. La salle était si grande... ? Ah mais, ils n'étaient pas dans une salle... Le trentenaire mit quelques secondes à se rendre compte qu'il se trouvait à l'extérieur. Il entendait des cris d'enfants, des tirs de carabines... Il sentait même une délicieuse odeur sucré lui envahir les narines. De la barbe à papa, à n'en pas douter.
Le brouillard qui l'empêchait de voir se dissipa peu à peu, et il se rendit compte qu'il reconnaissait le paysage. Une fête foraine. « ...C'est pas possible. », dit-il à voix basse. Las Fantas. Il reconnaissait parfaitement les lieux, c'était la fête foraine qui s'était déroulée il y a... plus de dix-neuf ans...

Il devait y avoir un truc, ce n'était pas possible autrement. « Martel ? MARTEL ! », beugla-t-il. Sans réponse, il ne sentait plus la présence de sa partenaire. Il entendit un son derrière, se retourna. Et se vit, lui-même, âgé de seize ans, adolescent à l'air blasé, qui se dirigeait vers la grande roue. Il vit les éléments s’accélérer, l'attaque de Teremundos, Il se vit en train de saisir une barre de fer, et d'attaquer un monstre.
Se faire tuer. Sa mère essayer de le sauver. Se transformer. Il hurla.

- « REVEILLES-TOI, PAUVRE AHURI ! »

Aten ouvrit les yeux. Il était tombé à genoux. « ...Martel ? », il regarda les alentours. Les nuages de fumée disparaissaient, petit à petit, et il redécouvrit le paysage de la Tour de Lance. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? »
Il remarqua que Martel était fichée dans le corps d'un corail. « ...heu ? Ah, je vois... Une illusion, c'est ça ?

- Bingo, mon vieux. T'aurais bien fini par t'en rendre compte, mais on a pas de temps à perdre. Allez, on continue. »

N'ayant rien à rajouter, Aten acquiesça, et avança. « Aten ? », fit Martel.

- « Oui ?

- ...Penses y pas trop. Tu n'es plus ce que t'était à cette époque. Tu es fort maintenant. »

Il sourit. Martel essayait de le réconforter, c'était gentil de sa part. « Merci, Martel. Je sais. Je ne suis plus faible, puisque tu es avec moi. »

- « Aten... un petit massacre de bestioles, pour te prouver que tu n'es pas impuissant... Ça te motiverait ?

- J'ai toujours eu une sainte horreur des carnages gratuit... Mais là, je dois avouer que j'approuve. »

Aten considéra les deux petits bestioles, totalement innocentes, qui étaient ici. Exempte de tout idée de souffrance ou de peine. Enfin... pour l'instant en tout cas. Aten s'approcha d'un des deux animaux, lui sourit, puis lui gratta affectueusement la tête.
Le coyote émit un bruit, entre le ronronnement et le jappement tout content, et alla se frotte contre les jambes d'Aten. « C'est vrai qu'il est mignon. », commenta Martel.

- « C'est vrai, en effet... », acquiesça Aten, avant de saisir la pointe de Martel et de l'enfoncer sauvagement dans le crâne de l'innocente bestiole. Celle-ci poussa un râle, et s'effondra.

- « J'avais oublié à quel point tu pouvais être salaud, quand tu voulais », dit Martel.

- « Ça te déplaît ? », demanda Aten.

- « Au contraire. J'adore ♥ »

L'autre animal, voyant le cadavre de son compagnon, resta sans voix pendant une poignée de secondes. Puis il se mit à gronder, et chargea le bras droit de la Blitzness Corporation, qui afficha un sourira las. Il réunit Martel dans un bouclier sur son bras droit. Le Vulpix le percuta dans un « BONG », retentissant, qui eut au moins l'effet de faire sourire le trentenaire, alors qu'il se redressait, et qu'il repoussait la bestiole d'un coup de pied. Celle-ci fut projetée en arrière, mais se redressa bien vite, babine bien visible. Faut croire qu'il avait sacrément envie de saigner celui qui avait tué son compagnon, mais en même temps, c'était une envie assez légitime.

