Chérie, j'ai trouvé la valkyrie dans le sèche-linge(pv)

Encore une fois, le monstre teremundo n'avait pas pu faire grand chose devant les attaques du dissident, à part se protéger finalement des flammes... le combat semblait approcher de sa fin et pourtant, ce n'était pas encore tout à fait terminé. Une grêle de vent se mit à tomber, provoquant des ravages... Yuuri n'eut d'autre choix que de formert un bouclier romain sous lequel il s’abritait, le reformant régulièrement grâce à l'unlimited blades works. Rapidement, l'oeil de la créature se mit à luire avec force.. Le garçon lançait son bouclier romain vers la rayon tout en usant d'un souffle du loup puissant. Les deux attaque se rencontraient dans une explosion giganteque qui soufflait le dissident, l'envoyant s'écraser contre un mur.

Parmi les débris du mur, le garçon retombait en crachant uen gerbe de sang, finissant sur le ventre. Un levait le nez et voyait son opposant qui s'écroulait sur lui-même ayant visiblement atteint les limite de la survie. Se redressant, le garçon posait son regard sur la porte qu'avait empruntée la belle valkyrie et s'en approchait doucement, peut-être était elle piégé. Après avoir regardé au travers de la paroi avec son regard un peu spécial, il constatait que ce n'était pas le cas alors... Il ouvrait la porte et tombait sur une long couloir, qui semblait tourner beaucoup plus loin... Et la belle blonde n'était plus là.

- Quelle plaie.

Yuuri était lassé de ce petit jeu du chat et de la souris, il se mit donc à courir avec toute sa vitesse, et dieu sait qu'elle est élevée, au travers du couloirs, faisant attention à d'éventuels pièges qui pourraient se trouver sur le long du chemin. Après ce qui était un bon sprint, il pouvait voir le dos de la blonde au loin.. Décidément elle ne lui facilitait pas la vie. Le garçon inspirait de l'air à s'en faire éclater les poumons et décidait de s'exprimer en criant :

- Hoy ! Tu vas arrêter de fuir ! Je suis venu te parler en PAIX ! Je te pourchasse parce que c'est important ! J'étais pas venu faire la guerre à la bases ! Si tu n'avais rien envoyé sur moi, je n'aurais pas combattu pour ma vie ! Allez ! Arrêtes toi !

Continuant de courir, le garçon ne comptait pas la laisser filer sans rien faire, mais l'attraper n'était pas une mince affaire, faut dire que des jambes de cinq mètre, ça aide à courir vite et loin... Soupirant doucement, le garçon reprenait à nouveau un gros bol d'air, mieux valait aller droit au but avec elle, elle n'arrêterait pas de courir sans ça.

- Je connais des gens dans l'empire qui pourraient te sceller ! Tu redeviendrais celle que tu étais autrefois ! Je me porte garant de ta sécurité ! Et j'empêcherai quiconque de te poursuivre ! Alors tu veux bien m'écouter ! Mundi-chan !?

En laissant derrière elle le monstre gigantesque, d'un genre qu'elle n'avait encore jamais pu voir jusqu'ici, Mundihime espérait sinon éliminer définitivement son visiteur importun su moins pouvoir, au minimum, gagner assez de temps pour parvenir à lui fausser compagnie en disparaissant dans le dédale de galeries qui s'enfonçaient loin dans la roche. Malheureusement pour elle, elle entendit bientôt sa voix retentir, loin derrière elle mais bien plus rapidement qu'elle n'aurait pu le croire, crispant ses traits de désappointement.

« Hoy ! Tu vas arrêter de fuir ! Je suis venu te parler en PAIX ! Je te pourchasse parce que c'est important ! J'étais pas venu faire la guerre à la bases ! Si tu n'avais rien envoyé sur moi, je n'aurais pas combattu pour ma vie ! Allez ! Arrêtes toi ! »

Ne pas fuir ? Parce qu'il voulait la paix et pas la guerre ? La princesse déchue ne pouvait tout simplement pas y croire, pas après tout ce qu'elle avait traversé dans sa vie. Elle accéléra son pas, déterminée à essayer de le semer ou à l'affronter si nécessaire, ne croyant pas un mot de ce qu'il disait, quand son poursuivant lui cria autre chose.

