L'Art de se faire chier [Neosis Blood / -18, contenu pouvant être choquant]

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L'art de se faire chier

L'art de se faire chier, c'est un merveilleux titre. Surtout en sachant comment je m'ennuies. Vous pouvez me demander, comment je fais pour m'ennuyer dans un monde plein de danger, tout et tout... Mais, je dois vous dire qu'en se moment, mes aventures ont fini au total de 0. Et oui, je commence à me dire que le mauvais œil qui est au dessus de moi ma quitté. Enfin pourquoi devrais je me plaindre, c'est mieux comme ça non? Surement, peut être, je n'en sais rien, mais le fait est que je m'ennuies sévèrement.

Où étais je donc pour m'ennuyer autant? Sur l'ile de la pomme, quel drôle de noms pour une ile, marrante, mais drôle, surement dû aux pommiers se trouvant dessus. Pourquoi étais je ici? Je ne sais pas, j'ai suivis ce que mes pieds voulaient. Et oui, depuis que j'ai quitté Aldemor, je vis au jour le jours, je ne prévois plus l'avenir, je ne préfère pas personnellement, j'ai été déjà bien trop déçu, moi qui me prévoyait un avenir avec cet homme, maintenant... Non, je ne veux plus souffrir comme j'ai souffert... ça fait bien trop mal...

A oui, j'oubliais, je suis arrivé aujourd'hui même sur cette île, j'ai donc du temps devant moi, d'ailleurs, je remercie le navire qui m'a amenée ici... bien que le capitaine de ce bateau était peu sympa, mais ça m'est égal. Arrivé sur cette ile, je me suis dis que je pourrais faire de belle peinture, avec tout ses pommiers, des pommiers au bord de la mer au coucher du soleil, ça fait un beau tableau, j'aime beaucoup l'idée. Mais je devais patienter jusqu'au soir. Qu'allais je donc faire toute la journée, je ne sais pas, c'est peut être pour ça que je me fais tant chier après tout, le titre n'est il pas l'art de se faire chier? Bon j'avoue, j'ai un campement à faire, je devrais peut être le monté avant que la nuit de tombe? Oui oui, je vais faire ça.

Je m'attelle donc à monter cette fichue tente, qu'est ce que j'aime pas la monter, elle est si dur à monter, aller courage. Accroupie au sol, je mes les truc permettant de fixer la tente, les fils, hop un truc la. AH NON elle s'écroule... Je suis nul, je suis trop nul à monter une tente. J'en pleurais presque. Allez, je remonte mes manches, et je retente de la monter. Aller, je fais ça comme ça, un coup la, un coup par ci, le maillet, il est où... Je l'ai perdu. Je fouille partout, je regarde dans mon sac, dans mes affaires de peinture. Ah il est la. Aller, maintenant, de l'huile de coude, je tape, tape, encore, ah un cailloux! J'essaye de dévier le cailloux, réussi, ayé ! Elle est monté ! Je me mets à crier

-ALLELOUYA !!!!

Oh tiens, quel heure il est? Ah, quand même, j'ai mis du temps à la montée. Aller je vais mangé et je vais me préparé pour aller peindre. Tiens, puisque je suis entouré de pommier, je vais manger des pommes, et paf ! Une pomme parmi des pommes, marrant non? Allez, je vais cueillir quelques pommes, puis, je me fais cuir la dernière boite de conserve que j'avais... Faut que je fasse un réapprovisionnement moi... Allez je cuisine. Arg, je viens de me bruler.. Tant pis, ce n'est pas grave. Allez c'est prêt, je mange, et je file.

J'avais fini, enfin, le coucher du soleil n'allait pas tarder, il fallait encore que je trouve le lieu idéale où m'installer, alors je prépara mes affaires, un a un, échangeant mes affaires dans mon sac à dos, avec ceux dans la malle. J'amène mon aquarelle, ou ma gouache, je sais pas. Oh et puis mince, je vais prendre les deux, je verrais plus tard. Bon récapitulons, j'ai ma toiles, que je porterais sous mon bras, mon cahier de croquis, mon crayon à papier, ma peinture, mes pinceaux, ma palette, ma tête, mon chiffons, je pense que c'est bon. Ah non, j'allais oublier ma gomme et mon nettoyant.