- « Je n'ai pas envie de tâcher mon costume, alors tu peux le tuer avant qu'il ne charge de nouveau, Martel ?

- Bah punaise, toi, quand tu t'en fous, tu t'en fous dis donc... », sourit la chaîne maudite avant de jaillir pour transpercer la pauvre bête. Elle revint près d'Aten, qui l'essuya sommairement. « C'est pas folichon pour l'instant, leur tour, dis donc...

- T'as raison, c'est pas hyper trop drôle, pour l'instant... Enfin, je présume que ça va venir. »

Ne se préoccupant pas plus des cadavres qu'il laissait derrière lui, il continua à avancer. Mine de rien, l'étage précédent l'avait mit de mauvaise humeur. Faut dire qu'il ne gardait pas un très bon souvenir des années ou il avait été faible... Et que qu'à chaque fois qu'il y repensait, il avait envie de tuer.

Moment assez impressionnant pour Aten. Il franchit une porte, prêt à attaquer les ennemis qui se trouvaient dans la salle... Et tout à coup, le trentenaire fut éblouit par une lumière, qui l'empêcha pendant deux ou trois secondes de voir ce qui se passait autour de lui.
Quand il put enfin voir... il fit un pas incertain devant lui... et manqua de se péter la gueule.

- « OH PUTAIN ! », lâcha t'il, surpris, en constatant le vide total qui s'étendait sous son pied. Martel hurla :

- « MAIS RECULES, inconscient ! »

Le bras droit fit précipitamment quelques pas en arrière, avant de se redresser, plus calme. Il avait été... transporté dehors ? Cela devait être une forme d'art occulte. Les deux cherchèrent du regard les adversaires qui pouvaient être là, jusqu'à ce que Martel gueule « PIAF ! »
Aten se jeta à terre, voyant un bel oiseau noir lui passer pile au dessus.

- « Des oiseaux... Les choses s'améliorent... Enfin, je présume. », fit-il en se relevant. Trois oiseaux... un gros, et deux petits. Aten leva sa main droite, prêt à combattre. Ce fut l'instant que choisirent les deux petits pour lui envoyer chacun un œuf. SPLASH, dans la figure. Aten, livide, considéra le jaune d'oeuf qui lui coulait sur le visage. « ...C'est la guerre. »
Il concentra sa chaîne au bout de ses doigts, il visa soigneusement.

Art de la chaîne : Flèche !

Une seconde plus tard, un des piafs était transformé en une purée sanguinolente. Aten serra les dents. « Plus que deux ♫ », dit joyeusement Martel. Le plus gros oiseau chargea. De ce qu'il savait de cette espèce, ils étaient insensible aux arts occultes. Aten opta pour la technique la plus simple. Il balança Martel autour du gros oiseau... et tira. Il fut plaqué au sol, immobilisé par la chaîne.
Aten le finit à coup de pied dans la tête.

- « … Ça défoule. UN COMMENTAIRE, TOI ? », gueula-t'il en direction du dernier oiseau, un poil estomaqué, qui se reçut la seconde qui suivit un boulet de chaîne concentré plus grand que lui dans la tronche. Aten ahanait légèrement, a force de s'exciter contre des êtres bien plus faible que lui.

- « Wow ! », commenta Martel. « Note pour moi-même, ne jamais t'envoyer des œufs à la figure.

- Vaudrait mieux, oui.", marmonna Aten. "Une chance que ça ai pas tâché mon costume... Pas que j'y tienne, mais il m'a coûté cher, ce truc."

Floc.