« Je connais des gens dans l'empire qui pourraient te sceller ! Tu redeviendrais celle que tu étais autrefois ! Je me porte garant de ta sécurité ! Et j'empêcherai quiconque de te poursuivre ! Alors tu veux bien m'écouter ! Mundi-chan !? »

Cette fois, elle rata un pas et faillit trébucher sous la surprise... mais se remit aussitôt en route. Elle était clairement plus touchée par cette offre, mais elle ne s'arrêtait pourtant pas, même si elle prit pour le coup la peine de répondre au jeune homme, le cœur troublé, légèrement rougissante. Elle ne s'attendait pas à une telle offre, mais sa méfiance n'était pas morte.

<< Je ne m'arrêterai pas ! Comment... comment pourrais-je faire confiance à un humain, après tout ce que les humains m'ont fait ?! Je connais ceux de ta race, ce sont des menteurs et des persécuteurs ! >>

Visiblement, Mundihime avait vraiment un problème avec l'humanité, et quelques paroles n'allaient pas suffire à restaurer sa confiance. Si Yuuri voulait lui faire des propositions plus détaillées il allait devoir les crier... ou peut-être profité du côté labyrinthique des passages pour les lui écrire. La poursuite passait en effet par des lieux semblables, ce qui pouvait se voir par certains rochers aux formes particulières. Nul doute que la princesse se contente simplement de partir dans le sens opposé si elle le voyait s'être arrêté « devant » elle, mais il devait être possible d'écrire des messages... ça allait être ça ou crier de toute façon.

<< Tu me proposes... tu me proposes de me faire redevenir comme avant, mais comment puis-je te croire ? J'ai vu les tiens au cours des siècles, et jusqu'à il y a quelques années encore quand ils sont venus me délogés de ma retraite précédente ! >>

L'expérience de la Valkyrie semblait remonter très loin, comme si elle avait vu de nombreux siècles d'humanité... et il était vrai que son expérience récente où la Blitzness était venue l'attaquer jusque dans la Vallée n'était pas pour plaider en faveur d'un changement. Néanmoins, la proposition de Yuuri continuait de la travailler, l'empêchant de se contenter de fuir. Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher d'espérer.

<< Tu dis que tu empêcheras les autres de me poursuivre, mais qui te surveillera, toi ? Tu es un humain, tous comme tes fameux impériaux ! Comment croire que des humains vont surveiller d'autres humains ? Dès le début, c'est votre race qui a tout gâché ! >>

La belle géante continuait de courir et elle courrait vite. Elle sefichait visiblement des premiers mots de Yuuri, mais les seconds semblaient marcher un peu mieux, vue qu'el manquait de trébucher... Si elle était tombée, ça aurait été cocasse, mais visiblement elle ne voulait pas s'arrêter quoi qu'il advinne, ni pour combattre, ni pour autre chose. Le dissident soupirant dans sa course, avant de constater que ces couloirs étaient de vrais labyrinthe... Il avait plutôt intérêt de ne pas la perdre de vu. Heureusement sa taille aidait et les super sens du garçon étaient infaillibles dans un situation pareille.

<< Je ne m'arrêterai pas ! Comment... comment pourrais-je faire confiance à un humain, après tout ce que les humains m'ont fait ?! Je connais ceux de ta race, ce sont des menteurs et des persécuteurs ! >>
- Ah bah c'est clair que je peux pas dire que je mens jamais. Mais je suis pas totalement un humain tu sais, regarde, j'ai des oreilles de loup, c'est kawai non ?

Oui bon ce n'était pas vraiment très convainquant comme argument, mais le but était surtout de montrer que Yuuri savait prendre les choses différement des autres humains. De toute façon, l'était-il vraiment toujours, humain ? Maintenu en vie par un prisme et étant plus proches des loups que des humains... Il n'était pas vraiment le genre de garçon qui pouvait se qualifier de totalement humain, bien que même en étant bestial, il était plus humains que certains d'entre eux, ironie.

<< Tu me proposes... tu me proposes de me faire redevenir comme avant, mais comment puis-je te croire ? J'ai vu les tiens au cours des siècles, et jusqu'à il y a quelques années encore quand ils sont venus me délogés de ma retraite précédente ! >>

Oh elle parlait sans doute de l'incident du la vallée secrète... Yuuri ne pouvait pas dire grand chose à ce propos, les capitaines étaient libres de leurs agissement et l'un d'entre eux l'avait payé au prix fort. Le garçon ne s'occupait guére de ça, lui n'avait jamais été un traqueur de teremundo efficace, il tuait plus d'humains que de goules, c'était presque inquiétant d'ailleurs.