Allez maintenant, je suis prête, je peux y aller. Je me mets en route pour chercher un lieux pour peindre. Je marchais jusqu'à un lieux magnifique, il y avait même un rocher où je pouvais m'asseoir pour peindre, un lieu parfait. Maintenant, restait plus qu'a attendre le coucher du soleil, mais pour l'instant, je faisais un croquis, je ferais le coucher du soleil plus tard sur la toile. Je dessinais alors tranquillement, dessinant juste le premier plan, plus tard je ferais sur une autre page l'arrière plan. La ou sera le coucher du soleil.

J'étais tellement a fond dans mon dessin, que je ne m'apercevais de ce qui se passait autour de moi.

Neosis se baladait sur l’île une cigarette rouge dans la bouche. Il aimait beaucoup cette île. Elle était très réputée pour ses pommes mais en fait toute la cuisine de l’île était excellente et les animaux qui y vivaient superbes. Il y était venu se reposer. En effet parfois prendre un peu de repos sur ces activités pouvait faire du bien. Ainsi, il n’avait pas tué un seul humain depuis qu’il était arrivé, se satisfaisant d’énorme repas servit dans de magnifique restaurants. De bonne humeur, il avait pratiqué des activités banales comme du ski nautique pour occuper ses journées. Il lui arrivait souvent de s’asseoir près d’un arbre en mangeant une pomme tranquillement.

Le soleil allait se coucher dans à peu prés plus d’une heure. Le Teremundo pensait aller voir le coucher près d’un rocher sur une falaise. Mais il lui restait encore pas mal de temps, il décida donc de faire un tour. Il arriva près d’un grand pommier. Il écrasa alors sa cigarette rouge-sang sur sa joue avant de l’éjecter d’une pichenette dans une poubelle pas loin. Puis il banda ses muscles, fit un bond puissant, s’appuya ensuite sur le tronc de l’arbre pour prendre un nouvel élan et arracher une pomme parfaite d’une des branches. Puis, il atterrit avec douceur sur le sol. Un homme qui avait regardé la scène affichait une mine ébahie. La Dva le regarda en haussant des épaules avant de continuer sa balade, croquant sa pomme à pleine. Il descendit sur la plage où il admira le paysage. C’était vraiment une île paisible… peut-être un peu trop même… Mais bon pour l’instant la faim se faisait calme. Il continua sa balade jusqu’à se retrouver au bas d’une falaise.

Il s’étira alors les muscles, jeta le trognon de sa pomme avant d’attaquer l’escalade de la falaise à mains nues. Ses doigts creusaient des trous dans la pierre et il monta rapidement les 30 mètres de hauteurs. Une fois arrivé en haut, il s’assit sur le bord avant de regarder la mer. Le monde était en ébullition… Avec ses quatre-vingts dix années de vie, Neosis avait vu bien des situations étranges, critiques ainsi que des personnages mystérieux ou puissants… Pourtant durant ses dernières semaines, les choses s’étaient accélérées. Les événements paraissaient s’enchainer, les pions se mettre en place. Un conflit opposant la B-corp aux Teremundos ne tarderait pas. Quel joyeux bordel !! Un sourire se dessina sur les lèvres du monstre. Une guerre lui ferait le plus grand bien !! Ha !! Comme il était loin l’ancien temps où il était un jeune Teremundo qui agissait sur des coups de tête, qui séduisait les premières Teremundos venues et qui ne donnait pas de signe de vie pendant des mois avant de revenir, de nouveaux trophées en main. Tout cela c’était finit quand il était devenu Dva. Avec Strein et Tina… Tina… Un putain de souvenir qui était encré au fin fond de son esprit ressurgit soudain dans toute se violence. Son bras gauche lui brulait atrocement, la cicatrice autour de son cou l’étouffait. Il serra les dents, les muscles de sa mâchoire se raidirent. Le Dva s’immobilisa en attendant que la puissance du souvenir se calme. Une fois la crise passée, il se leva, de mauvaise humeur.