- « Comment ça, Floc ? », fit Martel, surprise. « On est dans une tour, au sixième étage, et il y a de l'EAU par terre ? »

Aten, qui considérait l'eau comme une menace négligeable pour ses vêtements, haussa les épaules. « Qu'est ce que tu veux que je te dise, Martel... ? L'eau n'est probablement pas là au hasard, alors... Quelque part, on peut s'estimer heureux que l'on n'utilise pas de technique à base d'électricité. »

L'eau lui arrivait à présent à la taille, et il avançait avec de plus en plus de difficulté, dans cet espèce de couloir improbable, rempli d'eau. « C'est vrai que je n'attendais pas à ça... Bon, Martel, je sait que t'aime pas la flotte, mais... »
L'eau commençant à lui arriver jusqu'au cou, sans écouter les protestations de Martel, Aten se mit à nager, il progressait de cette manière bien plus vite et efficacement, il se demandait quel genre de monstres marins ils avaient pu mettre. Une bestiole qui le chopa au niveau de la cheville, en l'occurence, et le tira sous l'eau.
Aten eut juste le temps de prendre une grande respiration avant de se retrouver nez à nez avec une espèce de calamar géant, qu'il identifia comme étant un Octopus. Celui-ci commençait déjà essayer de s'accrocher à lui, Aten intercepta de la main gauche quelques tentacules, qui s'accrochèrent à lui, et immobilisèrent son bras.

- « Eh bien, si tu veux t'amuser à ça... », songea à Aten, qui ne pouvait pas parler sous l'eau. Il leva la main droite, et Martel se dressa. Fine, elle était peu handicapée par l'eau, donc elle fusa à toute vitesse et... entoura le poulpe, qui ne s'attendait pas à être attaqué sur son propre terrain.

Art de la chaîne : Etau !

Le calamar géant se retrouva saucissonné, ne pouvant plus se mouvoir. Pris de panique, il lâcha Aten, et tourna sur lui même, projetant le bras droit en arrière à cause du courant qu'il avait crée. Ce n'était pas malin... A cause de la distance, Martel se resserra encore plus sur lui. Aten ressera jusqu'à  ce qu'il explose Martel autour du corps de son « adversaire. »
Cela fait, il remonta, prendre goulûment une gorgée d'oxygène, avant de replonger. Il avait aperçu, derrière ce qu'il restait de l'Octopus, une autre bestiole. Une espèce de méduse, qui se dirigeait vers lui.
Ni une, ni deux, Martel la traversa. Sauf que la créature aquatique se divisa. Martel réattaqua.
Quatre méduse.
Puis huit.
Puis seize.

- « BON DIEU D'UNE JAMBE DE BOIS EN MOUSSE ! », beugla télépathiquement Martel. « JE HAIS L'EAU, ALORS C'EST PAS UNE BESTIOLE SOUS-MARINE QUI VA FAIRE SA LOI, OKAY ? »

Elle fonça, continua à frapper, jusqu'à ce qu'il y ai trente-deux adversaires. Et là... elle les déchiqueta. Lorsqu'elle se fut calmée, il ne restait plus grand chose de la méduse d'origine.

Aten, maintenant au sec, constata avec stupéfaction que même ses vêtements étaient sec. La puissance des arts occultes le surprendrait toujours. Martel, a présent totalement sèche, arrêta de râler, alors que son partenaire s'avançait vers l'étage supérieur. Jusqu'à ce qu'il s'arrête parce qu'il n'y voyait goutte. Martel s'agita.

- « Aten... », dit-elle d'une voix un peu tendue.

- « Quoi ? Tu vas me dire que tu as peur du noir, maintenant ? », dit d'une voix tranquille le bras droit de la Blitzness.

- « C'est ça fous-toi de ma gueule... Nan, je voulais juste te dire qu'un truc rampait vers ta godasse Mais si tu t'en fous, après... »

Aten lâcha un bref cri d'étonnement, et retira sa chaussure, devant les trois zombis qui s'approchaient de lui. Puis il tira de sa poche son paquet de cigarette. Il en alluma une, qu'il plaça dans sa bouche, avant de demander à Martel :

- « Dis, ma belle... Tu me rappelles ta comptine, là, pour éliminer efficacement un zombi ?

