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 Attention aux fleurs des forêts [Solo]

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Neosis Blood
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Neosis Blood


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MessageSujet: Attention aux fleurs des forêts [Solo]   Attention aux fleurs des forêts [Solo] Icon_minitime1Mer 16 Nov - 15:26



L’automne… La saison des pertes. Perte des feuilles roussies qui tombent peu à peu, perte de la chaleur qui se fait la malle tranquillement, perte du soleil qui se cache dans les nuages, perte des promeneurs qui profitent des beaux ciels… En se baladant au milieu des feuilles dorées qui tapissait le sol, Neosis lui aussi avait envie de se perdre. Envie de perdre ses souvenirs, envie de perdre son identité, envie de perdre tout ce qu’il avait. Il se laissait porter tranquillement par ses pas.

Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas passé quelque chose de franchement intéressant dans le monde de Gaea. Depuis son ascension au grade de Dva chez les Teremundos, il s’ennuyait la plupart du temps. Il y avait peu de personnes qui pouvait ne serait-ce qu’offrir un divertissement au monstre. A part peut-être la petite bataille en mer qu’il s’était autorisé en compagnie d’un jeune Teremundo il y a peu. Chez les Teremundos, il paraissait y avoir une certaine stabilité et les huit se maintenaient tranquillement à leurs rangs, du coté des rouges il n’y avait pas franchement beaucoup d’initiative contre eux. Les phénomènes étranges, qui ne cessaient d’apparaître à travers le monde, eux-mêmes paraissait se faire plus rare, comme si la planète retenait son souffle. Pour le Teremundo aux cheveux sanguins, cela ne signifiait qu’une chose : un événement important allait arriver bientôt qu’il vienne d’un camp ou de l’autre. Après tout, ça dépendait du roi.

Alors qu’il s’enfonçait petit à petit dans l’immense forêt dorée qui l’entourait. Il commençait déjà à oublier comment il était venu ici… Rendre visite à quelques connaissances Teremundos humanoïdes à l’Empira Aki’Kufu il lui semblait mais il n’en était plus si sûr… Et que faisait-il dans cette immense forêt ? Enfin, à près tout, il s’en foutait complètement. Il faisait ce qu’il avait envie de faire en ce moment même : oublier tout pour se laisser aller dans le moment présent. Il s’adossa à un vieil arbre et ferma les yeux, se laissant aller tranquillement. Il resta ainsi pendant un certains temps, il aurait été incapable de dire combien à vrai dire, jusqu’à ce qu’une douce odeur vient lui lécher les narines.

Une superbe odeur… L’odeur de la rose. Une rose piquante avec pas mal d’épines mais une rose magnifique d’un rouge carmin. Un rouge si intense qu’il vous brulait les yeux. D’ailleurs, Neosis ouvrit les siens. Il allait cueillir cette fleur. En un instant il avait grimpé en haut de l’arbre et regardait tranquillement la forêt du haut de son perchoir. Il ne la voyait pas d’où il était. Il sauta de branches en branches suivant l’odeur. Il finit enfin par voir une forme au loin. Pas de doute c’était une de ses congénères, une Teremundo. Il vit juste ses cheveux rose-pourpre qui lui firent vaguement penser à ses propres cheveux. Puis, il sauta juste dans le dos de la superbe créature. Il avait un sourire sûr de lui sur les lèvres.


-Bien le bonjour, superbe fleur du mal !

Il s’approcha doucement d’elle. L’odeur de la belle Teremundo lui emplissait doucement les narines. C’était si agréable. A la fois doux et épicé. Et surtout si enivrant… La belle n’avait pas répondu, préférant surement se faire désirer. Il ‘approcha alors encore un petit peu et tendit sa main pour lui toucher l’épaule. Mais à la place de toucher la douce peau de cette sublime créature, le bout de ses doigts ne rencontra que le vide. L’image de la Teremundo humanoïde disparut dans un coup de vent.