Alors qu’il cherchait de quoi se défouler, il vit deux jeunes hommes qui se battaient dans un coin discret. Il s’approcha d’eux et transperça le premier au niveau de la cage thoracique avec son bras, avant de se tourner vers l’autre jeune homme. Ce dernier, voyant son confrère mort sur le coup, se mit à trembler avant d’essayer de fuir. Mais le monstre ne lui laissait pas le temps, il le rattrapa, le plaqua au sol avant de lui faire faire un angle à 360° avec sa tête. Il se releva, s’essuya le bras sur le tee-shirt d’un des morts avant de partir. Il était tellement de mauvaise humeur qu’il ne mangea même pas ses victimes. Il sortit de nouveau une de ses cigarettes rouge-sang qu’il alluma avant de tirer une bouffée. Ce le relaxerait.

Il leva les yeux et en regardant le ciel, laissa ses pas le guider. Après environs deux ou trois minutes, il entendit le bruit distinctif d’un pinceau. Reportant son attention sur les environs, il réalise qu’il était au milieu du décor d’une peinture qu’était entrain de réaliser une belle jeune femme aux cheveux de couleur chocolat avec des mèches orange et violettes. Une artiste. Il s’écarta de l’angle qu’elle devait utiliser pour son tableau en retrouvant une mine quelque peu plus réjouit.

-Excusez-moi de vous avoir déranger, déclara-t-il avec un semblant de sourire polit. Je me nomme Neosis Blood et vous ?

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L'art de se faire chier

J'aime bien cette île, même si je m'ennuyais dessus. Que dire a part ca, je dois dire que je ne sais pas, les choses doivent vraiment se passer comme on l'avait prévue. Par exemple, pour cette peinture, j'avais prévue de peindre tranquillement, sans dérangement, sans rien, et repartir aussitôt après, mais est ce que mes projets vont il se passer comme ca? Je ne sais pas, et je ne peux pas forcement le dire, je ne suis pas voyante, c'est bien dommage, j'aimerais. Voilà que maintenant, je me trouvait sur une pierre à peindre le paysage, une joli paysage qui m'était venu comme ca, heureusement que j'avais pris le temps pour chercher, la s'était parfait. Des arbres, un coucher de soleil. Parfois je me dis que j'ai bien fais de faire ce métier, même si ca ne rapportait pas énormément, ce n'était pas l'argent qui m'importait, mais bel et bien les paysage sublime que je pouvais découvrir, et la, ce paysage. Il était la preuve vivant que mère nature savait faire de bel chose, des choses extraordinaire.

Bon j'avoue que je n'étais pas dans cette optique toute la journée, j'ai galéré sur le montage de ma tente, évidement, une tente, une tente comme j'avais, mon dieu, mais c'est le diable qui l'avait crée, se n'était pas possible, elle m'avait posé un tel problème. Je me demande si la chance est au dessus de moi parfois. J'espère que je l'ai bien monté, je ne voudrais pas qu'elle s'écroule sur moi. Enfin je dois vous l'avouer, que je suis quelqu'un de maladroite, donc monter une tente, c'est pas simple. Ne riez pas, je ne dois pas être la seule maladroite qui ne sait pas monter une tente, merci. Riez et je pleure ! Na !

Sinon, malgré ca, je vais vous dire franchement, cette ile est superbe, les paysages, j'en ai vu pas mal de chouette, je pourrais faire plusieurs peinture. Bon bon oké, je sais je ne vend aucune peinture de paysage, ce n'est QUE les portrait qui intéresse. En quoi les portraits sont plus chouettes que les paysages, les gens n'ont vraiment pas de goût, c'est vraiment triste ca. Quand est ce que je pourrais vendre mes paysages. J'en ai marre.

Je dessinais tranquillement, je n'avais alors pas prédis qu'un jeune homme allait perturbé le court de mon art, mais ce n'est pas grave, pour l'instant, j'étais plongé dans la création de mon tableau, mais avant je faisais le croquis, évidement, tout bon tableau ne peut etre parfaitement fait sans un on croquis avant. Enfin ca, c'est mon avis, d'autre dirait que c'est stupide que ca fait faire les choses deux fois. Mais moi je trouve pas, refaire le croquis sur la toile, permet de voir les erreurs qu'on a fait au crayon et de les rectifier.