- Oh, celle ci ? Alors... Pour détruire un zombi... Commencez par lui trancher les jambes ♫ »

D'un mouvement du poignet, Aten projeta Martel devant lui qui trancha les jambes des trois zombies. Maintenant, trois paires de jambes avançaient vers lui, ainsi que trois corps de zombis qui se tractaient avec les bras. « Ensuite... séparez les bras du corps ♪ »
Aten fit remuer Martel, qui mena sans s'alarmer cette tâche à bien en chantonnant.

- « Ensuite... Vous tranchez en deux les pieds, pour qu'ils puissent plus avancer, et vous séparer les doigts des mains ♥ !

- Ça devient technique... », maugréa Aten en s’exécutant. Maintenant... il restait les torses et les tête, sachant que ces derniers essayaient de se tracter avec les dents. Les mains sans doigts et les pieds fendus en deux n'étaient plus une menace.

- « Ensuite, on lui tranche la tête, et on la fend en quatre morceaux ! ♫

- C'est du détail, mais admettons. »

Une fois que tout cela fut fait, Aten traversa la zone en soupirant. Il laissait derrière chaque zombi en plus de quinze morceaux. « Sinon, le feu ça aurait été plus rapide, tu ne penses pas ?

- C'est vrai. Mais c'est moins drôle. », répondit Martel, maintenant d'excellente humeur.

- « Alors... on a eu le ciel, la flotte, le noir... », marmonna Aten. « J'avoue qu'ils commencent à être imaginatifs. A ton avis, qu'est ce qu'ils vont nous préparer, pour la prochaine étape, Martel ?

- Je sais pas, mon vieux... Et si on devait se battre sur un caillou au milieu d'une mer de lave ? Ça pourrait être amusant, tu ne penses pas ? Hihi ♥

- Ouais, heu... on a définitivement pas le même sens de l'expression « amusant », Martel... »

Aten grimpa les quelques marches qui le séparaient de l'étage suivant, puis y entra, avec infiniment plus de prudence que les fois précédente. Après tout, il avait successivement failli tomber, se faire attraper par un poulpe et bouffer la jambe par des zombis, donc maintenant, il avait tendance a faire un peu plus attention. Un moustique lui piqua la joue, il l'écrasa sans vraiment y prêter attention, absorbé qu'il était par la contemplation de la prochaine zone. La jungle.

- « Rien que ça... », dit Aten, assez impressionné. Martel, quand à elle, était assez blasée.

- « Mouais, c'est joli... Et nos adversaires, ils sont ou dans tous ça ? », répondit-elle un peu vivement. Parce qu'au milieu du déluge d'insectes qui envahissaient la jungle, elle avait beau chercher, elle ne voyait pas vraiment. Par contre, Aten avait tout de suite repéré le danger.

- « Regarde, les insectes, là-bas... Ceux-ci, ils font des piqûres qui empoisonnent, qui paralysent... Bref, ils font à peu près tout ce que tu veux en effet handicapants au possible. Donc tu m'excuses, mais on ne va pas les approcher imprudemment, hein ? J'ai envie d'avoir une tête qui ressemble encore à quelque chose ce soir. »

Martel se tordit autour de son poignet, comme pour protester. « Et tu comptes faire comment pour éliminer des INSECTES ? Tu comptes foutre le feu à la forêt ?

- C'est une option, mais j'ai pas envie de dépenser de l'énergie. Alors... Martel, t'as déjà fait l'hélicoptère ?

- L'hélicoptère ? Wooooooooooooh », cria-elle alors que Aten la faisait tourner à toute allure autour de son bras. Ce dernier avança, alors que les moustiques et tout ce genre d'insecte se faisaient réduire en miettes par le bouclier parfait que lui offrait Martel. Ainsi, il arriva jusqu'aux insectes, qui se dispersèrent, avant de se regrouper pour l'attaquer... et se faire découper proprement sur Martel. Aten, qui avait nettoyé la zone de tous les occupants de moins de deux centimètres, stoppa la rotation.