Le Dva se retourna sur lui-même complètement déstabilisé. Il chercha la jeune Teremundo du regard tout autour de lui. Comment avait-elle put disparaître ainsi ?! Il repéra alors sa douce forme adossée à un arbre, un peu plus loin. Il retrouva alors une certaine forme de calme. Il s’avança doucement, le sourire aux lèvres. C’était une joueuse. Elle voulait surement s’amuser un peu. Tant mieux, il était d’humeur à rentrer dans ce petit jeu. Il essaya soudain de l’attraper en bondissant sur elle par derrière. Mais il passa à travers son image, rastérisant lourdement de l’autre coté. Il fit une roulade su lui-même pour se rétablir. Il déclara d’un ton amusé en relevant la tête :


-Petite mali…

Au milieu de sa phrase, son expression se figea. La Teremundo n’avait pas de visage. Pas que sa tête ait été arrachée mais elle n’avait pas de visage. Pas de nez, pas d’œil, pas de bouche, pas de sourcil, pas d’expression. Juste une bande de chair lisse entourée par des cheveux rose-pourpre. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?!

-Putain de mer…

Encore une fois, il ne finit pas sa phrase. Mais cette fois-ci c’était pour une raison bien plus physique. Une douleur lui traversa le coté droit de la cage thoracique. Une douleur subite et déchirante. Il baissa doucement ses yeux vers l’endroit d’où venait la douleur et il vit qu’il avait été transpercé à cet endroit. La coupure pouvait paraître fine mais il avait été transpercé de part en part et la blessure saignait abondamment. Il n’avait ni vu ni entendu d’où venait l’attaque. Ca avait été fulgurant et furtif. On était en plein délire !!

Il releva les yeux vers la Teremundo sans visage. Son attitude était devenue bien plus agressive. Il y avait sans aucun doute un rapport entre elle et l’attaque surprise. Après tout, il n’y avait aucune autre personne dans la zone ou alors il l’aurait soit entendue, vue ou sentie son odeur ou encore son aura occulte. Mais l’angle de l’attaque ne correspondait pas avec la position de la créature. De plus en plus étrange.

Il se jeta sur elle de toute sa violence. Il était bien décidé à régler la situation au plus vite et la douleur l’incitait à la violence. Mais encore une fois il lui passa à travers et malgré sa force monstrueuse, ce ne fut pas l’arbre plusieurs fois centenaire qu’il percuta qui broncha mais bien lui. Il n’avait pas été loin de se briser un os avec une charge aussi violente. Il ne comprenait définitivement rien à ce qui se passait. De nouveau une douleur incroyable le traversa. Il avait été touche juste en dessus de sa main droite. Il y avait de nouveau une fine coupure qui saignait abondamment, mais cette fois-ci, l’os -le radius- avait été transpercé lui aussi. Ca faisait un mal de chien.

Il se retourna brusquement mais cette fois-ci il ne repéra pas la forme de la sans-visage. Où était-elle passée ? Un rire flotta dans l’air. Un rire moqueur, supérieur. Juste ce qu’il fallait pour parfaire la rage qui déchirait les trippes de Neosis. Il allait tuer celui ou celle qui était à l’origine de cela ! Mais le rire paraissait flotter partout autour de lui, insaisissable. Il était impossible de repérer son origine.

Le Teremundo fit un pas en avant et alors le décor bascula. Le monde vacilla et la forêt qui l’entourait laissa place à une énorme plaine qui se perdait à perte de vue. Il s’était téléporté ? Non, impossible, il ne connaissait aucun art occulte capable de cela. Alors qu’est-ce qu’il s’était passé ? Il vit alors la Teremundo sans-visage (était-ce vraiment une Teremundo ?) qui dansait d’une façon insouciante au milieu de la plaine. Le Dva n’en cru pas ses yeux. Il eut un instant d’hésitation, puis il se mit à courir vers elle. Il avait bien l’intention de savoir ce qui se passait.

C’est alors qu’il courait à pleine vitesse qu’il rencontra un obstacle. Le choc fut violent. Il entendit deux de ses cottes se briser. Il tomba à la renverse, sonné. Devant lui ne se tenait pourtant que le vide ! Mais il avait ressentit le même choc que quand il avait percuté l’arbre. L’arbre… Soudain il comprit !! C’était pourtant évident !!

