Theoc Area
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Apprentissage (Solo)

Aller en bas 
AuteurMessage
Ellianne Carpophorus
Apôtre du Chaos Petite fée joyeuse ♥
♠ Apôtre du Chaos ♦ Petite fée joyeuse ♥
Ellianne Carpophorus


Messages : 4281
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 30
Localisation : Quelque part ♥

Carte d'identité
<font color='#B5AA96'><strong>Palier</strong></font> Palier:
Apprentissage (Solo) 1158/10Apprentissage (Solo) 416  (8/10)
<font color='#C4B8A2'><strong>Prime-Mérite</strong></font> Prime-Mérite: 10490 de renomée
Jobcard(s): Moine onmyouji & Legendia

Apprentissage (Solo) Empty
MessageSujet: Apprentissage (Solo)   Apprentissage (Solo) Icon_minitime1Sam 22 Sep - 4:07

L'art des Sceaux. Un art ancien. Complexe. Mystérieux, même. Bien des gens, au-delà des frontières vénérables et sacrées de l'Empire d'Ahi'Kufu, ne connaissaient même par leur existence. Un secret bien gardé, en vérité, tout simplement parce que les pratiquants n'en étaient pas nombreux, et que sa renommée aurait donc eu bien du mal à se répandre librement. Elle n'en avait rien su, ou en tous cas pas grand-chose, quand à elle, pas avant que Fumée-Magique-Sama, alias Dial Blitzness, Président Directeur Général de la Blitzness Corporation, alias d'autres choses dont la jolie blondinette ne savait encore absolument rien à cet instant, ne lui en apprenne les nuances ainsi que le fonctionnement. Un long entraînement, mais dont elle se rappelait avec plaisir, le sourire, et même une certaine tendresse, si l'on pouvait exprimer ainsi ses sentiments pour ce lointain événement. Après tout, ne pouvait-on pas dire que sa vie avait radicalement divergé, pour prendre un tout autre chemin ? Elle était déjà sur la voie de la prêtrise, alors, bien entendu, mais tout de même, elle n'aurait probablement pas fait une aussi bonne Moine si elle n'avait pas déjà maîtrisé cet art ancestral quand elle avait finalement intégré les rangs de l'Empire, elle en était convaincue. Elle aurait eu l'air fine, tient, Taoïste sans connaître même ce que tous les Moines dignes de ce nom se devaient de maîtriser un tant soit peu, vraiment !

Une voie qu'elle n'aurait pas à faire plus qu'imaginer, toutefois, puisque cette rencontre avait bel et bien eu lieu sur l'Île Moncha, avec des conséquences toutes aussi imprévues. Si quiconque avait dû prédire l'issue d'une rencontre entre le Chef Suprême de la Blitzness Corporation et Président d'Archivant avec ce qui était alors la Teremundo Siem, connue pour ses grands massacres joyeux, nul doute qu'il aurait parié sur un affrontement plus ou moins sanglant, et la mort ou la fuite, avec de la chance, de la pauvre Siem. Au mieux, aurait-il peut-être pu imaginer quelque chose de plus ou moins pacifique, en prenant en compte le caractère fantasque des deux personnages et, en plus de cela, une éventuelle et extrême bonne humeur, des deux côtés bien entendu. Certainement, personne n'aurait été prévoir que tout cela allait déboucher sur l'apprentissage par la jeune et jolie blondinette de Teremundis d'un art secret transmis à elle par le Président Directeur Général de l'entreprise ennemie numéros un des Teremundos. C'était tout simplement impensable. Inimaginable. Ce genre de choses n'arrivait pas, jamais. Et pourtant. Pourtant c'était bel et bien ce qui était arrivé sur cette île enchantée, dans un archipel lui-même très magique, pour le meilleur ou le pire.

Mais cela même ne pouvait malgré tout lui fournir tout le savoir qui était nécessaire pour devenir pleinement et véritablement une Moine parfaitement digne de ce nom, encore plus pour une Moine Taoïste faisant partie des Vingt-Quatre, de l'élite des Moines Impériaux, ceux qui devaient, normalement posséder le savoir le plus haut et le plus pur, être des modèles pour ceux qui se trouvaient sous leur commandement, et qui les prenaient respectueusement pour maîtres et professeurs. Mais Ellianne, nonobstant les considérations qui, dans l'absolut, pouvaient être émises pour contester qu'elle puisse jamais remplir ce rôle pour qui que ce soit dans quelque situation qui puisse jamais exister au monde – ce qui n'était bien entendu que pure calomnie et jalousie des Méchants Pas Gentils gens, vous aurait dit la blondinette elle-même – n'était malheureusement pas encore prête à remplir totalement ce rôle, pour le cas présent. Elle avait elle-même encore bien des choses à apprendre, des choses que, parfois, certains des Moines-Animaux qui la servait pourtant fidèlement connaissaient alors que pour elle ce n'était absolument pas le cas, ce qui était tout de même le monde à l'envers, si on y réfléchissait un tant soit peu !