<< Tu dis que tu empêcheras les autres de me poursuivre, mais qui te surveillera, toi ? Tu es un humain, tous comme tes fameux impériaux ! Comment croire que des humains vont surveiller d'autres humains ? Dès le début, c'est votre race qui a tout gâché ! >>
- Et alors, si je ne suis qu'un humain, si ça peut t'aider à me faire confiance, je n'ai qu'à ne plus l'être. En quoi ça me changera ? Les humains ne naissent pas traîtres, ils le deviennent. Qui te dit que je suis comme eux, et qui te dit que je suis réellement humain ?

Un argument de poids, c'était un fait, mais ça n'allait sans doute pas suffir. Continuant de ses fier à ses sens surpuissants, il continuait de la poursuivre en réfléchissant, il était obligé de crier pour lui parler, mais ne pouvait pas se permettre de dire des choses inutiles. Ses mots devaient avoir un réel poids dans la balance, c'était important. Un sourire fendait alors son visage doucement... Un sourire franc, il ne lui restait plus qu'à être direct.

- Je suis un illusionniste ! Si j'étais un traître, tu serais déjà dans une de mes illusions, mais ce n'est pas le cas ! Mundihime ! Il marquait une pause pour inspirer un grand coup, ce sentiment qu'il connaissait si bien à la mort de son épouse... JE NE TE TRAHIRAI PAS ! MÊME SI CA SIGNIFIE D'ÊTRE L'ENNEMI DU MONDE ENTIER ! S'IL LE FAUT, JE TE POURSUIVRAI CENT JOURS ET CENT NUITS, JUSQU'A CE QUE TU T'ARRÊTES

Le garçon avait une voix chevaleresque, puissant et franche, une voix qu'il usait rarement, oubliant toute forme d'ironie... Il comprenait mundihime dans un certain sens. Il se sentait triste pour elle, lui aussi avait été seul quand la blitzness l'avait trahis, lui aussi avait vue l'humanité se dégrader, devenir pire que les monstres qu'ils chassaient... Il l'avait vue et l'avait vécu, il avait sombré, loin dans les ténèbres... Il n'avait plus confiance en personne, mais il avait finit par prendre son destin en main... Et a présent.

- Si l'humanité ne nous convient pas ! Ni à toi ni à moi ! Alors je la réinitialiserai ! Même si je dois devenir le diable ! Je ferais en sorte de détruire toute la corruption du monde ! Y compris la corruption de la solitude qui t'habite !

Avait-il bien choisit ses mots ? … Difficile à dire...

Mundihime était partagée entre sa méfiance pour les humains, née d'une longue, très longue expérience, et l'espoir qu'avait fait naître la proposition du jeune homme. C'était une bonne idée pour lui d'avoir lancé cette carte dès le début, car cela faisait assez hésiter l'archère géante pour qu'elle prête l'oreille au reste de ses paroles.

« Ah bah c'est clair que je peux pas dire que je mens jamais. Mais je suis pas totalement un humain tu sais, regarde, j'ai des oreilles de loup, c'est kawai non ? »

Il avouait lui-même qu'il était un menteur, comme tous les humains d'ailleurs... et pour elle des oreilles de loup, ce n'était pas quelque chose qui pouvait changer l'humanité de celui qui les portait. Elle côtoyait les humains depuis bien trop longtemps maintenant pour laisser un simple détail comme cela la convaincre, elle avait vu des humains de toutes formes... et avait malgré tout toujours été déçue. Elle continua donc de parler, mais Yuuri ne se laissa pas décourager.

« Et alors, si je ne suis qu'un humain, si ça peut t'aider à me faire confiance, je n'ai qu'à ne plus l'être. En quoi ça me changera ? Les humains ne naissent pas traîtres, ils le deviennent. Qui te dit que je suis comme eux, et qui te dit que je suis réellement humain ? »

Ne plus être humain, ne pas l'être réellement... pour elle il semblait bel et bien réellement être de la race des Hommes, et elle avait trop bien appris ses leçons au cours des siècles pour accorder sa confiance aussi facilement. Elle lui accordait un certain bénéfice du doute, en partie parce qu'il lui avait proposé quelque chose que nul ne lui avait fait entrevoir au cours de toutes ces années, mais elle restait néanmoins méfiante, craignant un piège, une trahison.

