Lune, Nuages, Vent, Inconnu [Pv : Aedros Valiaath]

Invité

Le soleil chaud de l'après midi avait laissé place à une nuit nuageuse et au vent froid. Dans cette grande rue, le bruit de la foule s'était évanouie et à la place, quelques gouttes d'eau s'écrasant sur le sol. On percevait aussi les ampoules des lampadaires, clignotant sans cesse, commençant à griller. Ainsi que les insectes butant sans cesse pour toucher la luminosité. S'approchant du centre de la rue, des pas. Une personne sautillant joyeusement. Celle-ci était Mialie, sortant dans cette nuit, loin de regard, abandonnant le peu de sérieux qu'elle prenait parfois. La jeune déesse continuait sans faire attention au reste. Les pas résonnaient quand soudain une sorte de « Boum » retentit. Suivit de larmes, secouée de sanglots, ses cheveux bruns s'étant détaché pour lui atterrir dans le visage.

Le vent lâcha une plainte aigue et les larmes finirent, ensuite quelques pas de nouveau puis de douce paroles. Le regard bleu de la jeune femme avait été capté par un petit chaton. Il était apparemment tombé dans le caniveau. Des volets s'ouvrirent, Mialie attrapa la petite bête et partit se cacher dans une rue légèrement plus sombre. Elle ne pensait pas être peureuse, mais ne voulait pas se faire voir si tard. Et puis cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait croisée personne. Toutes ses années où elle avait disparue, elle n'avait croisé personne. Juste des animaux. La fille se demandait comment elle réagirait quand elle tomberait sur quelqu'un, nez à nez.

Mais elle ne pensait pas que cette situation arriverait, très vite. Une silhouette se dessina devant elle, sauf que Mialie ne la vu pas. Continuant son chemin, jusqu'à cogner dans quelqu'un. Le petit chaton s'envola, et la déesse, complétement affolée se rattrapa du mieux possible pour courir sous la bête encore fragile et la rattraper. Finalement elle y arriva, mais glissa, la rue étant en pente, elle tomba sur les fesses pour retomber tout droit sur la personne bousculée un peu plus tôt. Un peu après le choc, elle regarda ses mains et serra le chaton apeuré. Finalement, elle se tourna regardant l'être humain percuté. C'était un garçon, habillé sombrement, il avait l'air normal, peut être triste. Reniflant, elle commença à pleurer, elle ne pouvait pas garder une apparence forte et s'en voulait de l'avoir peut être blessé.

« Pa.. pa.. pa.. r.. d.. d.. on.. »

Invité

Aedros avait passer la journée a lire des livres plus ou moins intéressant et le soir venu il était sortit pour boire un cafe ou il resta durant de longues heures. La nuit était tombée lorsqu'il en sortit a la fermeture et les rues était vide ou presque, restait quelques clochards et zonards de tout calibre. Cela ne dérangeait pas du tout Aedros car il allait passer par des ruelles justement pour être seul. Son mutisme étant handicapant dans les relations sociales il avait toujours évite les autres et ce depuis son plus jeune âge. Il s'y était pourtant habituer.

Il se mit a essayer de shooter dans une canette le plus loin possible, canette qui vint percuter un chaton le fessant tomber dans le caniveau. Il ne s'inquiéta guère pour le chaton connaissant parfaitement leur robustesse naturelle et continua son chemin, rêvassant. Il regarda devant lui juste avant l'impact et tomba sur le coup, et quelques instant plus tard il recut une jeune personne sur lui ce qui lui fit expirer tout l'air de ses poumons. Apparemment cette jeune femme (ou vielle Ado comme vous préférez) avait choisit de prendre le chat qu'il avait lui même envoyer dans le caniveau quelques instant plus tôt (comme quoi le hasard fait bien les choses) , quelque chose le tracassait, il avait par deux fois percute cette fille mais sa défense osseuse ne l'avait pas blesse ce qui semblait extraordinaire connaissant les antécédent de cette techniques, la voyant sur le point de pleurer il lui adressa un sourire, chose qu'il n'avait pas du tout l'habitude de faire et il se sentit rapidement ridicule. Il n'avait jamais su comment montrer ses émotions ni comment en simuler et il avait donc toujours la même face triste et inexpressive.

« Pa.. pa.. pa.. r.. d.. d.. on.. »

La jeune femme semblait bouleversée et ne pouvant lui dire qu'il allait bien il se mit a chercher son carnet dans sa poche pour pouvoir répondre. Son carnet n'était pas dans la poche mais il venait de tomber dans une flaque toute proche et était tremper. Il allait devoir innover pour communiquer. Il jaugea donc rapidement son environnement du regard et s'approcha d'une fenêtre sale tout en pensant qu'elle devait le prendre pour un sociopathe en puissance.
Il traca avec son doigt ~Je suis muet je vais bien~ lorsqu'il eut fini il essuya son index sur son mouchoir et se retourna enfin pour écouter la réponse de son agresseuse.

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