Dans un réflexe il roula sur lui-même. Grand bien lui fit, il évita d’être à nouveau transpercé. Cette fois-ci la coupure lui avait seulement entaillé la cuisse. Il n’y avait plus de doute. Il avait été entrainé dans une illusion. Un sacrée illusion qui lui avait paralysé tout ces sens… sauf celui du toucher. Il en avait prit conscience en se heurtant contre l’arbre invisible. Il se trouvait toujours dans la forêt mystique. Quelqu’un voulait le tuer. La sans-visage n’était qu’une illusion, tout comme sa délicieuse odeur. Il était tombé dans un piège, il lui fallait maintenant en sortir ! Mais comment ?

A chaque fois, l’adversaire l’attaquait alors qu’il venait de tomber ou de passer à travers l’illusion de la Teremundo. Toujours quand il était en mauvaise posture. Il s’immobilisa donc debout, les muscles bandés. Il attendait que l’ennemi agisse. Pendant quelques secondes, il ne se passa rien du tout. Le Teremundo sentait le sang couler de ses blessures pour former de jolies taches de sang sur l’herbe crée par l’illusion.

Soudain, l’illusionniste changea de tactique. La plaine disparue pour laisser place à un terrain volcanique, complètement apocalyptique. L’endroit faisait un boucan pas croyable. Une vraie horreur pour les oreilles à vrai dire. Derrière le volcan, une forme gigantesque et effrayante se dessina. Un monstre de la taille d’une montagne était entrain d’arriver vers lui. Neosis ne broncha pas. Il regarda le monstre droit dans les yeux. Il ne ressentait nullement de la peur, il savait que tout cela était factice c’était juste pour le faire paniquer.

Le monstre se rapprocha doucement de lui jusqu'à ce que son odeur se répande dans les narines du Teremundo. Une odeur de souffre puissante. Mais ça restait respirable. Voyant que sa proie ne réagissait pas, l’énorme monstre ouvrit sa gueule démentielle et se jeta sur elle. Le Dva ne bougea pas d’un iota. Il vit l’énorme mâchoire se refermer petit à petit sur lui. Tout ça était factice, il n’avait pas peur.

Les crocs se refermèrent sur lui. C’est alors que vint la douleur. Le visage de Neosis afficha une mine complètement décontenancée. Il était impossible qu’il ressente la douleur d’une illusion !! Il avait été transpercé un peu dans tous les sens. Le sang gicla de ses blessures, ses jambes se dérobèrent et il s’écroula au sol. Il ne comprit qu’une fois face contre terre qu’il comprit. L’illusionniste avait lancé ses attaques au moment où l’illusion se refermait sur lui. Un timing très soigné pour un effet très impressionnant.

Autour de lui l’illusion prit fin. Il était de nouveau sur le sol de la forêt mystique au milieu du tapis de feuille d’or sur lesquels son sang s’étendait peu à peu. Sa vision se teinta d’un rouge sombre. Il avait été tranché à la tempe et du sang li tombait dans les yeux gouttes par gouttes. Devant ses yeux se placèrent deux pieds dans des sandales noires. Il fit un effort douloureux pour se replacer le dos contre le sol et voir son ennemi.

Au dessus de lui se dressait une souchette en rouge et noir (le blanc étant remplacé par le rouge dans ses yeux à cause du sang). L’homme était vêtu de façon occidentale, style du à la proximité de l’empire Aki’Kufu. Des motifs en forme de dragons faisaient le tour de sa tunique qui était refermée par une ceinture noire. L’humain portait un masque étrange. Entièrement blanc, il y était seulement peint dessus deux traits noirs verticaux qui représentaient des yeux et un grand sourire remplit de dents pointues. Le masque se baissa sur Neosis.


-Je suis Steo, le tueur de Teremundo.

La voix avait quelque chose de suave. Elle était douce à entendre. C’était bien celle du rire de tout à l’heure. Il se sentait comme bercé pour aller doucement vers la mort…

-Tu sais j’en ai vu des Teremundos, mais rarement des aussi résistant que toi…

Ces paroles réveillèrent le Dva. Il n’allait pas mourir ! Pas maintenant !! Pas ici !!! Il regarda alors le masque avec rage et haine. Son expression c’était brusquement raidit, tous ses muscles blessés étaient bandés, près au combat. Il dit alors d’une voix rauque bien qu’affaiblie :

-C’est… faux. Tu n’en… as…

Il cracha une gerbe de sang sur le sol. Ses blessures avaient provoquées des hémorragies internes. Il reprit pourtant :

-… Jamais vu… des… Comme moi !!