« Je suis un illusionniste ! Si j'étais un traître, tu serais déjà dans une de mes illusions, mais ce n'est pas le cas ! Mundihime ! JE NE TE TRAHIRAI PAS ! MÊME SI CA SIGNIFIE D'ÊTRE L'ENNEMI DU MONDE ENTIER ! S'IL LE FAUT, JE TE POURSUIVRAI CENT JOURS ET CENT NUITS, JUSQU'A CE QUE TU T'ARRÊTES »

Les paroles avaient un certain effet sur Mundihime, c'était indéniable. Mais en tournant son regard vers lui un instant, ses yeux croisant brièvement les siens, elle ne pu s'empêcher de tressaillir et se détourna, poursuivant sa course. Si on lui avait tenu ses paroles des siècles plus tôt elle n'aurait pas hésité, mais même si ça la touchait elle ne parvenait tout simplement pas à s'en remettre à l'humanité, c'était au-dessus de ses forces, pas après tout ce qu'ils avaient fait, à l'origine et pendant ces longues années de persécutions.

« Si l'humanité ne nous convient pas ! Ni à toi ni à moi ! Alors je la réinitialiserai ! Même si je dois devenir le diable ! Je ferais en sorte de détruire toute la corruption du monde ! Y compris la corruption de la solitude qui t'habite ! »

Le cœur de la princesse ce serra à ces mots. Elle doutait pouvoir jamais être guérie de sa solitude, et la réinitialisation de l'humanité... elle n'y croyait pas. Néanmoins, tout cela la troublait, plus qu'elle ne l'aurait cru possible, et plutôt que de chercher à le mener vers de nouveaux pièges ou dans un combat, elle lui répondit donc.

<< Réinitialiser l'humanité... Tu sais de quoi tu parles, homme-loup ? J'ai vu l'humanité à son origine, à son état initial, quand vous ne connaissiez même pas encore la magie et viviez en paix ! Et pourtant même à cette époque vous avez réussi à précipiter la chute de toute une race harmonieuse qui se battait pour défendre la paix ! >>

Visiblement, les paroles de Yuuri et le contexte faisaient remonter les souvenirs les plus anciens et les plus douloureux de la belle géante... ce qui était plutôt une bonne chose pour lui, puisque ça allait lui permettre de mieux la connaître, et donc de mieux la comprendre. Ce n'était pas donné à tout le monde d'avoir d'elle ce genre d'informations.

<< Quand à la solitude... tu ne peux pas la briser. Ma race a été vaincue et en partie détruite, elle est hors de portée... et mes sœurs... Svalta et Vegdrisfa... Angehime et Malehime... elles sont mortes ! >>

La voix de Mundihime était devenue beaucoup plus douloureuse, alors qu'elle parlait de sa race et surtout de ses sœurs... tout en dévoilant qu'elles avaient deux noms. Cela devait donc être aussi son cas, mais elle n'allait pas se livrer elle-même si facilement. Elle n'en dit pas plus sur sa race, sa chute et le rôle des humains dans tout ça, pour l'instant en tous cas. Elle voulait... elle ne savait pas elle-même ce qu'elle voulait, en fait. Faire comprendre à son poursuivant l’ampleur de la tâche à laquelle il voulait s'attaquer ? Essayer de le faire révéler son vrai visage devant cette ampleur ? Ou au contraire vérifier sa résolution ? Difficile à dire, même pour elle. Mais elle ne s'arrêta pas là de toute façon, et quoi qu'il en soit.

<< Et puis... quoi que tu dises... tu as l'air de quelqu'un de bien, mais tu restes un humain ! Ça fait plus de deux milles ans que je suis persécutée par ceux de ta race, et tu me demandes de te suivre, pour être confiée à un autre humain qui lui-même me fera quelque chose qui devrait me rendre mon état d'origine ? J'aimerais te croire, mais je ne peux pas placer toute ma confiance dans l'humanité, en dépit de tes paroles ! Sûrement pas tant que seulement des humains seront en jeu ! >>

Visiblement, Mundihime allait rester réticente tant qu'il n'y aurait pas la promesse d'un non-humain dans l'entreprise, soit pour surveiller Yuuri, soit pour la sceller. Qu'un humain soit impérial ou non était pour elle secondaire, l'important était son humanité... après tous les Impériaux aussi avaient été en guerre contre les Teremundos. C'était pour l'instant l'obstacle majeur pour qu'elle accepte un marché avec lui... mais allait-il pouvoir le surmonter, cet obstacle ?