- « Beuww... j'ai le tourniiiiiiiis. », se plaignit Martel, qui était encore plus accrochée à son partenaire que d'habitude.

- « Je suis sûr que tu exagère. », dit laconiquement le trentenaire. « Mais regardes, c'est mieux, la forêt est intacte, au moins on a pas eu à tout cramer.

- M'en fous ça touuuuuuurne. J'vais vomiiiiir. », reprit la chaîne vivante qui se trémoussait.

- « Tu ne peux PAS vomir, Martel. », répondit Aten. Bah... ce n'était qu'un de ses caprices, après tout.

Pour une fois, Martel ne lui en voulut pas de l'avoir utilisée comme heu... bouclier qui découpait tout sur son passage pour franchir la zone précédente. Elle-même avait reconnu que c'était probablement la méthode la plus rapide, plutôt que d'allumer un feu et attendre que tout brûle, et en soi, venant de sa part, c'était un progrès du bonnement ahurissant. Enfin, la connaissant, Aten s'attendait à ce qu'elle lui reproche un jour, que ce soit le lendemain ou dans trois ans.
Ouais, vu sa longévité, Martel avait la rancune tenace.
Mais pour être exact, la vraie raison qui avait fait qu'elle ne lui en avait pas voulu était qu'elle s'était certes foutue en rogne, mais pas contre lui. En effet, un rire moqueur avait résonné dans la salle quand ils avaient défait les insectes... Martel avait illico prit ça pour une attaque personnelle, et avait invectivée le propriétaire de cette tour, en lui disant de se ramener les affronter en combat singulier s'il avait une paire de bourses.
Mais ça n'avait pas eu d'effet vraiment spectaculaires.

- « On va arriver à la prochaine salle, Martel. », lui dit Aten. « Tu es prête ?

- Toujours prête pour répandre des tripes, gros ! Bon, j'espère seulement qu'ils vous s'améliorer un peu, car détruire des INSECTES, honnêtement, je ne trouve pas ça très fun. », répondit la chaîne maudite en s'enroulant autour de sa gorge. « Alors, c'est quoi cette fo... OH PUTAIN !

- … Le créateur de cette tour à un sens de l'humour particulier. », maugréa Aten. En effet devant eux... se dressaient trois blobs. Deux qu'ils avaient déjà démolis au premier étage, ainsi qu'un... plus gros. « Allez, on y va.

- Tu rigoles ? Tu crois vraiment que je vais continuer à me salir en tuant des blobs ? Nan, mais tu m'as regardé ? Jevais pas exploser des tas de gelée pour le simple plaisir d'un crétin, Aten !


- Certes, mais le crétin en question, soit assuré qu'il va se foutre de ta gueule si tu abandonnes maintenant, tu es au courant ? »

L'argument fut décisif. Maintenant en rogne, Martel était prête à réduire en purée les trois blobs devant, sauf que... pendant que le trentenaire parlementait avec son arme, le plus gros n'était pas restée inactif... En effet, il avait... bouffé ses camarades. Et de cette manière avait doublé son poids et son volume. Devant ce machin jaune qui le dépassait largement en taille, Aten marmonna :

- « Tu penses qu'on peut en faire combien des tartines, avec un truc de confiture comme ça ?

- ON S'EN FOUT, ATEN ! Allez, concentres-toi ! J'attaque ! »

Sans écouter la protestation de son partenaire, Martel transperça le blob... Qui roula des yeux, et envoya une féroce décharge au bras droit de la Blitzness, étant donné que sa chaîne de métal était bien évidemment conductrice. « OWH ! », gueula-il... « Il m'a cherché lui... EMBRASES-TOI, MARTEL ! », une fois que cette démarche fut faites, Aten beugla :

- « LA, ON LE DEMONTES ! »

Quand ils continuèrent leur chemin... Même un fanatique des choses sucrées n'aurait pas voulu se servir de confiture venant de ce blob, au vu de son état. Aten, quand à lui, transpirait un peu. Et Martel se plaignait parce qu'elle était enduite de gelée jaune qui collait.