Il se jeta alors sur son adversaire de toutes ses forces. Sa main gauche attrapa le masque de son ennemi. Ce dernier tomba à la renverse, le Teremundo sur lui. Ils s’engagèrent alors dans une lutte au corps à corps. Un rayon de foudre partit de la main de l’humain et passa à travers la cage thoracique de Neosis, frôlant de peu le cœur. Mais le combat prit subitement fin quand la main qui tenait le masque créa un -Quasar-. Le masque éclata en mille morceaux et la tête de la personne qui le portait éclata.

Le Dva roula alors sur lui-même pour se retrouver dos au sol. La douleur lui vrillait tous les muscles de son corps. Le sang qui se répandait autour de lui formait de plus en plus une mare de sang. Le monde autour de lui tremblait, vacillait. Il fut tenté de fermer les yeux un bref instant avant de se reprendre. Se laisser aller dans le sommeil dans l’état où il était reviendrait à se laisser mourir et cela il le refusait !!

Il se pencha alors sur le corps de son ennemi. Il devait manger pour retrouver un minimum de ses forces. Il ne pouvait se laisser aller !! Il déchira la tunique du cadavre révélant son corps dénudé. Il fut alors encore une fois surpris. L’homme qui avait failli le tuer était en réalité une femme !! Mais très vite, la surprise s’effaça et il commença son repas.

Il était tellement en manque d’énergie que malgré ces difficultés à manger, ce fut bouclé en moins de dix minutes. Il se leva alors, toujours faible et regarda autour de lui. Il fallait absolument qu’il sorte de cette foutue forêt. Malgré l’énergie qu’il avait récupéré, c’était loin d’être suffisant pour régénérer ses blessures. Il devait donc partir d’ici et trouver une ville au plus vite, c’était une question de vie ou de mort. Une fois, en ville il pourrait trouver de la nourriture pour régénérer ses blessures.

Il ne savait absolument pas dans quelle direction marcher. Qu’importe où son regard se portait, il ne voyait aucune sortie proche. Il se mit donc à marcher droit devant lui. Il devait marcher, sans s’arrêter. Toujours marcher dans la même direction et ne pas faiblir. Il ne savait pas où il allait mais il marchait. Les minutes passèrent les unes derrières les autres, tous comme les heures. Il n’avait plus aucune notion du temps. Il avait l’impression qu’il marchait ici depuis toujours. Comme s’il était dans un enfer éternel. La douleur lui labourait les cottes, lui serrait la gorge, lui déchirait les entrailles. Il s’essuyait souvent le front pour empêcher le sang de tomber dans ses yeux et de gêner sa visibilité déjà amoindrie par la douleur.

Il n’y croyait plus mais il continuait de marcher toujours devant lui, mût par un instinct de survie. Il ne savait même plus comment il en était arrivé là. Son esprit avait coupé les ponts avec tout ce qui ne concernait pas directement sa survie immédiate. Alors que tout espoir semblait avoir finit de s’éteindre et que le soleil commençait à décliner peu à peu, il sortit enfin de la forêt.

Le soleil couchant, n’étant plus caché par les feuilles des arbres de la forêt lui brûlait les rétines. Devant lui se dressait les énormes Montagnes aux temples. Il avait réussit. Il se sentait plus mort que vivant mais il était sortit de cette satanée forêt. Enfin. Il respira une bouffée d’air frais juste avant d’être prit par une nausée puissante. Il manquait vraiment de force.

Il regarda autour de lui et se décida à rentrer dans l’établissement le plus proche : celui qui se situait juste en face de lui. Il se dirigea alors vers lui, en boitillant. Il se força ses yeux à se concentrer sur la pancarte qui était accrochée au dessus de la porte mais ne parvint pas à la lire correctement. Il comprit juste que c’était des bains publics. Il poussa doucement la porte et rentra à l’intérieur.

Malgré le mal qui lui vrillait les tempes il se força à analyser les lieux. Il était dans le hall, là où on payait pour rentrer et l’où prenait les serviettes et le nécessaire au bain. De chaque coté du bureau de réception se situait de portes qui menaient aux vestiaires puis aux bains. Il n’y avait qu’une seule sortie, celle qui se situait derrière lui.