Au rang de ces choses qu'elle aurait dû savoir, mais ne savait absolument pas, on trouvait un certain nombre de « sceaux élémentaires », aurait-on pu dire. Non pas dans le sens qu'ils impliquent un quelconque élément, mais dans le sens le plus... hum... hé bien élémentaire du mot élémentaire, justement. Des sceaux de bases, si l'on pouvait dire, qui étaient en tous cas absolument spécifiques à Ahi'Kufu et donc aux Moines qui servaient les Dieux dans le très saint et très noble Empire d'Occident. C'était tout de même ridicule qu'elle ne les maîtrises pas, quand même ! Cela était surtout et particulièrement vrai pour le premier et le plus évident d'entre-eux, celui qui permettait aux Moines-Animaux de s'appeler justement des Moines-Animaux, celui qui leur servait à passer de façon absolument parfaite du statut d'humain à celui d'animal. Un Sceau qui avait été développé à Ahi'Kufu depuis très longtemps, de ce qu'elle en savait, et même le tout premier sceau qu'elle avait vu à l’œuvre en ces lieux, le tout premier sceau qu'elle avait vu tout court, en fait, même si elle n'avait absolument pas conscience de ce que cela pouvait être à cette époque, bien entendu. Une simple technique centrée autour de la Faune, avait-elle pensée, mais en fait c'était quelque chose de bien plus profond, et au potentiel ô combien plus développé.

Cette technique, c'était celle du Sceau Masque-Nature. Un nom qui lui allait très bien, puisqu'il se combinait littéralement à un masque d'animal pour permettre à celui qui le portait de prendre la forme de cet animal, sans payer le moindre coût en énergie, sans se fatiguer en rien. C'était le Sceau qui distinguait tous les Moines-Animaux, qui leur permettait de prendre la forme de l'animal qui y était lié, bref, qui faisait d'eux ce qu'ils étaient, justement. Cela permettait beaucoup plus qu'une simple technique de transformation animale, comme celle que la jolie petite blondinette, qui avait autrefois été Tri à Teremundis, non loin à l'Est, maîtrisait d'ors et déjà, et depuis bien longtemps déjà maintenant, depuis sa tendre enfance, avant même qu'elle ne devienne une Teremundo, même si elle ne l'était plus aujourd'hui. Une raison de plus pour être particulièrement curieuse de cette technique de sceau bien particulière, puisqu'elle lui permettrait d'approfondir plus encore cet art qu'elle développait depuis de si longues années. C'était une des toutes premières techniques qu'elle avait jamais mis au point, pour se rapprocher de ses amis les animaux, les seuls amis qu'elle pouvait avoir en cette lointaine époque puisqu'elle n'avait absolument aucun ami humain à disposition. Une fois qu'elle avait appris les rudiments de la magie, elle avait donc appris à leur parler, puis ensuite à se fondre parmi eux, à se faire animal des bois et oiseau des arbres de la forêt, lapin courant sur le tapis sylvestre ou écureuil partant à l'assaut des troncs les plus vénérables.

Néanmoins, même en s'y étant prise aussi tôt, même après aussi longtemps, elle n'avait pu parvenir à un niveau aussi parfait que celui qui était rendu possible par le Sceau Masque-Nature. Celui-ci rendait tout simplement possible le fait, comme son nom l'indiquait d'ailleurs, de masquer pleinement et totalement sa nature. Celle d'un Teremundo, celle d'un être surnaturel, et même celle d'une Chimère comme elle l'était devenue. En échange, le seul petit bémol était un sceau visiblement quelque part sur l'animal ainsi créé par le pouvoir du Sceau, ce qui n'était visiblement qu'un regardant de prêt, bien entendu. Elle ne savait pas exactement ce à quoi lui servirait de façon directe, pas encore tout du moins, mais ce perfectionnement d'une technique poursuivie depuis de si longues années, de façon erratique certes, à sa manière particulièrement, mais néanmoins en progression constante, alliée au fait de maîtriser enfin un des sceaux les plus élémentaires dont elle pêchait encore par l'ignorance, histoire de devenir plus digne encore qu'elle ne l'était déjà de son rang de Moine Taoïste, d'une des Vingt-Quatre, qui devait donc être un modèle pour ses subordonnés... et une représentante de la dignité impériale, mais ça... ben heu... on pouvait pas tout avoir dans la vie hein, alors on allait voir une chose à la fois !