La princesse c'était confiée plus qu'elle ne l'avait jamais fait dans cette poursuite, sans doute troublée par la possibilité de retrouver son état perdu depuis si longtemps, aussi bien que par les paroles du jeune homme. Mais en dépit de ses réticences et de tout ce qu'elle avait pu dire sur son état et l'impossibilité pour elle de retrouver tout ce qu'elle avait perdu, celui-ci ne semblait toujours pas décider à abandonner ou à se décourager, aussi persistant qu'il l'avait dit.

« J'ai aussi perdu tout ceux qui m'étaient cher à cause de la corruption des humains ! Mais réveille toi Mundihime ! Vis pour les morts, pas derrière eux ! Le sais-tu, hime veux dire princesse.. Si t'es une princesse, alors laisse moi être ton chevalier protecteur. »

Bien sûr qu'elle savait ce que voulait dire « hime », Mundihime était après tout son nom de princesse avant tout. Mais de là à avoir un chevalier servant... elle devait bien dire que la notion était assez étrange pour elle, surtout de la part d'un humain. Mais il semblait résolut, et elle continua donc de parler, déclenchant cette fois... un rire. Pour le coup, elle ne s'y attendait pas, et ralentit un peu pour le regarder, constatant que de son côté il avait accéléré, sans qu'elle puisse déterminer en le regardant pourquoi au juste il avait rit, sinon qu'à présent il souriait.

« J'ai découvert le peuple nain et surtout, je connais quelqu'un qui peut te sceller et qui n'est pas humain. Ellianne Carpophorus, le réceptacle de Lilith, une chimère ancienne. Si ça ne te conviens pas, je ne peux rien faire de plus pour te convaincre à part t'offrir ma main. »

Cette fois, la belle tiqua pour de bon et s'arrêta, avant même qu'il ne le lui demande, se retournant vers lui, surprise. Il proposait de le faire sceller par une chimère... Lilith, une sorcière si elle ne s'abusait. Quelqu'un qui n'avait donc rien d'humain. Par contre le fait d'offrir sa main, cela fit rougir la jeune femme une nouvelle fois, balbutiant légèrement sans répondre. Cela semblait être une plaisanterie mais tout de même... elle ne s'y attendait franchement pas. Elle resta donc silencieuse alors qu'il ouvrait sa chemise, montrant la pierre qui se trouvait à la place de son cœur. C'était une relique, elle en était certaine, mais largement postérieure à son époque, ceci dit.

« Je suis mort et je suis revenu du royaume des âmes perdues... S'il existe une solution, je ramènerai tes sœurs, j'en fais le serment, en tant qu'ancien chevalier de Miriam et en tant que roi loup, ce sera mon objectif le plus important. Je fais aussi le serment de te protéger des humains, même te de donner ce que tu veux, ma vie comprise, si ça peut être un bon gage. »

Cette offre la toucha sincèrement, un plus du reste, et elle fini de se tourner vers lui, légèrement haletante après leur longue course émaillée de paroles. Il y avait encore des doutes dans ses yeux, mais ils ne semblaient plus être assez forts pour la faire continuer de fuir.

<< Je... jamais personne ne m'avait fait une offre pareille. Je ne sais pas si c'est possible, mais dans tous les cas je vais accepter de te suivre... au moins jusqu'à cette Chimère qui doit me sceller. Si tout ça est vrai, alors... alors je saurai que je peux te faire confiance. >>

Après deux milles ans de brimades et de persécutions de la part de la race humaine, d'abord regardée comme un monstre par les humains en général puis comme un Teremundo par la Blitzness en particulier, Mundihime n'allait pas accorder sa pleine confiance si rapidement. Néanmoins, elle avait déjà fait un grand pas en avant sur le chemin de la confiance en s'arrêtant et en acceptant de le suivre, il ne fallait sans doute pas trop en demander d'un coup. Ceci dit, elle ne semblait pas encore avoir fini de parler, puisqu'elle s'appuyait à la paroi en le regardant, non sans gravité... et non sans tressaillir en croisant son regard, malgré tout, comme un réflexe bien encré.