La gérante du magasin discutait avec une autre jeune femme d’une façon assez animée et elles n’avaient absolument pas fait attention à lui. Dans un coin une vieille dame le regardait d’un air suspicieux. Il allait devoir faire vite. Il était affaibli mais elles n’étaient que trois. Il devrait y arriver sans que cela ne cause le moindre bruit.

Il s’avança tranquillement vers la gérante et l’autre jeune femme malgré que sa démarche restait peu naturelle parce qu’il boitait. Il arriva en affichant un sourire bien plus doux que ceux qu’il avait l’habitude de faire. La femme qui tenait l’accueil le regarda d’un air inquiet, et il y avait de quoi vu son état. Elle lui demanda d’une voix douce :


-On peut vous aider monsieur ?

Il la regarda un moment sans comprendre. Il avait la tête qui fourmillait tellement que bien qu’il ait entendu, il avait du mal à saisir le sens des mots. Il mit un temps et soudain il comprit ce qu’elle venait de lui dire. Il répondit alors d'une voix rauque et grave :

-Oui… Vous le pouvez.

Et sans qu’elle s’en fut aperçut, la main du monstre avait glissée derrière la tête de la gérante. Elle allait lui faire remarquer et surement lui demander de retirer ses pattes de là quand son joli minois fut violemment écraser contre le bois du comptoir. Autour de sa tête éclatée, il y avait une auréole de sang qui s’était dessinée d’elle-même. C’était une forme d’art quelque part. Il se tourna ensuite vers la deuxième jeune femme présente et sa jambe passa à coté de sa tête pour ensuite se resserrer sur sa nuque qu’il brisa d’un coup sec. Pour finir le nettoyage de la salle il attrapa des stylos présents dans un pot devant lui et le jeta vers le crâne de la grand-mère. Tous les projectiles firent mouche et la vieille femme se figea, les stylos plantés dans son crâne et sa bouche ouverte, dans un cri muet et éternel. Trois personnes en moins de dix secondes, c’était plutôt pas mal vu son état.

Il poussa ensuite l’armoire qui se situait sur le coté de la pièce pour bloquer le passage du vestiaire « homme ». Il alla ensuite vers la porte d’entré et changea la pancarte sur la vitre de coté. Les bains publics étaient maintenant « fermés ». Puis, en arrachant un bras de la vielle femme au passage (bras qui fut dévoré en un instant), il entra dans les vestiaires « femmes ». Il comptait d’abord tuer tout le monde, puis manger tranquillement après pour reprendre des forces en toute tranquillité.

Il heurta une femme qui avait surement dans les 30 ans et qui sortait des vestiaires sans regarder autour d’elle. Elle l’avait percutée de plein fouet et était tombée à la renverse. Elle allait surement s’écrier contre lui quand il lui assène un coup de pied en plein dans le front qui lui pulvérisa le crâne contre le sol.

Il entra ensuite tranquillement dans les vestiaires. Deux femmes s’y situaient et parlaient tranquillement de chaque coté des vestiaires tout en se rhabillant. Une était surement mineure, dans les 16-18 ans, l’autre devant bien avoir les trente-cinq ans passés. Il se dirigea vers la plus vieille des deux, surtout la plus proche et de plus, elle lui tournait le dos. Il posa sa main gauche sur sa nuque et attrapa son front avec l’autre. Il tira d’une main et poussa de l’autre, cassant net sa nuque. Elle tomba au sol comme le sac d’os qu’elle était.

Il n’entendait plus la plus jeune parler. Il se retourna et la vit, le torse-nu, juste habillée de sa petite culotte, le regarder d’un air totalement effrayé. Elle prit une grande inspiration qui signalait qu’elle allait crier et pas qu’un peu ! Une grande faux noire apparut dans la main du Dva et c’est presque dans un silence absolu que la tête de la jeune fille roula sur le sol. Il soupira d’énervement. Il était vraiment affaiblit pour devoir se servir de sa faux dans une telle situation. Il la fit d’ailleurs disparaître immédiatement après. Il se dirigea vers l’entrée des bains tranquillement.

En rentrant pour les bains pour femmes, il eut tout d’abord une agréable surprise. Le mur qui séparait ces bains de ceux des hommes était épais et paraissait ne pas laisser le son. C’était une bonne chose. Il vit aussi un poêle à bois dans un des coins de la pièce, c’est ce qui chauffait l’air. Il remarqua aussi immédiatement que tous les regards de la salle s’était braqué sur lui et que plus aucun son ne volait dans la pièce. Tout d’abord parce qu’il était un mâle et qu’il n’avait rien à faire ici, ensuite parce que son allure était loin de les rassurer.