Et voilà donc comment, par une belle journée où les cerisiers étaient en fleurs – comment ça ils étaient toujours en fleur, et alors, on a plus le droit de mettre de l'ambiance dans ses histoires, peut-être ? – Ellianne Carpophorus, autrefois Numéros Trois du Classement des Huit Grands de Teremundis, et qui aujourd'hui était la Prêtresse aux Kaktuks, la Moine Taoïste Numéros Seize, s'en alla-t-elle trouvée un de ses subordonnés favoris, pour lui demander de lui apprendre les secrets de cet art bien précis qui n'appartenait qu'à l'Empire d'Ahi'Kufu, et qui allait donc maintenant lui être transmis, au terme d'un chemin plus ou moins long, et qui devrait bien finir par lui servir un jour ou l'autre... après tout, il n'y avait pas de raison, et de toute façon un nouveau savoir, un nouveau pouvoir, finissait toujours par être utile tôt ou tard quand on menait une vie aussi mouvementée et animée que celle de la jolie petite blondinette, riche en autant d'aventures, de rebondissements, de dangers aussi, parfois, parce qu'il le fallait bien – et parce que cela rendait le tout encore plus intéressant – mais également de belles rencontres... et de moins belles, à l'occasion !
Revenir en haut Aller en bas
http://empireeternia.forumgratuit.org/
Ellianne Carpophorus
Apôtre du Chaos Petite fée joyeuse ♥
♠ Apôtre du Chaos ♦ Petite fée joyeuse ♥
Ellianne Carpophorus


Messages : 4281
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 30
Localisation : Quelque part ♥

Carte d'identité
<font color='#B5AA96'><strong>Palier</strong></font> Palier:
Apprentissage (Solo) 1158/10Apprentissage (Solo) 416  (8/10)
<font color='#C4B8A2'><strong>Prime-Mérite</strong></font> Prime-Mérite: 10490 de renomée
Jobcard(s): Moine onmyouji & Legendia

Apprentissage (Solo) Empty
MessageSujet: Re: Apprentissage (Solo)   Apprentissage (Solo) Icon_minitime1Sam 6 Oct - 0:52

Devait-on être parfaitement impartial quand on commandait un groupe, un peu comme une maîtresse d'école vis-à-vis de ses élèves ? Oui, sans le moindre doute, c'était fort probablement ce que disait la théorie du commandement, selon le « Grand Livre de la Théorie du Commandement des Troupes quand on est un blondinette écervelée à qui une personne sensée ne confierait même pas le commandement du chien de sa grand-mère », troisième volume, quatrième édition, douzième chapitre, page nonante-neuf, septième paragraphe, quarante-deuxième ligne, enfin plus ou moins. C'est pas sûr pour la ligne, mais en tapant quarante-deux, normalement, ça doit toujours être bon. Quoi qu'il en fut, c'était bien là ce que disait la théorie. Sauf que la théorie, hé bien, ça ne coïncidait pas toujours avec la pratique, c'était là une idée bien connue et bien admise par ailleurs. Par exemple, il arrivait souvent que la maîtresse d'école, nonobstant le fait qu'elle aurait dû être absolument neutre vis-à-vis de ses élèves, totalement impartiale et sans aucune préférence, et en fait... des chouchous, hé vui, ça arrivait, c'était comme ça la vie, la maîtresse elle avait des chouchous, même si c'était trop pas juste, enfin c'était ce qu'on lui avait raconté, parce qu'elle – ô chanceuse, chanteraient des nuées d'écoliers en cœur – n'avait jamais été à l'école.

Néanmoins, nonobstant cette chance incroyable – enfin, c'était question de point de vue, elle, elle estimait qu'elle se serait bien amusée à l'école, avec ses petits camarades et tout et tout, mais bon, elle ne regrettait rien, à la place elle avait eut les écureuils, et les écureuils ça peut servir de camarades parce que les écureuils ça peut tout faire, c'est bien connu, même gérer un service de poste inter-galactique, si si, c'était la vérité – qu'elle avait eut de ne pas connaître les bancs de l'école, Ellianne Carpophorus, anciennement membre du Classement des Huit Grands de Teremundis et actuellement Moine Taoïste Numéros Seize, alias la Moine aux Kaktuks, comme il l'a déjà été mentionné plus haut, n'en avait pas moins quelques petits préférés dans les nombreux Moines-Animaux qu'elle commandait de part sa charge. Ben quoi, si même les maîtresses d'école montraient pas le bon exemple, on ne pouvait pas honnêtement lui reprocher, à elle, de ne pas suivre ledit exemple, puisqu'il n'était même pas donné, hé, logique ! Fallait faire un peu de logicitude dans la vie, si les modèles ne modelaient pas bien, forcément, à l'arrivée, ben ça foirait tout !