Excusez-moi de vous avoir déranger

Une voix... D'un coup je regardais mon croquis... Tellement que j'étais prise dans mon dessin, j'avais commencé à dessiner le jeune homme qui était devant moi... Je cligna plusieurs fois les yeux, me demandant d'où il était sortie, elle ne l'avait pas vu arriver... C'est étrange ca, je devrais peut être m'acheter des lunettes... Je levais alors mon regard vers lui, doucement, interrogative.

-Bon....Jours... Monsieur...

Méfiante ? Moi, non pas du tout, juste un petit chouilla.

Je me nomme Neosis Blood et vous ?

Oh qu'il est prévenant, il se présente en plus, comment dois je prendre ca, que dois je penser d'un homme qui m'aborde comme ca... Je devrais me méfier oui, restons sur non garde, en plus comme une idiote, j'ai laissé mon canif sous la tente, idiote ! Idiote ! Idiote bête !

- Maïmélia Howgland, enchanté, monsieur Blood.

Autant rester dans le simple hein. Gardons nos distance, il ne m'a pas l'air très net lui. Je dois aussi avouer que j'ai peur, très peur. Normal, je suis seule, en présence d'un homme... Bizarre qui plus est... On ne sait pas ce qui pourrait se passer, il pourrait me dévorer, voir pire, me violer !!! Allez calme toi Maï, tu as juste une imagination débordante... Calme toi... Allez zen... Cool Raoul ! Et me voilà en train de lui sourire comme une grosse idiote... Mais arrête moi ca tout de suite, et replonge toi dans ta peinture, vite vite vite. Ce que je fais, j'ai le né sur mon croquis, et gomme les traits du jeune homme qui s'était incrusté dans le paysage, et reprit mes coup de crayons, laissant au jeune homme le soins de créer une conversation où de partir. Asocial? Moi? Pas du tout ! Juste un peu. Bon ok plus que je ne le prétend ! Je fini alors par lever les yeux vers le jeune homme, et sentie alors la présence du tabac dans l'air.

- C'est mauvais pour la santé la cigarette. Ça donne le cancer, et ca tue et sa enrichit l'État

Fini par dire tous en me replongeant dans ma création, plus sérieuse que jamais, bien que je ne suis jamais très sérieuse, je l'avoue.

Elle était méfiante, il le sentait. Elle lui avait dit bonjour avec un bégaiement qui ne relevait que très peu de la surprise mais plus d’une méfiance aigue. Elle n’aimait pas les étrangers voire peut-être même la plupart des humains. Légèrement asociale ou peut-être même plus, elle n’en avait pourtant pas le profil. Elle avait sans doute subie un traumatisme ou plusieurs. Neosis se laissait aller à des suppositions, son passé de tueur à gage lui avait appris à analyser les gens à leurs mouvements, à leurs façon de parler. Ca lui paraissait si lointains… 75 ans déjà, que le temps passait vite !! Il fit un rapide point sur la vie qu’il avait eut jusqu’ici, sa vie à l’orphelinat, ses études faciles, son service dans les rangs de l’armée, son job de tueur de tueur à gage, puis la mission qui l’avait fait basculer de l’autre coté.

Quelques années à errer sans but avaient suivie, avant qu’il n’évolue, qu’il ne prenne place parmi les huit, qu’il ne rencontre Tina… Et qu’il tue Srein. Depuis, les choses n’avait pas franchement bougée. Il avait juste gagné quelque peu en puissance et en réputation.

Il faisait face à la mer, tirant tranquillement sur sa cigarette. Le soleil faisait des reflets sur la mer au loin, donnant au ciel une superbe couleur rouge-orangée qui emplissait l’air et donnait aux paysages des couleurs superbes.

- Maïmélia Howgland, enchanté, monsieur Blood.