Il les compta mentalement aussi vite que possible. Elles étaient quinze. Il se dit mentalement que ça devrait le faire en moins de cinq minutes. Toutes les femmes de la pièce s’étaient recouvertes d’une serviette ou alors immergées plus profondément dans l’eau. Une d’elle, qui avait un air hautain et une cinquantaine sans doute bien tassée, s’approcha de lui, le menton bien haut, pour lui demander ce qui faisait là. Il ne lui en laissa pas le temps, il frappa d’un violent coup de paume sa cage thoracique au niveau du cœur et il sentit toutes ses cottes se briser. Elle s’écroula au sol, morte d’un arrêt cardiaque à cause du coup trop puissant sur le cœur.

Il décida d’enchainer sans leur laisser le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Il arriva devant une autre femme, il ne prenait même plus le temps de les décrire mentalement principalement parce que sa tête était trop pilonnée par les maux de crânes, et lui asséna un uppercut sur puissant qui lui brisa tous les os de la mâchoire ainsi que la nuque. Il frappa ensuite en plein dans le sternum d’une autre de sa proie et lui broya la cage thoracique contre le mur, dans une explosion de sang sympathique. C’est là que la première d’entre elles se mit à crier, immédiatement suivie par les autres. Encore douze à tuer.

Il se retourna et transperça de part en part une de ses proies qui essayait de fuir avec son bras au niveau du ventre avant de la jeter sur le sol comme un vulgaire déchet humain. Il décrocha ensuite la tête d’une autre en lui assénant un coup de coude rotatif en plein dans la tempe. Il enchaina en projetant une petite fille contre le mur où elle se brisa la plupart des os de son corps qui n’avaient pas finit sa croissance. Pour continuer sur la même lignée de brutalité, il mit un grand coup de boule dans la tête d’une humaine, dont le nez fut frappé si fort que le cartilage rentra dans son cerveau, la tuant à coup sûr. Plus que huit, ça diminuait rapidement.

Il sauta ensuite de l’autre coté de la pièce, où s’étaient réfugiée la plupart de ses victimes. Il décrocha un coup de pied en vol, en plein de la gorge d’une blondinette à laquelle il écrasa la trachée et pulvérisa les vertèbres de son cou. Il prit ensuite le visage de deux femmes qui se serraient en pleurnichant et les éclata de toute sa force l’un contre l’autre. Il se retourna vers la sortie et vit qu’une de ses précieuses proies essayait de s’enfuir. Il la rattrapa en moins d’une seconde et lui sauta à pieds joins sur le dos, brisant sa colonne vertébrale en deux. Encore quatre.

Quand il se retourna, il vit que l’une des femmes avaient réussit à trouver le courage de lui sauter dessus pour le mordre et le griffer. Futile. Il lui mit un coup de poing monstrueux alors qu’elle était encore en l’air, écrasant ces organes internes. Elle cracha une énorme gerbe de sang sur sa chemise avant de s’affaisser au sol. Dans un des coins de la pièce, deux jumelles (ce ne pouvait être que ça, vu leur ressemblance) se serraient en pleurant. Il décida de les tuer ensemble. Il s’approcha d’elles et les saisit toutes les deux à la gorge, elles furent rapidement étouffées et leurs cous firent un bruit de craquement incroyable signifiant qu’il avait brisé tous les os présent à cet endroit. Plus qu’une.

Il fit un demi-tour sur lui-même. La dernière survivante de la pièce était adossée à l’un des bains et le regardait en pleurant toutes les larmes de son corps.


-Je vous en supplie…

Il s’approcha tranquillement, l’air neutre. Elle s’agenouilla alors devant lui.