Or donc, nous disions, nonobstant au passage les considérations les plus tordues sur pourquoi les choses étaient telles qu'elles étaient, qu'Ellianne avait quelques petites préférences, dans la gamme des gens qu'elle commandait en tant que Moine Taoïste. Et elle considérait que c'était tout à fait normal, enfin, en considérant même qu'il lui vienne à l'idée de se poser une quelconque question sur ce thème, ce qui, en fait, n'était pas vraiment le cas. Et, au rang de ces préférés, ce trouvait en relativement bonne place, disons, le Moine-Animal qu'elle avait choisi de venir voir aujourd'hui, pour qu'il l'aide avec cette histoire de Sceau Masque-Nature à apprendre. Et oui, au passage, l'ancienne Teremundo Numéros Trois du Classement des Huit Grands de Teremundis savait que « Moines-Animaux », ce n'était pas le vrai nom de ses subordonnés, mais elle, elle préférait cette appellation, alors, bien sûr, hé bien elle ne se gênait pas le moins du monde pour l'utiliser ! Naméo, prêtresse ou pas prêtresse, elle restait toujours Ellianne, pétillante, spontanée, à inventer des noms plus ou moins tordues pour des choses qui en avaient pourtant déjà et se seraient tout aussi bien débrouillées sans elle, et à les répéter à l'envie, avec enthousiasme par-dessus le marché !

Et bien entendu, la personne qu'elle allait voir ce jour-là avait elle aussi écopé de son petit surnom, comme... hé bien comme toute personne prétendant à fréquenter la jeune femme, en fait ! Dans son cas, il avait écopé du surnom assez improbable – en même temps, d'un autre côté, les surnoms elliannesques étaient souvent très improbables – de Blond-Noir-Kun. Tout simplement parce que, doté d'une chevelure blonde encore plus éclatante que celle de la Prêtresse aux Kaktuks, il prenait de manière privilégiée la forme d'un grand corbeau noir, ce qui formait, en fait, un contraste saisissant. Il portait le masque de son animal fétiche, comme pour tous les autres Moines-Animaux – ce qui leur valait ce surnom, bien entendu, gagné lors de la première rencontre d'Ellianne avec eux, bien longtemps au part avant maintenant – ne laissant voir de son visage que ses yeux bleus pénétrants. Pourtant, ce n'étaient pas ces ressemblances physiques assez marquées avec elle, dans son physique de base, confirmée par une certaine ressemblance des traits quand il enlevait son masque – et qui avait donné lieu à des blagues ridicules de la blondinette sur d'éventuels liens de famille, au passage – qu'un sens de l'humour assez développé, quand il quittait sa réserve monastique, ainsi que pas mal de ressources n faisant un membre de valeur de ses subordonnés qui l'avait fait remarqué aux yeux – bicolores, est-il besoin de le rappeler – de l'ancienne Tri de Teremundis, qui le trouvait sympathique et d'agréable compagnie quand il voulait.

La jeune femme savait bien sûr où le trouver, puisqu'il était sous ses ordres. Enfin, elle le savait en théorie, en pratique c'était... hummm... un peu plus brumeux, disons. Bah quoi, elle n'était pas experte en logistique, elle ! Heureusement, elle avait des Moines-Assistants pour l'aider dans ce genre de tâche, aussi s'adressa-t-elle en souriant à un des lapins qui gambadait joyeusement dans son jardin, lequel lapin la renseigna efficacement. C'était bien, avec ces Moines-Animaux, ils savaient toujours où tout le monde se trouvait, en même temps, c'était leur travail, donc sans doute était-ce moins étonnant que ce n'était pratique, il fallait bien le dire. Ce fut donc après avoir remercié son sbire-lapin – qu'elle avait trouvé seulement après avoir questionné deux vrais lapins de son jardin, qui lui avaient répondu gentiment car la blondinette les nourrissait toujours, ou les faisait nourrir, et qu'ils étaient habitués à ce genre d'erreurs, preuves d'ailleurs que le Sceau Masque-Nature était efficace vu qu'elle ne parvenait pas à le percer, bien que, d'un autre côté, elle n'essaye pas vraiment – que la Prêtresse aux Kaktuks se dirigea vers une clairière un peu en dehors du périmètre stricte de l'Empire proprement dit, mais très proche de celui-ci et bien entendu comprise dans son territoire direct, où un corbeau, l’apercevant, vint bientôt la rejoindre.