Elle lui avait répondu. Il ne s’y attendait presque pas. Il n’avait même pas attendu de réponse à sa question. Tellement de personne préférait ignorer les autres ou partir quand ils arrivaient. Elle n’était pas si asociale que ça en fait. Elle avait subie un traumatisme après avoir eut une vie sociale auparavant sans doute car dans le cas contraire elle n’aurait pas fait attention à lui. Ou peut-être qu’il était complètement à coté de la plaque, sa capacité d’interprétation avait sans doute faiblie depuis le temps. Il la regarda du coin de l’œil. C’était une belle jeune femme. Sa chevelure brune rappelant un bon chocolat lui tombait sur les omoplates. Ses mèches orange et violettes lui donnaient un air purement « artiste » qui collait parfaitement au chapeau qu’elle portait sur le crâne. D’ailleurs sur ce chapeau se tenait un paire de lunettes de soleil à la monture marron, preuve qu’elle avait de yeux sensibles ou tout simplement qu’elle les portait toujours sur elle car le temps d’aujourd’hui n’avait pas été exceptionnel.

La peau blanche de la jeune fille était plissée au niveau de son front tant elle était concentrée sur son tableau. Pourtant ses yeux verts amandes trahissaient des pensées agitées. Elle devait réfléchir à quelque chose qui avait l’air de la préoccuper. Elle se détendit soudain, affichant un grand sourire béta qu’elle effaça quelques instants plus tard, pour se plonger entièrement dans son tableau. Il la contempla ainsi quelques instants jusqu’à ce que la fumée rouge qui s’échappait de sa drôle de cigarette atteignit les narines de la belle.

- C'est mauvais pour la santé la cigarette. Ça donne le cancer, et ca tue et sa enrichit l'État.

Elle avait raison, enfin non, pas dans son cas. Ses cigarettes ne répondaient à aucun de ces trois critères. Mais elle n’était pas censée savoir que ces cigarettes étaient principalement composée de sang humain séché et d’autre composants plutôt sanglants, que cela n’avait aucun effet sur sa santé et qu’en plus il ne les achetait pas à l’état. Mais bon cela, il le gardait pour lui.

-Vous avez raison, ce n’est pas le top pour mes poumons.

Puis, dans un réflexe, il faillit écraser sa cigarette contre sa pommette. C’était une mauvaise habitude qu’il avait car il aimait sentir la brulure sur sa peau, lui prouvant qu’il vivait encore. Il se retint à temps et vérifia rapidement qu’elle n’avait pas vue ce geste, mais elle était trop absorbée dans son tableau pour ça. Tant mieux. Il éjecta ensuite sa cigarette d’une pichenette. Les mains dans les poches de son jean noir, il observait toujours la jeune femme du coin de l’œil. Il se souvenait d’un temps où il s’amusait à séduire des humaines et à abuser d’elles dès qu’il en avait l’occasion. Aujourd’hui ces activités-là s’étaient faites plus rare. Le vent souffla dans le col de sa chemise rayée de rouge et de noir. Après tout il était en vacance.

Il s’approcha doucement de la jeune femme pour regarder par-dessus son épaule. Elle n’en était qu’au croquis mais le dessin était déjà superbe. Malheureusement, il n’aurait surement pas la patience d’attendre qu’elle ait finie son tableau. Il était si proche d’elle qu’il sentait son parfum délicat. La vue de sa peau douce lui fit battre le sang aux tempes. L’adrénaline se rependait dans son corps, éveillant tous ces sens. Il gardait pourtant un air gentil et ne laissait rien paraitre de son excitation.

-Vous dessinez merveilleusement bien, déclara-t-il. Je suis assez admiratif !

Il avait dit cela d’un ton qui paraissait sincère, il savait que les femmes appréciaient cela, en plus, il était tellement proche d’elle qu’elle devait sentir son souffle, qu’il avait ralentit pour le faire doux, sur sa peau.Il sentit sa chair se hérisser sous son souffle chaud et puissant. Elle était effrayée par un inconnu, c’était normal, surtout vu le style spécial de Neosis. Mais la prestance qui émanait du monstre l’empêchait de le repousser. Elle ne le savait pas encore mais elle était déjà condamnée. Personne n’échappait au Dva.