-Je ferais tout ce que vous voulez…

Il se baissa sur elle, approcha doucement ses lèvres de son cou… Et lui arracha trachée, cordes vocales et carotides en un seul et monstrueux coup de dent. Il avala le tout avec une satisfaction non feinte. Comme c’était bon, cette sensation !! Il sentait la chair tendre sous ses puissantes dents, le sang qui coulait lentement dans sa gorge…

Un vacarme important se fit entendre du coté du hall. Les hommes devaient avoir renversé l’armoire pour sortir des bains. Il allait devoir les éliminer encore plus rapidement maintenant qu’ils venaient de voir les cadavres présents dans l’entrée. Il se mit à courir dans cette direction, les proies ne devaient pas sortir à l’extérieur ! Quand il arriva, il découvrit huit hommes, blêmes du massacre qu’ils avaient devant les yeux. Il décida de ne pas leur laisser le temps de quoique ce soit.

Il prit se forme de golem-Teremundo et trancha la gorge du plus proche avec ses doigts griffus. Il mit ensuite un coup de tête au suivant et les cornes qu’il avait sur le front pulvérisèrent le crâne de l’humain. Il transperça ensuite le ventre d’un autre humain avec le pique qu’il avait sur le coude. Deux faiblards se mirent à courir vers la sortie pour fuir il leva la main et un rayon de feu les happa avant qu’ils aient arrivé à toucher la poignée. Juste grillé à point, mais pas brulé pour qu’ils restent mangeables. Sans même regarder le suivant, il lui enfonça ses doigts tranchant sous la mâchoire et lui lacéra le crâne. Il pulvérisa les cervicales de sa victime suivante en lui mettant une superbe manchette dans le creux du coup. Avec la main cuirassée qu’il avait, cela ne rata pas. Il mit enfin sa paume de la main gauche entre lui et sa dernière victime. Un
-Quasar- fusa et lui arracha la tête. Et voilà c’était finit.

Il reprit sa forme humanoïde. Sa respiration était sifflante, sa vue vacillait, il était dans un sacré état. Il était largement temps qu’il mange. Il allait se préparer un gueuleton pour se requinquer !!


*


Quelques minutes plus tard, il était immergé dans un des bains totalement détendu. Il s’était dévêtit et profitait du liquide chaud qui l’entourait. Et pour cause !! Il avait vidé toute l’eau de ce bain pour la remplacer par le sang de ses victimes. En les vidant une par une, il avait réussit à remplir tout juste le bain. A coté de lui, il avait entassé toutes ses victimes en un tas de chairs. Il mangeait tranquillement en profitant de son bain, dans lequel il buvait de temps en temps. Il avait prit le bain à coté du poêle, et de temps à autre, il faisait cuir un morceau d’humain sur le couvercle de métal.

Il avait bloqué la porte d’entrée en mettant comme barrage tous les meubles qu’il avait trouvés. Des habitants s’inquiétant de la disparition des gens qu’ils connaissaient. Ils frappaient avec ce qu’ils trouvaient et ils finiraient bien par arriver à forcer l’entrée. Mais d’ici là, il avait le temps de finir son repas tranquillement. Il enleva le morceau de chair qui avait finit de cuir de sur le poêle et le remplaça par un autre. Il souriait de toutes ses dents. La journée n’était pas si mauvaise finalement se dit-il en engloutissant un morceau cuit en une seule bouchée.


*


Il sortit tranquillement dans la nuit fraiche en respirant goulument l’air frai qui l’entourait. Toute la nourriture qu’il avait ingéré lui avait permit de cicatriser de ses blessures. Il était sortit par une petite fenêtre au dessus des toilettes, derrière les vestiaires. Fenêtre que personne n’aurait pensée à surveiller vu qu’elle n’était pas atteignable par un humain. Il marchait tranquillement à la lisière du village en mettant de temps à autre un coup de dents dans le dernier morceau d’humain cuit qui lui restait quand une voix jeune l’interpela :

-Hé, monsieur ! C’est bon ce que tu manges ?

Il se retourna et découvrit un jeune gamin qui portait des vêtements en lambeaux. Il n’avait pas l’air de crouler sous l’or et vu son état rachitique, il devait crever la dalle. Le Teremundo s’approcha de lui et lui tendit le morceau de viande en souriant en coin.

-Et bien mange, tu le sauras ! Je suis sûr que tu vas aimer.

Et il fit demi-tour, laissant sa viande humaine dans les mains du jeune garçon. Et il s’enfonça doucement dans la nuit fraiche un rire fin aux lèvres. Une bonne action ne coutait pas si chère si l’on payait avec la peau des autres.



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