Ils auraient pu converser aussi facilement ainsi, elle en humaine et lui en animal, mais le Moine-Animal considérait comme plus courtois de revêtir sa véritable forme devant sa supérieur, de laquelle elle-même n'aurait su dire exactement quelle pouvait être sa véritable forme à elle, entre celle qu'elle arborait à ce moment la et la forme de grande Fille-fée-chimère-ailée-géante-de-huit-mètres-de-haut, ou « Forme Lilith » voir « Forme Chimère », qui avait remplacé son apparence de Teremundo dans les faits, mais restait beaucoup moins sûre théoriquement sur le plan de l'apparence véritable. On aurait pu argué d'une part que puisque la damoiselle à la bonde chevelure vivait majoritairement dans une forme elle devait être sa forme la plus vraie et la plus personnelle, mai d'aucuns auraient répondus que c'était sous la forme de Lilith qu'Ellianne se faisait connaître des Dieux, des Anges et des Démons, et sous cette forme aussi qu'elle avait été plongée au plus profond de son inconscient, face à la puissance longtemps endormie qui était alors venue la trouvée, éveillée par la propre folie de la pétillante blondinette, ce qui, au fond, n'était qu'une de ses nombreuses impudences. Enfin, à supposer que tout cela intéresse quelqu'un, ce qui en fait, à bien y réfléchir, n'était sans doute pas vraiment le cas.

Or donc, pour en revenir à notre blondinette nationale et au Moine-Animal qui venait de se poser près d'elle pour redevenir mister Blond-Noir-Kun, ce qui était quand même notre sujet principal, rappelons-le, notons que le jeune homme, après avoir repris sa forme initiale, s'inclina respectueusement devant sa supérieur Taoïste, à la manière dont s'inclinent les Moines d'Ahi'Kufu, avant de s'adresser à elle d'une voix respectueuse.

« Salutation, Carpophorus-Sama. Puis-je savoir quel service vous requérez de ma modeste personne en cette éclatante journée ? Ma tournée de reconnaissance dans la Forêt peut être reportée, si vous avez un quelconque besoin de mon aide. »

« Nya, t'en fais pas, on a déjà envoyé quelqu'un d'autre, enfin je suppose que Lapin-Je-Sais-Pas-Qui-C'était-Kun l'a fait, parce que c'est quand même son boulot, enfin mon boulot qu'il doit faire à ma place ! Et sinon vui, j'ai besoin de ton aide en fait. »

« Hummmmmmmmm... Fort bien. Croyez que je serai plus que ravis de vous apporter l'aide en question, mais cela m'aiderait si je savais en quoi elle était sensée consister, si je puis me permettre cette remarque, Carpophorus-Sama. »

« Ah bvui, j'oubliais qu'il fallait que je te dise ! Donc, il faudrait m'apprendre le Sceau pour devenir une zoulie animale, là, le Sceau-Marque-Tutur là ! »

« Ahem... Vous vouliez peut-être dire le « Sceau Masque-Nature », Carpophorus-Sama ? Cela serait plus dans mes cordes, car je crains de ne pas connaître l'autre... »

« Roh vui vui, c'est ça que je voulais dire, ça semblait évident, non ? Oh et puis mon chou, je t'aime bien et toussa toussa, mais faudrait que tu intègres un truc... »

« Oui ? »

« M'appeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel paaaaaaaaaaaaaaas Carpophorus-Machin-Truuuuuuc si j'ai un prénom c'est pour qu'un l'utilise, banaaaaaaaae !!! »

« Ahem... heu... bien compris, Carp... Ellianne-Sama. »

Et ainsi, sur un sourire satisfait d'un côté et une petite grimace – qui tenait en fait peut-être quelque peu du sourire amusé, mais de toute façon c'était caché sous le masque – de l'autre côté, que débuta l'apprentissage du Sceau Masque-Nature par l'enthousiaste damoiselle qui autrefois avait été la Tri dans Teremundis, mais qui aujourd'hui se trouvait être l'une des Moines Taoïstes dont le savoir allait encore se voir accroître... d'une connaissance de base, certes, mais accroître tout de même, et puis on avait rien sans rien et tout apprentissage pouvait être profitable, toussa toussa ! Et surtout, le plus important était de s'amuser, ce qu'elle comptait bien faire au bout du compte !
Revenir en haut Aller en bas
http://empireeternia.forumgratuit.org/
Ellianne Carpophorus
Apôtre du Chaos Petite fée joyeuse ♥
♠ Apôtre du Chaos ♦ Petite fée joyeuse ♥
Ellianne Carpophorus