<< Pour ce qui est de mes sœurs, si tu veux vraiment entreprendre cette quête... Il faudrait que tu connaisses mon histoire... notre histoire, en fait. Je t'ai déjà dit qui elles étaient et leur vrais noms. Nous étions toutes les trois des princesses Valkyrie, et nous vivions en harmonie, il y a très longtemps, avant l'an zéro, quand le monde était sans magie. >>

La voix de Mundihime c'était faite plus grave et digne, alors qu'elle se remémorait visiblement les souvenirs d'un passé lointain. Elle n'évoquait pas souvent ce genre de choses, mais puisqu'il voulait voyager à ses côtés et avait même de tels projets, elle voulait qu'il sache.

<< Les seuls qui possédaient de la magie étaient ceux de notre peuple, par l'intermédiaire des reliques apparues en masse sur notre île. Je pense que tu dois bien connaître la puissance magique qu'elles peuvent avoir, vu ce que tu viens de me montrer. Mais nous avions des ennemis, les Balrogs, et nous nous livrions à une terrible guerre divine dans les cieux, alors que les humains, inoffensifs et peu avancés, vivaient paisiblement. >>

L'identité de ceux qui avaient porté un grand coup à ceux de sa race et entraîné la mort de ses sœurs devenait assez clair, mais pour l'heure les humains n'avaient encore aucune part dans l'histoire. Néanmoins, le visage de Mundihime se ferma un peu plus, alors qu'elle y venait.

<< Mais voilà... un certain humain, lors de ses aventures, découvrit la relique Excalibur, et affronta la valkyrie qui en était le légitime propriétaire et le premier possesseur. Bien sûr... l'humain ne savait pas ce qu'il faisait, il croyait affronter un ennemi comme un autre, pour votre peuple nous n'étions alors qu'une légende. La mort de la valkyrie déséquilibra la balance des forces dans la guerre, et les balrogs gagnèrent la bataille. >>

Une note de profonde tristesse et de résignation s'était glissée dans la voix de la princesse. Toute cette histoire expliquait le comportement habituel de la belle jeune femme géante – enfin jeune tout était relatif, mais elle avait l'air jeune – et la tristesse qui ne la quittait pas. ;

<< Tout notre peuple ne fut pas tué, mais il a disparu de cette terre, et je fus la seule à être déculpatisée... ce qui a démultiplié mon espérance de vie jusqu'à aujourd'hui. Et depuis, je me fais persécuté, d'abord en tant que valkyrie et monstre, par les balrogs et les humains, puis ensuite en tant que Teremundo par la Blitzness... >>

La voix de la damoiselle avait fini par s'éteindre, et elle releva le regard vers lui, grimaçant légèrement en rencontrant le sien.

<< Voilà mon histoire... Mais si tu es toujours prêt à faire ce que tu as dit, et d'abord à me sceller, je suis prête à te suivre. >>

Elle se stoppait enfin, Yuuri était donc souriant suite à ces courses interminables. Son regard se posait sur la belle en tentant d'éviter ses dessous, forcément quand on fait un mètre quatre vingt et que la personne en face en fait huit, difficile de regarder ailleurs qu'en dessous de sa jupe... bref, Yuuri était bien content que cette poursuite était terminée et se surprenait même à s'adosser contre le mur le plus proche, il n'était pas fatigué grâce au prisme, mais manquait de souffle pour le coup.

<< Je... jamais personne ne m'avait fait une offre pareille. Je ne sais pas si c'est possible, mais dans tous les cas je vais accepter de te suivre... au moins jusqu'à cette Chimère qui doit me sceller. Si tout ça est vrai, alors... alors je saurai que je peux te faire confiance. >>
- Je n'ai aucun raison de mentir, si je voulais le faire, je l'aurais fait via des illusions pour rendre vrai le faux.

Il haussait doucement les épaules, il était franc c'était un fait, il dévoilait même ses bottes secrète pour avertir Mundihime de se méfier des éventuelles illusions, si ce n'était pas un preuve de bonne foi ça... Elle semblait cependant encore un peu effrayée du regard de Yuuri, quand leurs regards s'étaient croisé elle avait légèrement treissallit... Elle avait peut-être la taille d'un petit géant et la peau d'un teremundo, mais elle restait une femme.