- « Voilà, t'es toute propre, Martel. Maintenant, pourrais-tu arrêter d'essayer de me tordre le bras ? C'est franchement gênant, tu sais. », marmonna Aten, d'un air assez blasé. « Tu sais aussi bien que moi que l'on n'avait pas le choix... C'est bien toi qui voulait aller jusqu'à l'étage le plus haut possible, non ?

- EH BIEN JE M'EN TAPE, C'EST CLAIR ? JE VAIS COMMENCER A HAÏR LES BLOBS, ILS SONT VISQUEUX, ILS SONT GLUANT !

- Ça veux pas dire à peu près la même chose, ça ? », fit remarquer Aten en arrivant à l'étage supérieur, sans vraiment se prendre la tête à cause de la énième gueulante de sa bien-aimée chaîne démoniaque.

- « TA GUEULE, MONSIEUR JE SAIS TOUT ! », s'époumona Martel. « De toute manière, on ne devrait plus en croiser des masses, des blobs, si ? Enfin, c'est le cinquième, donc si on grimpe de plus en plus dans les étages... Devrait y avoir de moins en moins de blobs, tu penses pas ? »

Aten sortit de sa poche un paquet de cigarette. Il en mit une entre ses lèvres, et l'alluma à l'aide d'une allumette puis continua à avancer sans se prendre trop la tête. En soi, il était bien moins sûr des arguments de Martel qu'elle. « On peut aussi imaginer qu'on va avoir à affronter une légion de blobs, Martel... Ou un seul blob énorme, genre un blob noir, bien visqueux, de QUARANTE METRES !

- KYAAAAAAAAAAAAAAAH ! NAAAAAAAAAAAAN ! », se mit à s'époumoner Martel, qui semblait totalement épouvantée.

- « Heu... j'exagère. Mais tu es en train de développer une phobie au blob ou je suis en train de rêver, Martel ? », questionna le fumeur, qui prit sa cigarette entre ses doigts, en exhalant une longue bouffée de fumée.

- « ...J'ai pas envie que tu passes des heures à me tripoter pour m'enlever toute cette saloperie de confiture, c'est clair ?

- Tripoter... T'as de ces mots... Chut, attends ! », dit soudain Aten. Dans la pièce ou ils se trouvaient, bien qu'il n'y ait personne... Le bras droit de la Blitzness Corporation entendait des bruits de pas. Il ne bougea pas, cherchant à déterminer la provenance du son... Mais apparemment, ça ne servait à rien. Il sentait juste une aura bienfaisante. « ...Je sais pas ce qu'il y a dans cette salle, mais apparemment ,c'est pas hostile. Tant mieux, je vais pouvoir fumer peinard. »

Il s'assit par terre, et fuma tranquillement, Martel se la bouclant, encore horrifiée par l'idée du blob de 40 mètres. Sauf que lorsqu'il y a un silence seulement brisé par des bruits de pas, que tu fumes pour te détendre et que tu es hypersomniaque... Eh bah oui, Aten pionça. Il ouvrit les yeux une heure plus tard, en pleine forme. « Huuuum, j'ai dormi longtemps ?

- Une bonne heure... Pendant ce temps, j'ai dézingué le connard qui nous faisait chier avec ces bruits de pas.

- Oh, vraiment ? Comment tu as fait, dis-moi ?

- Bah... il avait l'air bien lumineux, avec son aura de tapette, et tout...Bon, même sans voir que dalle, il faisait un bordel tellement monstrueux que du coup, le trouver a pas été dur... Du coup, je me suis transformé en chaîne d'ombre, et je l'ai fumé. Je crois que ça lui a fait tout drôle.