Messages : 4281
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 30
Localisation : Quelque part ♥

Carte d'identité
<font color='#B5AA96'><strong>Palier</strong></font> Palier:
Apprentissage (Solo) 1158/10Apprentissage (Solo) 416  (8/10)
<font color='#C4B8A2'><strong>Prime-Mérite</strong></font> Prime-Mérite: 10490 de renomée
Jobcard(s): Moine onmyouji & Legendia

Apprentissage (Solo) Empty
MessageSujet: Re: Apprentissage (Solo)   Apprentissage (Solo) Icon_minitime1Ven 19 Oct - 20:23

Bon, se résoudre, prendre la décision d'agrandir sa connaissance des sceaux, toussa toussa, c'était fait, et c'était déjà une bonne chose de faite. Après tout, c'était ça la base de toute l'histoire ! S'il n'y avait pas eu ça, elle n'aurait rien commencé du tout, et elle aurait probablement passé sa journée à faire totalement autre chose ! Quoi ? Hé bien heu... en fait... à vrai dire... c'était une bonne question, en fait. Bah quoi, il y avait quantité de choses qu'une p'tite Ellianne pouvait faire sur une journée où elle n'avait rien de mieux à faire, d'abord ! Elle pouvait par exemple se promener dans les allées de l'Empire, un peu au hasard, profitant de la liberté de mouvement qu'elle possédait maintenant de façon plus ou moins pleine et entière, ainsi que de l'ambiance d'Ahi'Kufu, qu'elle adorait. C'était particulièrement vrai dans la zone proche du Palais Impérial, là où les pétales de cerisier tombaient toute l'année dans un spectacle magnifique. Mais c'était très beau partout, globalement, très agréable aussi, très... hé bien... impérial. Une ambiance que la jolie blondinette qui avait autrefois été la Tri de Teremundis, pour aujourd'hui être Moine et Prêtresse dans cet Empire qu'elle aimait tant, affectionnait particulièrement, sans vraiment savoir pourquoi, ni du reste beaucoup s'en soucier. C'était bien mieux de profiter que de chercher des explications tordues, non ?

Enfin bon, toujours était-il qu'elle aimait se promener, entre autres choses bien sûr, des choses nombreuses ! Partir en voyage, par exemple, que ce soit prêt ou loin. Visiter ses autres demeures, ou bien Teremundis, où elle avait longtemps vécu aussi, ce genre de choses. Voir partir en exploration ou en simple cheminement quelque part, découvrir ou bien redécouvrir de nouveaux lieux, ou bien d'anciens lieux, aussi ! Cela avait toujours fait partie de sa nature, d'aussi loin qu'elle puisse jamais s'en souvenir dans les méandres de sa vie mouvementée. Elle avait eut la bougeotte dès les premiers instants, quand elle avait muté, dévoré son père et était partie sur les chemins du monde. Son but était clair, tout en ne l'étant pas. Elle avait une distinction précise, à savoir les Catacombes de Teremundis, et Fenrir, qui était la voix l'appelait au fond de son âme, mais de cela elle n'avait bien entendu rien su. Sa route était claire en elle-même, mais tandis qu'elle la parcourait ses yeux étaient ceux d'une aveugle, jusqu'à ce qu'elle finalement elle trouve le Loup-Teremundo – qui était en fait un Loup-Sceau-Chimère-Teremundo, mais cela elle ne l'avait appris que bien plus tard encore – et ne devienne pleinement l'une des héritières de Teremundis, entrant sans même bien s'en rendre compte sur ce chemin vieux d'un millier d'années.

Un chemin sur lequel elle n'était plus, maintenant, bien entendu. Un chemin de haine, de force et de folie... où elle avait été pleinement épanouie pendant toutes les années où elle y était restée. Elle y avait été l'incarnation non du mal, ni du bien non plus d'ailleurs, mais d'une amoralité qui lui était propre et qui encore maintenant lui était consubstantielle. On lui avait inculqué des choses qu'on lui avait dites bonnes ou mauvaises, mais ce n'était que tant qu'elle-même les admettait comme bonnes ou mauvaises qu'elles avaient pour elle cette valeur. Et parfois encore, malgré tout, elle n'était pas affecté par ce qui horrifiait autrui, ou trouvais mauvaises des choses qui n'allaient peut-être pas dans les sphères sombres des éléments tourmentés pour le commun des mortels. Elle se fiait grandement à son instinct et à ses premières impressions, et sa folie pouvait parfois lui faire faire absolument n'importe quoi, encore aujourd'hui. Elle pourrait encore, comme elle l'avait fait jadis, attaquer quelqu'un et déclencher une mini-apocalypse juste parce quand il s'était retourné pour lui dire bonjour son inconscient lui avait dit qu'en fait, non, tient, de face, il ne faisait pas un gentil coupain, mais plutôt un méchant, et qu'il fallait l'attaquer... se faisant au passage un ennemi pour la vie... enfin, sa vie à lui, au moins, qui allait finir par être drastiquement plus courte que la sienne.