Il posa sa main droite sur la douce épaule de la jeune femme. Immédiatement, elle se crispa. Elle allait ouvrir la bouche pour sans doute lui ordonner de retirer sa main mais il laissa une vague d’art occulte s’échapper de lui et elle se mit à trembler, incapable de parler. Il s’amusait follement. Il tourna sa tête vers elle, affichant un sourire malsain et lui dit tout doucement :

-Vous avez l’air bien pâle, vous ne vous sentez pas bien ?

Les yeux chocolats de Maïmélia était remplit de peur. Elle lutait intérieurement mais la puissance de Neosis écrasait toutes ses envies de résistances. Il décida de s’amuser un peu avant de lui enlever tout espoir. Il enleva sa main de son épaule et contenait l’aura monstrueuse qui s’échappait de lui. A l’instant même, elle recula vivement et tomba de son rocher, renversant sa toile et tous ses instruments de peintures. Elle tremblait comme une feuille. Comme c’était distrayant, décidément, il ne s’amusait pas assez souvent de cette manière. Elle se mit à ramper pour le fuir avant de se relever et de courir de toutes ses forces. Il décida de lui laisser cent mètres d’avance. Il la regarda courir toute tremblante, devinant les larmes qui perlaient de ces yeux. Trop facile. Finalement il allait lui laisser deux-cents mètres, pas plus car elle risquait de rencontrer d’autre personne et de les alerter. Dès qu’elle dépassa la limite, il piqua un sprint monstrueux et la rattrapa. Il lui attrapa l’arrière du crâne de la jeune femme et la plaqua avec violence contre le sol. Elle se débattait mais c’était inutile, il avait mit tout son poids sur elle. Il attendit qu’elle arrête de bouger dans tous les sens pour la retourner.

Sa lèvre avait éclatée et du sang coulait le long de son menton. Elle était carrément pétrifiée. La pauvre, elle faisait presque pitié ainsi. Son chapeau était tombé à coté d’elle. Tout son corps tremblait d’une façon irrépressible. Il approcha son visage du sien, étirant doucement son sourire sur ses dents meurtrières. Elle n’était plus en état de lui résister. Il était allongé sur elle, lui tenant ses deux bras et avait mit ses deux jambes entre les siennes pour ne pas qu’elle puisse se débattre d’une façon ou d’une autre. Il mit son visage dans le décolleté de Maïmélia, respirant la douce odeur de sa peur. Son excitation était devenu monstrueuse. Il arrache le haut et le soutien-gorge de la jeune femme avec ses puissantes dents. Elle se mit crier mais une puissante vague d’arts occultes la submergea.

La poitrine nue de la jeune femme se soulevait à un rythme très rapide, reflétant sa peur effroyable. Dans le bas de son ventre, Neosis sentait monter son excitation. Un des désavantage de la condition de Teremundo et qu’on ne pouvait pas pratiquer l’acte sexuel, qui était seulement possible sous forme humaine, et manger en même temps car dans le deuxième cas ça nécessitait souvent une transformation en Teremundo. Mais Neosis avait remédié à ce problème, il était un des seuls qui pouvait manger sous sa forme humanoïde.

Il lui lâcha un de ses bras pour lui baisser le pantalon. Il explosa la fermeture d’un coup sec et lui arracha son slip. Elle se mit une nouvelle fois à crier mais cette fois-ci il ne l’empêcha pas, il en retirait trop de plaisir. Il ouvrit son propre pantalon et se laissa aller en elle. Il la sentit horrifié par cet acte et cela ne fit qu’agrandir son puissant sourire. En même temps qu’il abusait d’elle, sa bouche lui dévorait les entrailles…

***

Neosis se tenait assis, une nouvelle cigarette rouge-sang dans la bouche. Il regardait tranquillement le ciel. Son jean noir était de nouveau refermé. Derrière lui gisait un corps déchiquetés dans tout les sens. Ca avait été d’une violence peu commune. Il avait lâché son plaisir en elle alors qu’elle rendait son dernier soupir. Il se releva doucement, jeta sa cigarette plus loin après lavoir écrasé sur sa pommette. Fini de s’amuser, il était temps de reprendre les affaires.

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