Légende de Yukai Sochi

Yukai monta quelques escaliers, impatient à l'idée de savoir quelle créature se trouvait derrière. Après tout, le dieu de la joie aimait les surprises bien qu'il sache que pour l'instant et les créatures ne seront pas très puissantes. Il se retrouva alors face à la porte et l'ouvrit...en fermant les yeux. Chose très imprudente, surtout quand on sait que l'on va se battre contre la chose qui se derrière. Mais bon, il voulait préserver le suspens jusqu'au bout, c'était bien mieux comme ça ! Quand il les rouvrit, il put voir une créature qui ressemblait à un écureuil et à un furet. Oui, c'était bien un fureuil ! Mais celui-ci se dédoubla d'un coup. Les deux fureuils se regardèrent et un troisième sortit du premier...puis quatrième...puis un cinquième. Au total, cinq fureuils se trouvaient dans la pièce. Paniquant à la vue de Yukai, ils se mirent à alors à courir partout dans la pièce, à une vitesse étonnement rapide.

« Arf...vous êtes pas kawai... »

Le dieu de la joie fut légèrement déçut quand il les vit car même si les créatures qu'il devait affronter était faible, il avait au moins préféré qu'elle soient mignonnes. Mais même pas ! Il connaissait les fureuils et savaient à quel point ils étaient chiant. Pas aussi chiant que lui bien sur, mais chiant quand même, quoi. Et le plus chiant chez eux, c'était leur vitesse, ils étaient quasiment impossible à attraper pour un humain. Seulement, Yuyu n'était pas vraiment un humain et il avait une technique imparable contre eux. En regardant autours de lui, le dieu s'était rendu compte que la pièce était exactement la même qu'avant, c'est à dire moche, mais ça on s'en fout, et petite. Assez petite pour qu'il puisse enivrer tout ce qui se trouve dedans d'une envie de bouger ! Il sortit alors sa sono et mit la musique.

Flashmob !

Le dieu de la joie venait d'utiliser son art de la danse. Cette attaque consistait à danser avec tellement d'entrain que tout ce qui se trouvait dans cette pièce était enivré par sa joie et se mettait à danser comme lui. Il entama la célèbre chorégraphie de cette célèbre chanson et peu à peu, les fureuils ralentirent pour finalement s'arrêter. Ils s'approchèrent du dieu qui dansait, on voyait clairement qu'il s'éclatait et cela leur insufflait une envie monstrueuse de faire la même chose. À peine contre leur grès, les créatures se mirent de chaque coté de Yukai et entamèrent sa chorégraphie. Et c'est ainsi que pendant environ deux minutes, ont put avoir un gamin de quinze ans d'apparence danser sur Caramelldansen avec des fureuils. C'était assez...épique.
À la fin de la chanson, le dieu laissa à peine le temps aux créatures de se réveiller de leur sorte de transe qu'il tendit les bras de chaque côtés de lui, où se trouvaient les fureuils et cria.

Marée !

Sur le ton de la chanson. Ainsi, sans comprendre vraiment ce qu'il se passait, les petite créatures des bois se retrouvèrent envahit sous une épaisse couche de bonbons ! Yukai, heureux comme à son habitude s'écria :

« Ça, c'est fait ! »