Oui, telle avait été sa voie en Teremundis, non celle du mal mais plutôt celle du grain de folie, du grain de sel chaotique qui venait assaisonner et même pimenter la vie de tout le monde... quoi que sans doute pas toujours de la manière dont ce « tout le monde » l'aurait voulu... bon, d'accord, très très très très très très très rarement de la manière dont ce « tout le monde » l'aurait voulu, à quelques dizaines de « très » prêt, on va pas chipoter. Et même maintenant, elle ne regrettait rien de ce qu'elle avait été, car elle n'avait jamais été qu'elle-même, et rien d'autre, du début de son existence jusqu'à l'instant même où ces pensées se tenaient dans sa jolie petite tête blonde. Elle avait été elle-même aussi en tant que Teremundo, ce qui constituait encore à l'heure actuelle la partie la plus vaste de sa vie, même si elle comptait bien vivre assez longtemps pour que ce ne soit plus le cas, non mais, parce que bon, elle ne comptait pas mourir tout de suite. Elle avait fait partie d'une race qui aux Humains étaient ce que les loups étaient aux agneaux, et pas plus qu'elle ne blâmait le loup d'être un loup, et de chasser les agneaux, pas plus elle ne se blâmerait jamais d'avoir été Teremundo quand elle avait été une Teremundo, et de chasser ces proies, que l'on nommaient Hommes.

Certains le lui voudraient faire regretter, oui, mais cela aurait été se renier elle-même, au fond du fond, que de renier ce qu'elle avait été et ses sauvages massacres. Combien avait-elle tué de personnes, combien en avait-elle dévorées ? Combien de vies brisées, anéanties, d'existences foulées aux pieds, de destinées radieuses jetées à bas par sa faute ? Elle ne le savait point et ne le saurait sans doute jamais. Mieux encore, jamais son esprit simple et pur ne serait-il traversé par la moindre question à ce propos. Renier ce qu'elle était, renier le rire des enfants, renier le soleil de son âme, voilà ce que cela aurait été. La force qu'on lui connaissait aujourd'hui n'était pas tombée du ciel, elle lui était venue des légions de vies aspirées au temps où elle s'en nourrissait comme un vampire, comme une créature anthropophage qu'elle était, une dévoreuse de magie et de vie, d'énergie vitale, de la chaire et du sang des hommes. Et des bublegommes sanglants, aussi, mais étrangement personne ne lui avait jamais suggéré de compatir pour les bublegommes sanglants. Racisme, injustice, discrimination pour les délicieux bonbons au bon goût de sang ? Ou alors tout simplement parce que personne n'en avait rien à fou... heu.. faire de fichus bonbons vendus par un cinglé sur une île chelou et cauchemardesque au milieu du ciel ? Le débat restait ouvert.

Mais bon, tout cela, tous les cris, le sang, les larmes, c'était derrière elle... enfin... heu... en théorie quoi. Elle n'était plus une Teremundo, donc voilà, elle n'avait plus à manger les gens, donc elle ne le faisait plus, et puis c'était tout ! Bon, parfois, elle regrettait, parce que les yeux, c'était quand même super classe comme friandise, et puis elle avait passé tellement de temps à apprendre à les extraire que voilà, c'était un peu dommage. Mais à la place elle avait découvert les dangos avec son Dango-Kun-Chéri, alors c'était pas grave, ça compensait laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargement toussa toussa ! Et puis c'était le seul point qu'elle pouvait regretter, et puisque, tout aussi étrange fut-il – et sans doute aussi futile, d'ailleurs – il se trouvait également être compensé, il n'y avait donc absolument aucun regret à avoir dans tout ça ! Et cela tombait bien, parce que les regrets, les petits comme les grands, les dramatiques comme les triviaux, et tout le reste de la gamme qui pouvait bien être imaginée, cela n'avait jamais mais alors jamais été son fort ! Elle préférait de loin vivre l'instant présent, en vouloir à certains quand il y avait lieu, pardonner ou se venger, vivre et ressentir. Oui, tout cela était pour elle, mais les regrets, ah, les regrets... Non point, pas eux. Elle préférait la vie elle-même à la vie passée, et faisait de chaque îlot où elle posait le pas ses propres îles bienheureuses, sans dans les landes du regrets trouver refuge et se complaire, plus de quelques instants. C'était ainsi, son esprit n'était tout simplement pas fait pour ce genre de choses.