- … Moui, pas faux. Bon, on va pouvoir continuer à avancer alors, hein. »

- « Mouaaaaw, maintenant que j'ai bien dormi, j'ai la forme ! Alors, c'est quoi la prochaine salle ?

- Bien dormi, bien dormi... On voit que c'est pas toi qui t'es fait chier pendant une heure à attendre que tu te réveilles, Aten. Et en plus, non seulement tu dors, mais en plus, t'avais décider de ronfler, je te racontes pas le désagrément... », ronchonna Martel. C'est vrai qu'il lui arrivait de mettre sa conscience dans ce qu'on aurait pu appeler une « pause », mais elle ne dormait jamais réellement, ces rares moments ou elle se reposait de cette manière lui suffisaient.

Aten sourit, mit de bonne humeur par son somme. Il entra dans la salle d'après sans trop hésiter, confiant dans ses chances. Quel genre de bestiau ça allait pouvoir être, cette fois... ? Et dans quel genre de terrain ils allaient pouvoir les mettre tous les deux ?

- « UNE CIBLE, LES GARS ! FEUX A VOLONTEEEEEEE ! DECHARGEZ VOS MINI-MISSILES YAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Un barrage de missiles miniatures déferlèrent sur le bras droit de la Blitzness, qui n'eut d'autre choix que de réunir Martel sous la forme d'un bouclier pour parer ces assauts. D'ailleurs, ce bouclier de chaînes sembla faire réagir les assaillants, qui après une seconde de réflexion, semblèrent se rappeler d'une chose importante et stoppèrent le feu.
Celui du milieu hurla :

- « Stop les gars ! Stop ! C'est le bras droit Déligati ! Heu... excusez-nous de vous avoir tiré dessus monsieur, nous vous avions pris pour un ennemi. »

Aten s'épousseta, et jaugea d'un œil sévère celui qui lui parlait. Le genre de soldat hyperactif que l'on trouvait assez fréquemment dans les grandes entreprises du genre de la Blitzness Corporation. Car oui, ceux qui les avaient attaqués faisaient bel et bien parti de la Blitzness. Assez blasé, Aten songea que le plus gênant devait être que ce soldat hyperactif arborait l'uniforme des espions. C'est à dire, par définition, l'unité qui devait se montrer forte dans la DISCRETION ! Il passa sa main sur son visage, dépité.

- « Oublions ça, voulez vous ? », commença le trentenaire en secouant la tête. « ...Vous m'expliquez ce que vous foutez là, maintenant ? Ce n'est pas que j'ai croisé seulement des monstres depuis tout à l'heure, mais... Si en fait, c'est ça. BORDEL, qu'est ce que vous foutez? »

Alors que Martel se retenait d'exploser de rire, le soldat se mit au garde à vous, avant de déclamer d'une voix solennelle. « Nous faisons parti de la B-Corps, monsieur ! Notre tâche est d'assurer la sécurité des citoyens partout dans le monde, et cela même aux endroits les plus improbables, monsieur ! »

Avec un air d'hallucination totale, Aten regarda l'espion, puis les deux gugusses qui pilotaient les Falco, avant de regarder à nouveau l'espion. Et de se masser les tempes avec empressement. « ...Admettons. Alors... la prochaine fois, vous avez intérêt à regarder qui vous flinguez, sinon je vous garantit que votre prochaine mission sera d'aller curer les toilettes de Néosis Blood, c'est bien compris ? Et de me ramener un de ses poils de postérieur en preuve de cela. C'est bien clair ?

- ...Oui monsieur !

- Alors écartez-vous de mon chemin, et laissez-moi passer.

Maintenant un peu moins joyeux, Aten continua d'un pas agacé, alors que Martel se gaussait sans la moindre retenue. Et après on s'étonnait que la Blitzness ait du mal contre les Teremundos si elle embauchait des soldats pareils... Aten grinça des dents. Il allait péter une dent du prochain débile qui essayerait de l'attaquer.