Yukai passa la porte de sortie de l'étage des vulpes, prenant au passage la petite bourse de penas qui était tombée suite à son passage derrière les magnifiques créatures. Il grimpa les quelques marches qui le conduisaient jusqu'à l'étage suivant, le cinq. Le dieu de la joie espérait que les choses allaient se corser parce que maintenant qu'il avait eu sa dose de « Kawairie », il était encore plus motivé que jamais pour casser du vilain ! C'est donc avec fougue qu'il ouvrit la porte de l'étage suivant, se demandant ce qu'il pouvait bien abriter.
Au début, il ne vit qu'une salle tout à fait commune au précédentes, possédant quatre simples murs au tons neutres. Des battements d'ailes se firent entendre et Yukai leva les yeux, apercevant trois oiseaux qu'il identifia sans problème : deux diamant mandarins et un sénégali. En apercevant ce dernier, il fit la moue. Cet oiseau n'était pas très dangereux plus tôt chiant à exploser car il résiste à toute les magies inférieures au palier six. Un chieur, quoi. Comme Yukai ! Mais bon, ne nous attardons pas là-dessus.
Tout à coup, la pièce s'illumina puis se brisa sous les yeux du divin enfant qui ne sembla pas surpris pour un sous. Et pour cause, il s'agissait seulement d'un art occulte faisant changer environnement. Rien d'offensif, donc. Un ciel était maintenant apparut accompagné de quelques ilots flottants. Le dieu de la joie mit ses doigts en forme de pistolets et visa les deux mandarins. Ceux-ci s'en aperçurent et lui foncèrent dessus.

Pétoire !

Deux balles de vent partirent et atteignirent les deux oiseaux en pleine course qui tombèrent. Le sénégali avait regardé la scène sans rien faire. Le dieu se demanda au bout d'un moment s'il ne s'était pas endormit en plein vol car il ne faisait pas un geste à part battre des ailes. C'est alors que d'un coup, il se jeta à toute vitesse sur Yukai qui, par réflexe, utilisa la même technique qu'un peu plus tôt. Technique qui s'avéra bien sur inefficace face au volatile capable d'absorber l'art occulte. Le garçon esquiva son adversaire de peu grâce à une roulade mais..tomba. Oui, car il venait, sans faire exprès, de quitter l'îlot flottant sur lequel il se trouvait.

« Gyyyyyyyyyyyaaaaaaaah !! »

Cependant, la chute était longue.

« … »

« Han mais je sais faire ça c'est vrai ! »

Le dieu de la joie utilisa alors son art de la faune pour se faire pousser des ailes de sphinx dans le dos et s'envola. Il se plaça alors à la même hauteur que le Sénégali, toujours dans les airs. L'oiseau se remit à lui foncer dessus en essayant de lui percer la peau à coups de bec mais Yukai réussissait facilement à esquiver ses attaques pendant qu'il essayait de trouver comment mettre l'oiseau hors-jeu. Je dis bien « essayait » car le dieu, pas très concentré d'habitude, l'était encore moins à cause du volatile. Il perdit finalement le peu de patience qu'il avait.

« Han mais casse toi ! J'arrive pas à réfléchir ! »

Et sur ses paroles, il balança un coup de pied dans l'oiseau qui partit se crasher sur un îlot plus bas. Surpris par ce qu'il venait lui-même de faire, il s'aperçut qu'il avait mit le piaf KO.

« ...Ah aussi '-' »

Yukai eut confirmation que le sénégali fut bien mort lorsque l'art occulte environnant remit la pièce comme elle l'avait était au début. Il se posa donc au sol, ramassa la plume de l'oiseau qui se trouvait par terre et qui devait surement être une récompense puis franchit la sortie. Là dessus, il grimpa les marchent qui menaient à l'étage. Il ouvrit la porte et sentit alors quelque chose au niveau de ses chaussettes. Quand il vit ce que c'était, ses yeux s'agrandirent et il hurla.

« GIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAh !!! De l'eaumouilléehumide !!!!! »

Sur ces paroles pleine de bon sens, il invoqua ses ailes comme il l'avait fait un peu plus tôt et s'envola vers le plafond. De là, il put s'apercevoir de deux choses : il avait deux ennemis et ces deux ennemis étaient un poulpe et une méduse. La seconde chose dont il s'aperçut fut celle qui lui fut le plus peur. L'eau montait. Eh oui, le magnifique et charismatique dieu de la joie avait peur devant de l'eau. Et pour cause, notre cher Yukai ne savait pas nager. Oui oui. Incroyable. Il s'agit surement de sa plus grande faiblesse. Ça va vous choque, n'est-ce pas ? M'enfin, cela n'a jamais handicapé le dieu de la joie et cela ne l'handicapera pas aujourd'hui non plus...s'il parvient à se ressaisir. Parce que présentement, là, il volait par tout autour de la pièce en hurlant :

« DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU !DE L'EAU! »

SPLATSCH !

« GIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAA!!! »

BAM ! PAF ! BAM ! BAM ! PAF !

Hum....tout cela s'est déroulé très vite. Donc, je vais vous résumer tout ça. Pendant que Yukai hurlait « DE L'EAU !... » le poulpe lui à envoyé de l'encre dans les yeux, d'où le « SPLATCH ». Ensuite, Yukai qui paniquait déjà, a...paniqué encore plus, d'où le « GIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAA!!! ». En paniquant, il s'est mit à voler un partout et s'est donc prit plusieurs fois les murs d'où les « BAM ! PAF ! BAM ! BAM ! PAF ! », voilà. Finalement, Yukai a réussit, allez savoir comment, à enlever l'encre de ses yeux mais l'eau allait bientôt l'empêcher de voler. Dans un dernier espoir, il tendit donc ses bras et les fit tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.

Foreuse !

Une vrille de vent partit de ses mains pour se jeter directement dans l'eau où elle fut considérablement ralentie. Elle réussit quand même à toucher les deux monstres d'un coup, les déchirants.

L'eau se mit à descendre petit à petit ce qui calma enfin le dieu de la joie. Une fois qu'elle fut entièrement disparue comme par magie - ce qui était le cas – ce dernier se posa enfin sur le sol qui était à présent complètement sec. Une bourse était apparue et Yukai la saisit, des sous c'était toujours bon à prendre. Une fois cela fait, il se dirigea vers la porte de sortie, l'ouvrit et se retourna, touché dans son orgueil.

« Même pas eu peur ! »

Il franchit la porte puis monta les quelques marches d'escalier qui le séparaient du prochaine étage. Se trouvant devant la porte d'entrée, il se motiva puis rentra tout sourire...et se péta la figure par terre. Et oui, un idiot avait eu la bonne idée de plonger la salle dans le noir total. Si bien que le dieu de la joie ne voyait pas à cinq centimètres de son nez. Des courants d'air balayaient la salle mais il n'y fit pas gaffe, essayant plus de savoir où il mettait les pieds. Le sol se mit alors à trembler puis des râles se firent entendre, ne laissant aucun doute sur l'identité de son adversaire.

« Maaaaaanger...faiiiiiiiiiim...bouuuuuuuuuuuuufe... »

« Oh, des zomzoms ! »

Yukai n'avait pas prononcé ces dernières paroles avec effroi comme la plupart des gens. Non, seulement avec une pointe de curiosité. Ben, depuis quand un dieu avait-il peur de vulgaires zombies ? Naméoh ! Bon, okay, ce même dieu avait peur de l'eau mais c'était pas une raison ! Puis, on avait tous nos petites phobies. Là ou la majorité des personnes voyaient en les zombies une mort atroce, Yuyu y voyait un bon moyen de se détendre. Chacun son truc eypicétout !

« Zomzoms-choux, où qu'vous êtes ? ♥ »

Les râles se rapprochaient de plus en plus mais le dieu n'avait pas besoin de ça ou de ses yeux pour savoir où ils étaient. Nan, il avait mieux ! Yukai possédait en effet un détecteur de grognard, ce qui lui permettait de trouver les personnes avec des intentions hostiles sur un bon périmètre. Il les sentit alors tout prêt de lui. Ne leur laissant pas le temps de s'en prendre à lui, se servit de son Kaze Kempo pour envoyer un coup de poing dans le ventre de l'un deux ce qui le propulsa plus loin. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, il donna un coup de pied dans le menton du second avant de le propulser d'un coup de talon dans la mâchoire vers le troisième mort-vivant, les envoyant rejoindre leur compatriote un peu plus loin. Seulement, c'était des zombies que le dieu de la joie affrontait. Et des zombies ne mourraient pas aussi facilement ! Et c'était tant mieux ! Quand c'est trop facile, c'est trop nul ! Les monstres revinrent donc bientôt à la charge, de leur même cadence lente. Le dieu de la joie ne s'était toujours pas départi de son sourire et n'était pas prêt de le faire. Il venait d'avoir une idée sur la façon de se débarrasser de ces bestioles. Il les reshoota toutes les trois d'un coup de pieds, les envoyant dans un coin de la salle puis le dieu invoqua un vent qu'il propulsa sur elles. Mais ce vent était tranchant, si bien que les créatures se faisaient couper et ne pouvaient rien faire, ce dernier les retenant prisonniers. Le dieu de la joie se mit alors à chercher la sortie dans le noir pendant que les monstres se faisaient transformer en charpie sans pouvoir bouger.

La lumière revînt, signe que les zombies devaient être réduit à l'état de poussière...ou de je sais pas trop quoi. En tous cas, cela signifiait que le combat était fini et que Yukai pouvait cesser de se prendre des murs en cherchant la sortie. Il tomba alors nez à nez avec avec un pena qui semblait très sale. Le dieu le prit quand même, après tout, ça pouvait servir.

Après cela, il se dirigea vers la sortie et grimpa quelques escaliers pour arriver devant la porte de l'étage suivant qu'il ouvrit sans hésiter. En pénétrant dedans, Yukai fut surpris de constater que la pièce ressemblait beaucoup à la Jungle Archivant où il avait scellé Raph-chou. Au moins ça changeait des pièces tristounettes du début.

« Aïe ! »

PAF !

Le dieu de la joie venait de se faire piquer sur l'avant bras et avait à son tour « piqué » le responsable de cet attentat, à savoir un moustique qui n'était à présent plus de ce monde. C'était bien beau tout ça mais il était où l'ennemi ? Nan parce que le dieu de la joie avait beau regarder partout, il ne voyait pas une seule trace de monstre.

« Beuh...Y a kékun ?...Aïe ! »

PAF !

« Maieuh cassez vous j'dois trouver l'grand méchant monstre! >.< »

Il n'avait semblerait-il pas compris que l'ennemi n'était autre que les créatures qui essayaient de le piquer. Elles s'étaient à présent rassemblées en groupe pendant que le dieu essayait de les virer à coups de poing, le tout sans succès car les insectes esquivaient puis se reformaient pour revenir sur lui l'instant d'après. Après trente secondes de mini combat infructueux, Yukai en eut marre.

« Maieuh laissez moi tranquille faut que j'me batte contre le... »

Il comprit alors...

« Han mais cay vous les vilains monstres !! Z'allez voir j'vais vous taper ! »

Le dieu de la joie enchaina les coups de poing de façon plus vigoureuse que précédemment mais rien ne changea, les moustiques paraissaient toujours aussi immatériels. Contrairement à précédemment, les insectes s'étaient mit à riposter en le piquant à répétition. Yukai gémissait mais continuer jusqu'à ce que les boutons soient trop important et qu'il ne put plus s'empêcher de se gratter. Il courrait donc à présent partout pour essayer d'échapper tout en se grattant pour se soulager tandis que ses adversaires le coursaient en continuant de le piquer.

Cette course poursuite alacon dura encore à peu près une minute ou deux puis Yukai en eut marre et péta légèrement un câble.

« Mais lâchez MOI !! »

Pendant qu'il criait, une onde de vent partit de lui sur trois cent soixante degrés et plaqua toutes les formes vie présentes dans la pièce, les écrabouillant au passage. Yukai rouvrit les yeux et constata les dégâts.

« Ah bah... »

Après avoir écrabouillé les formes de vie présentes dans la pièce, Yukai attendit sa récompense pour ce combat totalement épique. Seulement, les secondes passaient et rien ne venait, un rire moqueur retentit alors. Rire que le dieu prit très mal. C'est vrai, c'est pas beau de se moquer, même s'il le faisait souvent. Ben ouais, c'est du Yuyu tout craché, « faites c'que j'dis mais pas c'que j'fais ». C'est aussi pour ça qu'on l'aime...ou pas.