Elle était faite, par contre, pour savoir profiter des arbres et de la nature. Ceux de l'Empire, dont les fleurs tombant continuellement lui étaient toujours un si doux spectacle, certes, mais pas seulement, oh non, pas seulement. Elle avait vu bien d'autres forêts, et s'y était plu également, pour un instant ou pour bien plus longtemps. Elle était née dans une forêt, et vers les arbres et verte la mousse, autour et dans la clairière où elle avait vécu de nombreuses années. Elle y avait fait ses premiers pas, dits ses premiers mots, vécues ses premières aventures d'enfants. C'était là aussi qu'elle avait appris ses premiers sorts, parlé à son premier écureuil, avait changé pour la première fois de forme. C'était de là, également, que, encore tachée du sang de son père qu'elle venait de dévorer fort salement, elle était partie, avait mis fin à son « enfance », si l'on pouvait dire, car chez elle ce n'était pas exactement la bonne façon de parler de tout cela, et avait fait ses premiers pas sur la longue route de sa propre destinée. Une destinée qui l'avait emmenée dans de nombreuses autres forêts, partout dans le monde, certaines grandes et d'autres petites, certaines connues et d'autres inconnues, certaines banales et d'autres uniques, certaines remplies de magie et de mystère et d'autres aussi calmes et ordinaires que ses bois natals.

Et une des forêts qu'elle avait le plus aimée, entre toutes les forêts qu'elle avait pu visiter au court de sa vie, c'était bien celle-ci : la grande et magnifique Forêt Mystique, qui entourait l'Empire d'Ahi'Kufu. Elle s'y était perdue, bien longtemps au part avant, quand elle était encore la Siem de Teremundis, avant la Guerre de Las Fantas et bien d'autres événements majeurs ou mineurs, dans son histoire aussi bien que dans l'Histoire du monde. Elle était revenue de nombreuses fois dans la forêt par la suite, et y avait fait nombre de belles rencontres. Elle y avait vu des amis, et puis surtout c'était là qu'elle avait rencontré l'homme de sa vie, son amoureux, son fiancé, alias Dango-Kun-Chéri ! Alias aussi, pour les gens normaux, Akechi Susanoo, Samouraï et Second Daimyo de l'Empire... qui à l'époque n'était encore qu'en cheminement vers Ahi'Kufu. Elle l'avait guidé jusque là et l'avait laissé à son destin, pour finir par trouver ledit destin intimement entrelacé au sien, en profondeur. Rien que pour ça, on ne pouvait vraiment pas dire que ce soit autre chose que quelque chose de positif, en tous cas c'était l'avis de la blondinette !

Maintenant, en plus, ce serait aussi le lieu où elle avait appris un sceau super-trop-super, à savoir le Sceau Masque-Nature ! Blond-Noir-Kun lui avait appris avec patience comment former le sceau de base, en prenant pour exemple son propre masque, et Ellianne, souvent plus maligne qu'on le croyait, surtout pour ce genre de choses, avait assez rapidement compris le truc, aussi rapidement que possible pour une technique relativement lente, bien entendu, tout était question perspective hein. Elle maîtrisa donc d'abord le corbeau, puis appris à créer d'autres Sceaux Masque-Nature, avec d'autres animaux, jusqu'à ce qu'elle ait bien maîtrisé le principe. Une fois cela fait, elle fit un câlin à son subordonné pour le remercier, avant de reprendre le chemin de l'Empire, sous la forme d'un joli petit oiseau des bois. Destination... la glace qu'elle allait s'offrir pour s'auto-récompenser !
Revenir en haut Aller en bas
http://empireeternia.forumgratuit.org/
Contenu sponsorisé





Apprentissage (Solo) Empty
MessageSujet: Re: Apprentissage (Solo)   Apprentissage (Solo) Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 
Apprentissage (Solo)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Apprentissage et compagnonnage [Solo]
» Vaincre [Solo]
» Ouverture [SOLO]
» 1... 2.... 3... Coureeeeeezzzzzz!!!!! (rp entrainement solo)
» La loi des fauves (solo)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Theoc Area :: Le Monde de Gaea :: Empire Ahi'Kufu-
Sauter vers: