Confiture bonne maman

Nous sommes il y a bien longtemps, quelques temps après la création de l'île sucrée KoTa Color et nous nous trouvons dans le légendaire Jardin d'Eden, lieu de création de la vie. Un portail doré apparut, par lequel sortit le Yukai, dieu de la joie, toujours aussi heureux et souriant. Il se balada un petit moment dans le jardin, se contentant de marcher au milieu de l'herbe et des arbres parfaits. Cette endroit avait la curieuse capacité de calmer très légèrement l'excitation que ressentait le divin enfant vingt quatre heures sur vingt quatre.

Après une dizaine de minutes à gambader comme un niais dans le jardin merveilleux, il s'arrêta devant un arbre. Si Yukai était venu dans cet endroit magique, c'est qu'il avait un idée derrière la tête. En effet, comme dit un peu plus tôt, son île sucrée n'existait pas depuis très longtemps et il lui fallait bien évidemment la peupler. Et pour ça, quoi de mieux que de créer lui même une population pour le moins adapter à son bout de terre paradisiaque ? Rien, c'est bien pour ça qu'il comptait le faire !

L'être divin cherchait dans ses poches ce qui pourrait bien faire l'affaire. Oui car bien sur, même s'il avait prévu de créer un être pour son île, il n'avait pas anticipé ce dont il aurait besoin pour lui donner vie. Nan mais, il ne faut pas trop lui en demander non plus, naméoh ! Yukai fouillait donc ses poches sans fond, essayant de trouver quelque chose qui ferait l'affaire. Il balançait tout ce qui ne lui était pas utile si bien qu'au bout de cinq minutes de recherche, un gros tas d'objets différents s'était accumulé derrière lui. C'est en effet au bout de cinq longues minutes qu'il fut parvenu à trouver l'équipement adéquate à sa création. A savoir un pot de confiture, une statuette de chat repeinte, allez savoir pourquoi, en rose ainsi que quelques bonbons.

Il déposa le tout par terre, se cracha dans les mains pour se porter chance et...ne sut plus trop quoi faire. Ça lui arrivait souvent à ce moment là. Bien qu'il ait déjà crée des êtres, c'est presque toujours à cet instant qu'il se trouvait un peu perdu. Et à chaque fois, il faisait un truc différent. Là par exemple, il s'était mis à danser autour de l'arbre et du petit tas en récitant...une « prière » :

« Moi KoTa, le seul, l'unique, le pus grand, le plus kawai, je t'ordonneuh...que tu vives ! »

Il avait prononcé la dernière partie de sa phrase en l'accentuant et en pointa le petit tas. Ce dernier se mit alors à luire d'une douce lumière dorée qui se mit à briller de plus en plus fort, jusqu'à devenir aveuglante. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il put voir deux petit chat au pelage rose, yeux mauves et museau cyan. Ils semblaient surpris de se retrouver là et le dieu de la joie ne leur laissa pas le temps de reprendre leurs esprits. En effet, après tout ces deux créatures étaient....

« KAWAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! »

Yukai se jeta sur elles, les prenant dans ses bras. Les deux bêtes eurent l'air affective car une fois passée leur surprise d'un inconnu venant sur elles pour les serrer fort, elles n'essayèrent plus de se débattre pour s'chapper et se mirent à ronronner, donnant des coup de langues sur la figure du divin enfant qui rigolait de bon cœur, fier de ses créations qui iraient parfaitement bien sur son île. Enfin, toujours est-il qu'il n'avait pas vu leurs capacités qui devaient être assez spéciales au vu des ingrédient qui avaient composés leurs corps.

Pour ça, le divin enfant sortit une petite balle et leur lança dessus. Les deux bêtes, apparemment joueuses, prirent en chasse leur nouveau jouet. Elles rivalisaient d'ingéniosité pour se piquer la balle et c'est comme ça que le dieu de la joie se rendit compte que leurs corps étaient composé de confiture et qu'ils pouvaient le manipuler. Ces deux bêtes maitrisaient donc l'art occulte de la confiture. Y a pas à dire, c'était bien l'art occulte ultime trop cheaté ! Le divin enfant était pour le moins enchanté de découvrir ça. Les regardant toujours jouer, il se dit qu'il fallait leur trouver un nom. Réfléchissant un instant, il ne mit pas longtemps à trouver.

« Voyons voir, je vais vous appeler...Karnaval ! »