Toujours est-il que le dieu de la joie n'avait pas reçut sa récompense et qu'il en était vexé. Il quitta donc la jungle exotique pour passer à l'étage suivant, ne s'arrêtant pas sur la route pour se reposer. Après tout, il n'avait fait que huit étages et n'avait pas combattu des créatures puissantes pour le moment. Cependant, la difficulté augmentait à chaque étage et les choses se corsaient de plus en plus, ce qui n'était pas du tout pour lui déplaire.

Ouvrant la porte de la salle de l'étage suivant, il constata qu'il s'agissait de blobs exactement pareils que ceux du premier étage accompagné cette fois-ci d'un congénère de foudre qui semblait plus puissant qu'eux. M'enfin après, ça restait un blob et le bras droit de la B.Corp ne se traumatisait pas de leur présence, bien au contraire.

« Geeeeeeenre, des blobs à l'étage neuf ! Caydufoutagede...Aïe ! »

La créature de foudre, probablement vexée, avec lâché un éclair dans les fesses de Yukai pour se venger. Ce dernier était en train de se les masser pour faire passer la douleur en gémissant. Ben voilà, il avait énervé le dieu qui se courrait maintenant sur lui. À l'aide d'un éclair, son adversaire électrisa le blob de feu qui vînt s'interposer...et qui se prit un gros coup de pied, l'envoyant voler plus loin. Le divin enfant, surpris, s'était arrêté.

« Wow, tu triches pas ! »

En réponse, le blob de foudre lança quelques éclair sur le dieu qui les évita en jonglant sur ses pieds comme un idiot. Le blob de feu se jeta alors celui et Yukai, dans un ultime réflexe de la mort, lui fila un coup de poing qui l'envoya voler au loin. Il pointa alors le doigt sur son ennemi de foudre, prenant une pose classe et pleine de charisme.

« On est plus que nous deux maintenant...ou pas. »

Il avait prononcé la seconde partie de sa phrase avec beaucoup moins d'assurance après avoir vu le blob de foudre manger ses deux congénères. Celui-ci se mit à grossir jusqu'à doubler de volume et faire un peu plus peur que tout à l'heure. Il créa alors plusieurs boules de foudre qu'il envoya sur le dieu de la joie. Celui-ci les esquiva toutes...sauf une qui l'envoya voler plus loin à son tour. Se relevant, il invoqua l'ultime pouvoir des bonbons...

Sucrerie Tempo : Averse !

Une pluie de sucreries tomba sur la créature électrique. Cependant, elle se contentait d'absorber les bonbons sans que cela eut l'air de lui faire grand chose. L'idiot qui servait de dieu se souvînt alors comment il avait vaincu les deux premiers blobs à l'étage un. Il s'approcha donc de son ennemi et mit ses deux mains en avant :

Gavage !

Des sucreries se formèrent au bout de ses membres et foncèrent sur le blob qui les absorba...pendant cinq minutes. Yukai commençait à trouver le temps tandis que son adversaire paraissait content de bouffer quelque chose. Bien sur, il éclata au bout d'un moment et nôtre héros eut le temps de dresser un mur de bonbons pour ne pas se faire asperger. Ainsi va la vie.

Une bourse tomba sur le sol tandis que Yukai regardait avec culpabilité les bouts de blob ressemblant à de la gelée sur les murs et le sol de la pièce. Il prit donc l'argent et passa sans un bruit l'étage à l'étage suivant...ou l'attendait une surprise. En effet, il ouvrit la porte et aperçut...