Aten, pour une fois, n'avait pas de cigarettes dans la bouche. Pourquoi ? Parce qu'il n'en restait plus que trois dans son paquets, et qu'il voulait les préserver le plus possible, car ça aurait été en effet tragique de devoir prématurément ouvrir un des quatre paquets non entamés qu'il conservait dans son sac en cas d'urgence.
Néanmoins, après avoir constaté l'inutilité assez conséquente de certains membre de la Blitzness, il aurait bien eu besoin d'en griller une, donc ce fut un bras droit assez énervé qui arriva à l'étage suivant. Martel, quand à elle, n'avait toujours pas arrêté de rire, et était par conséquent d'excellente humeur. Surtout lorsqu'elle vit le prochain adversaire, elle commença à gigoter.

- « Un Teremundo... ça faisait longtemps, on va enfin pouvoir s'amuser ! Hi hi hi ! »

Aten considéra d'un œil professionnel la créature... Une espèce de tourelle Teremundos... Il en avait déjà abattu plusieurs de ce type la... Bon, de toute manière, éliminer ce monstre, en plus de lui permettre d'avancer un peu plus dans cette fichue tour, faisait également partie de son travail, donc le trentenaire se forçait à agir avec un peu plus de professionnalisme, alors qu'il se jetait sur le côté pour éviter le tir de la créature. L'avantage était que cette bestiole était très très lente et que ses tirs étaient par conséquent très facilement anticipable.

- « Martel, si tu le permet... j'aimerais essayer quelque chose... », demanda-il à mi-voix. « Considères ça comme un peu d'entraînement, tu veux... ? Cette bestiole est assez lente pour que l'on ne risque pas grand chose de toute manière.

- Tester un truc... ? Pourquoi pas, coco, ça semble intéressant ! Tu m'expliques alors ? Ah, fait gaffe à son coup de papatte. »

Alors qu'il sautait souplement sur le côté pour éviter le coup, Aten reprit. « tu vois la Maille de Lune ? J'aimerais mettre au point une technique moins gourmande en énergie, qui reprenne le même principe... Pour le combat de tous les jours, quoi.

- ...Ça se tente. », dit Martel après un instant de réflexion. « Okay, c'est partiiii, on essaie ! »

Le bras droit de la Blitzness Corporation esquiva avec facilité une autre attaque du Golem, puis se décida à contre-attaquer. D'un mouvement du poignet, il projeta Martel horizontalement... Et en essayant de lui appliquer un boost d'énergie pure. Son visage s'illumina lorsqu'il vit Martel scintiller, comme lorsqu'elle utilisait Maille de Lune, et que la déperdition d'énergie était minime. Néanmoins, il tira vite la tête, en voyant l'attaque rebondir contre le Golem, le boost d'énergie n'ayant pas duré suffisamment longtemps pour infliger des dommages sérieux.
Aten recula pour éviter une autre attaque.

- « ...Raté. Dommage.

- C'est difficile, aussi. », répondit Martel. « Pour Maille de Lune, on se sert de l'énergie crée par mon explosion pour faire ça... Là, tu dois le sortir de toi, et c'est certes plus économique, mais plus dur à faire, aussi !

- Je sais... Mais on réessaie, Martel. »

Douze fois, il essaya, tout en esquivant les attaques du Golem. Douze fois, il échoua, devant finalement se rabattre à détruire le Golem à la conventionnelle, c'est à dire à coup de boules d'acier enflammées dans la gueule.
Mais il n'était pas désespéré. Au neuvième essai, il avait réussi à le maintenir assez longtemps pour entamer la cuirasse du Teremundo... En soi, c'était assez prometteur. Il ne restait plus qu'à peaufiner leur technique un peu plus.
Laissant derrière eux le cadavre de leur adversaire, ils se dirigèrent vers l'étage supérieur.