<< Pour ce qui est de mes sœurs, si tu veux vraiment entreprendre cette quête... Il faudrait que tu connaisses mon histoire... notre histoire, en fait. Je t'ai déjà dit qui elles étaient et leur vrais noms. Nous étions toutes les trois des princesses Valkyrie, et nous vivions en harmonie, il y a très longtemps, avant l'an zéro, quand le monde était sans magie. >>

Le dissident se posait sur un rocher et écoutait attentivement ce que lui disait la teremundo. Trois princesses hein... Alors son nom n'était pas juste une coïncidence, elle était réellement de sang noble. Une valkyrie des plus pures, corrompues malheureusement. Ce qui étonnait le plus Yuuri, c'était qu'elle parlait d'un monde sans magie, avant l'an zéro... C'était réellement possible ? Le dissident avait du mal à l'imaginer, pourtant c'était sans aucun doute vrai.

<< Les seuls qui possédaient de la magie étaient ceux de notre peuple, par l'intermédiaire des reliques apparues en masse sur notre île. Je pense que tu dois bien connaître la puissance magique qu'elles peuvent avoir, vu ce que tu viens de me montrer. Mais nous avions des ennemis, les Balrogs, et nous nous livrions à une terrible guerre divine dans les cieux, alors que les humains, inoffensifs et peu avancés, vivaient paisiblement. >>

Les balrog ? Il n'en avait jamais entendu parler, était-ce un peuple mystérieux disparu, tout comme les valkyries ? Quoi qu'il en soit, la notion de guerre avait réveillé les sens du garçon qui écoutait avec une lueur de curiosité dans les yeux, cependant, puisque les Valkyries étaient disparues et que ses sœurs étaient morte, il devinait facilement qui avait gagné cette bataille... Mais il ne voyait pas ce que le facteur humain venait faire la-dedans.

<< Mais voilà... un certain humain, lors de ses aventures, découvrit la relique Excalibur, et affronta la valkyrie qui en était le légitime propriétaire et le premier possesseur. Bien sûr... l'humain ne savait pas ce qu'il faisait, il croyait affronter un ennemi comme un autre, pour votre peuple nous n'étions alors qu'une légende. La mort de la valkyrie déséquilibra la balance des forces dans la guerre, et les balrogs gagnèrent la bataille. >>

Le visage de Yuuri s'était déformé de surprise. Un humain avait subtilisé une relique et provoqué le chaos juste en provoquant une pertes ? L'équilibre était aussi fin que ça ? Incroyable. Le dissident quittait son rocher et soupirait, continuant d'écouter la demoiselle qui ajoutait qu'ensuite, elle avait été persécutée en tant que monstre puis teremundos.

<< Voilà mon histoire... Mais si tu es toujours prêt à faire ce que tu as dit, et d'abord à me sceller, je suis prête à te suivre. >>
- Tu n'es pas un monstre, pas plus qu'un teremundo, quand je te parle, j'ai l'impression de parler à une jeune fille dépassé par les ténèbres. Je compte toujours t'aider, Hime-chan

Il sortait un objet de sa ceinture et le lançait doucement vers la valkyrie pour qu'elle l'attrape... Il s'agissait d'un objet un peu spécial, une potion de sorcière que Yuuri avait acheté il y a longtemps en apprenant la taille de cette bonne demoiselle. Il espérait qu'elle n'allait pas le briser, c'était tout de même un certain investissement en penas ces choses là... Et Fortuna n'était pas très agréable quand ça concernait les pénas.

Spoiler:

- Bois ça, ça devrait te donner la taille d'une humaine pour la journée, si on se dépêche on pourra arriver dans l'empire avant que tu ne récupères une taille qui te ferais remarquer. Je sais que tu dois pas trop être confiante de boire ça mais... Je te promet, au nom de tout mes principes, que c'est bien ce que je te dis que c'est. Il s'agit d'une potion denanisme de sorcière.

Il se reculait de quelques pas, la boire ou non était le choix de la teremundo, au pire elle pouvait le lui rendre. Soupirant doucement, il remettait son haut correctement avant de sourire faiblement et tendrement.

- Oh et Hime-chan... Merci de t'être ouverte à moi et de m'avoir raconter ton histoire, si je croise un balrog je lui casserai quelques dents en ton honneur.

Il faisait une pause fiere, prenant la route de la sortie de la grotte, Mundihime devrait suivre, en toute logique...