Explications (Pv : Dial (et Calvin si celui-ci le désire))

Linia c'était réveillée dans une infirmerie qui, avant son réveil était en parfait état, après son passage, ressemblait à un laboratoire d'expérience foiré. Certains murs avait d'ailleurs presque explosés. Et d'après les caméras de surveillance, Linia était restée plus d'une heure sans bouger avant de causer autant de dommage.

L'alarme avait sonnée, et les rares à avoir osés s'attaquer à Linia pour tenter de la calmer avait... volés sans blessure, ce qui avait contraint les chefs de la sécurité à la laisser passée sans mot dire, et de toute façon, Linia ayant coupée toutes les ondes sonores du bâtiments, ils ne pouvaient pas faire grand chose. Oui toutes, ce qui du interloquer pas mal de gens, car aucun son n'était possible.

Arrivée devant le bureau de Dial, tout redevint normal. Se mettant au garde-à-vous devant la secrétaire, elle dit simplement.

- " Je désire voire M. Blitzness en tant que Capitaine de la section 1. Si cela m'est refusé, j'userais du fait d'être... en ce moment dans un état pouvant inclure un arrêt maladie pour rentrer en tant que civile, sans cracher sur mon serment. "

Avec des yeux gros comme des ballons (comme ça "O_O"), elle répondit "non" en bégayant. Linia s'avança, toujours en robe de patiente, et son regard montrait la seule chose jamais vue chez elle : de la peur.

Pour ceux qui ont déjà eu la sensation que tout contrôle d'eux même étaient impossible, ils comprendront à moitié sa peur. Mais imaginez-vous n'ayant jamais ressentit la douleur subite d'une balle, l'ayant pourtant plusieurs fois reçut, cela ne vous à jamais affectée, et un beau jour, POUF!

Comment réagirez-vous? Eh bien multipliez cette réaction par le nombre de sentiment humains. Car Linia ne contrôlait plus ses émotions, et les ressentaient, chose qu'elle n'avait pas sentit depuis ses 8 ans. Depuis le combat contre ROB Dragon, elle avait succombée à un coma d'une semaine, et pendant cette semaine, elle avait vue des visions insupportable : La déception de son père, la victoire de sa rivale, l'indifférence de son PDG, et... elle. Elle c'était vue, depuis ses yeux d'enfants, sur elle même. Une femme dégouttée de ce qu'elle était.

D'autres visions c'étaient enchaînées dans son esprit bien évidemment, mais les plus marquantes viennent d'être citées. Ce qui explique qu'elle se tourna vers la double porte du bureau, et la fit sauter en éclat d'un seul cri avant d'entrer. Elle avait peur, cette peur engendrait une colère, et la colère la faisait faire des erreurs de jugements, créant une paranoïa constante.

Mais ce n'était pas le plus grave. N'importe qui devinerait que si elle continuait à agir ainsi, la sécurité de son poste serait la dernière des priorités, la première serait celle de devoir combattre un mal qu'elle redoutait et qui alimentait aussi sa peur : La transformation en Teremundo.

Elle s'avança, faisant voler les meubles sur les coter en posant le pied, par amplification d'onde, et faisant fondre les fenêtre en utilisant la lumière. Elle ne contrôlait plus totalement ses arts occultes... ou les contrôlaient trop bien.

Elle s'arrêta devant le bureau de Dial Blitzness, droite, au garde-à-vous, attendant.

Lorsque la porte s'ouvrit, Linia ne bougea pas d'un cil, au garde à vous toujours, comme si le fait qu'elle avait ravagée le petit bureau de la secrétaire, et surement la dite secrétaire qui aurait besoin d'une visite à l'hopital, était anodin... nécessaire... plaisant. Oui c'était le mot juste, plaisant. Elle avait été gênée, elle avait détruit l'obstacle, et cela lui avait... plu. Et c'est cette émotion que trahissait le léger sourire en coin qu'elle ne parvenait pas à maitriser.

D'ailleurs, lorsqu'on regardait attentivement Linia, on y découvrait un festival d'émotion : Ses yeux montraient sa peur, ses lèvres son plaisir, ses mains son doute à force de trembler légèrement, ses jambes raides son impatience, sa colère contenue. C'était comme si on regardait une bête de foire enfermée qui soudainement avait trouver la liberté pour revenir se faire enfermer, ne supportant pas cette liberté.

Lorsque Dial prononça le nom de Lucia, le corps de Linia devint unanime pendant quelque secondes : Une rage sanguinaire. Ses poings se serrèrent, ses dents grincèrent presque, ses yeux s'assombrirent, sa respiration se fit plus forte, et surtout, l'onde de la voix du PDG fut soudainement amplifiée et brisa un des derniers vestiges du bureau de la secrétaire. Juste derrière, revint la même attitude.

Perspicace le Dial ou simplement logique, il devina que le fait qu'elle vienne le voir en robe de chambre et que durant le combat contre ROB elle avait... dégénérée était deux évènement liée. Elle entra dans le bureau lorsque ce dernier l'y invita, et s'assis. Et à peine assit, elle avait déjà changer. Elle était devenue effrayante, comme un lion en cache qui, une fois de retour, était prêt à se venger, a sauter au cou de son tortionnaire.

-" Je veux que vous me rendiez ma vie d'avant. Je veux que les expériences soit reprises, et qu'on annihile une bonne fois pour toutes se qui fait d'un être humain un être faible. Vous me comprenez je le sais... "

Elle se pencha légèrement et attrapa un objet sur le bureau de Dial, qu'elle regarda longuement, le faisant tourner dans sa main, puis se tourna de nouveau vers son PDG, continuant de faire tourner l'objet semi sphérique.

-" Et d'ailleurs, je ne veux plus jamais avoir à me retrouver en face de votre toutou, vous savez, Lucia. Plus jamais... "

Elle brisa l'objet comme pour montrer sa haine. Une simple pression, une onde très puissante, et l'objet fut détruit. Jamais Linia n'avait eu un tel contrôle de ses ondes... c'était jouissif et effrayant pour elle... C'était donc ça la puissance du Projet L-I? Entraver une puissance colossal pour la rendre de plus en plus forte?

Elle marqua enfin une pose, jugeant Dial, ses réaction, son attitude... Elle voulait des choses bien loin de l'impossible, mais qui gênerait évidemment un PDG et un Président : Recommencer une expérience inhumaine... et surtout privé l'état d'une force de frappe massif cumulé à une force plus subtil, qui évitait a la première d'être ralentit, si il était possible de la ralentir.