« Progény-chouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!! »

Le dieu de la joie fonça sur la créature pour lui faire un câlin. Les Progénys étaient la catégorie la plus faible de la faction angélique des imagias. Ils étaient donc de bons amis à Yukai qui était de leur côté. Cela faisait un petit moment qu'il n'en avait pas vu et le dieu les aimait bien car comme ils connaissaient son rang, ils le respectaient...en principe.
Après cette affective salutation de la part du divin enfant, le Progény s'éloigna un peu de lui, histoire d'être sur qu'il n'allait pas se refaire exploser le dos. Il s'adressa alors à Yukai.

« C'est un honneur pour moi de vous rencontrer, KoŦa. Vous êtes un exemple pour nombre d'imagias angéliques. Pour cet étage, vous n'êtes pas obligé de combattre, vous pouvez tous simplement aller vers la sortie. »

« Hopopop ça va pas ça mon chou ! Moi j'suis ici pour me battre et je me battrais à TOUS les étages ! »

« Alors tuez moi ou mettez moi hors combat mon dieu... »

« Na mais ça va pas ! J'vais quand même pas tuer un gentil ! Déjà qu'il y a pas beaucoup d'imagias angéliques sur le fow...Mais qu'est-ce que j'dis moi ? Enfin bon, on va plutôt s'la jouer au Shi-Fu-Mi mon chou ! »

Le Progény acquiesça, ayant cependant l'air de s’interroger sur l'état mental de Yukai. Il mit néanmoins les mains derrière son dos tout comme le dieu qui lança le décompte. Autant vous dire qu'il était très concentré.

« 3...2...1...Shi-Fu-Mi ! »

Yukai ouvrit les yeux, il avait choisi papier et son adversaire...ciseaux.

« Grah...On r'commence ! 3...2...1...Shi-Fu-Mi ! »

Il avait choisi pierre et le progény feuille.

« Maieuh ! On r'commence.... ! »

Ce petit jeu dura pendant dix minutes et le dieu de la joie perdait A CHAQUE FOIS. Et à chaque défaite, il s'énervait de plus en plus, frustré de n'arriver à rien. Le Progény quand à lui semblait tout faire pour essayer de perdre, disant presque ce qu'il allait jouer au prochain tour à l'aide d'allusions à chaque fois plus évidentes pour que le dieu gagne mais Yukai, con comme un manche, ne comprenait pas. Soudain, le dieu eut comme une illumination.

« Oh mais j'ai compris, tu triches ! »

PAF !

Et sans laisser le temps à l'imagias de réagir, il lui colla une pêche en pleine face, envoyant son ami angélique dans les bras de Morphée.

« On peut même plus leur faire confiance, c'est honteux ! »

Le dieu, toujours persuadé que l'imagias avait tenté de le rouler, partit en direction de la sortie tout en ramassant la bourse de penas qui était tombée du plafond et qui devait surement être la récompense de l'étage. Eh bien au moins, ce niveau est beaucoup moins radin que le précédent ce qui plut bien à Yukai. Franchissant la sortie, il grimpa rapidement les escaliers qui le séparaient de son prochain adversaire et ouvrit la porte.

« Oh, un subordonné-chou...et deux zolis Falcos! »

Voyant un de ses hauts supérieurs, le soldat se mit au garde à vous.

« Bonjour Mr Yukai. Je vous jure que je ne sais pas comment nous avons atterrit ici et que je n'ai  quitté mon poste de travail que par la force. On m'a dit qu'il n'était pas nécessaire de combattre les personnes appartenant à la B.Corp, vous pouvez donc directement sortir par la porte se situant derrière moi. »

Le bras droit gonfla ses joues, signe qu'il n'était pas content et rosit légèrement du visage. Frinçant les sourcils, il se mit à crier :

« Nan mais vous allez pas m'la r'faire celle là ! J'suis pas ici pour passer tranquille j'veux m'battre mowa ! Alors faites pas chier et...BOUYAAAAH !! »

Faisant apparaître son sucre d'orge géant, il se jeta sur le pauvre sbire qui n'avait rien demandé. Ce dernier se mit à courir, se doutant qu'il n'était pas de taille face au bras droit numéros un et n'osant pas lever la main sur un supérieur. C'est ainsi que pendant dix minutes, le dieu de la joie se retrouva en train de courir derrière son subordonné en lui donnant des coups à travers toute la salle. Ces dix minutes passées, le pauvre homme tomba à terre, complètement mort de fatigue.

Yukai regarda alors autour de lui et vit les deux falcos qui n'avaient pas bouger depuis le début. Il sourit et s'avança vers eux. Plus il avançait, plus les machines reculaient ce qui était assez marrant à voir. Le divin enfant fit alors disparaître son sucre d'orge et les deux engins eurent l'air eurent l'air rassurés...jusqu'à ce qu'il joigne ses deux mains en forme de pistolet et qu'un obus de vent se condense au bout de ses doigts.

Obus !

Le projectile de vent quitta ses doigts pour se propulser à toute vitesse sur les deux véhicules de la B.Corp. On entendit un bruit de klaxon...puis un bruit d'explosion. Des bouts de véhicules volèrent un peu dans tous les sens tandis que Yukai essayait de les esquiver avec succès. Souriant, il leva le poing et s'écria.

« B.Corp powa ! »

Les falcos et le soldat de la B.Corp étaient mis laaaaaaargement hors combat. Une carte magnétique était tombée suite à cela. Yukai la ramassa bien qu'il n'en n'aurait probablement jamais l'utilité comme la plupart des objets qu'il trouvait dans cette tour.

Le dieu franchit la porte et grimpa les quelques marches qui le menaient à l'étage suivant. La B.Corp c'était du passé et il espéra que son prochain adversaire serait plus coriace. C'est vrai qu'entre le progény et la B.Corp il n'avait pas été gâté niveau puissance. Il passa donc l'entrée en priant pour rencontrer enfin un adversaire valable...

Eh bien, son souhait avait été exaucé. Un beau grand golem se trouvait en face de lui. Le plafond se dissipa pour qu'il ne se fracasse pas le crâne contre ce dernier. Yukai souriait. Enfin un adversaire potentiellement intéressant. Il leva la tête bien haut pour pouvoir observer pleinement son ennemi.

« Ohayo golem-kun ! »

Pétoire !

Et sur ces mots, il balança des balles de vent sur le teremundo qui se contenta d'encaisser les dégâts sans broncher. C'est vrai que les golem possèdent une défense très puissante. Le dieu de la joie ne prêtait jamais grande attention à ce genre de détails. D'ailleurs pour lui le fait qu'il ait une grande défense ne voulait pas dire grand chose : au final la seule chose qu'il devait faire c'est taper plus fort !

...Sauf que le golem était tout à fait capable de répliquer. Et c'est ce qu'il fit en envoyant plusieurs quasars sur nôtre dieu. Ce dernier le esquiva sans problème et se mit à tourner autour de son ennemi. Le soucis c'est que le teremundo pouvait sans problème tournait sa tête sur 360° et qu'il continuait toujours d'envoyer ses quasars sur le bras droit. Cela dura...une bonne minute, le temps que Yukai trouve une solution. Autant vous dire qu'à force de tourner autour de son adversaire il avait un peu le tournis et ne marchait plus très droit.

C'est donc comme un gosse ivre qu'il s'arrêta est esquiva difficilement les dernier quasars que lui envoyait le golem. Le divin enfant ne se sentait vraiment pas bien...

« Oh la vache j'crois que j'vais...BEUWARGH »

Eh oui, il...vomit. Il quicha tout ce qu'il avait mangé depuis hier c'est à dire...des bonbons...sur le golem. Chose étonnante, la flaque de bonbons non digérée se mit à faire des bulles et à recouvrir peu à peu le golem pour à la fin se durcir.

Le dieu avait regardé ce spectacle en étant « sur le cul » et ce n'était pas qu'une figuration. À présent le monstre était recouvert d'un sorte de pâte rose et dure.

« Bwahaha voilà mon attaque ultime ! J'avais juste tout prévu ! »

On y croit.