Elva se demandait souvent comment elle avait fait pour hériter de quatre hommes aussi stupides. D'après son Capitaine, elle leur avait tout simplement déteint dessus. Mais elle se demandait franchement si ils le faisaient exprès ! Trois missions qui n'en étaient pas depuis le début de la journée. Bon, fallait dire que la section étant neuve, il n'y avait presque aucune demande de missions. Et la paperasse n'est pas éternelle. Et vu qu'ils avaient rien d'autre à faire, et qu'ils avaient peur du Capitaine, les hommes d'Elva l'emmerdaient à elle.
- PITAING DE MYERDE, vous en avez pas mare à la fin?!
Les quatre débiles se tirèrent en courant et Elva décida d'aller prendre l'air avant de s'énerver. Elle était certes en service mais personne ne l'engueulerai si elle restait devant le bâtiment. Elle descendit donc les trois tonnes d'étages qui la séparaient du rez de chaussé en ayant totalement oublié l'existence d'ascenseurs, qu'elle prenait de toute manière pour une légende. Chose des plus habituelle, pas un chat sur son passage. Section des soins ou pas, personne n'oubliait que son jeu favori avait été de renverser le plus de personnes possible dans les escaliers. Elle avait bien envie de recommencer d'ailleurs, mais encore moins envie de se faire gueuler après par le Capitaine. Pour sur qu'avec son masque, on voyaut pas ce qu'il pensait, et c'était flippant.
- La poisse de crétins !
Ben oui, elle en voulait toujours à ses quatre crétins d'hommes. Elle sortis en grognant des jurons et se mit à marcher sans aucun but. Son Capitaine savais la joindre en cas d'urgence. Ethera était une ville plutôt apaisante, quand on évite les petites ruelles. Elva ne se rendit compte qu'elle en était sortis que quand elle se retrouva devant un bâtiment familier: le bunker. Elle décida d'aller y faire un tour. Normalement, elle avait pas le droit d'y entrer, mais le fait qu'elle y soit déjà venu, grâce à un Capitaine, avait convaincu les gardes de la laisser faire. Et puis elle était venu à plusieurs reprises leur tenir compagnie, et jouer avec ceux en pause. Enfin bon, jouer des fringues, c'est encore du jeu? Surtout que la personne qui finissait toujours à sous-vêtements ... c'était Elva. Côtoyant des prisonniers, les gardes trichaient mieux qu'elle. Elle arriva d'ailleurs en leur criant un bonjours tonitruant quand elle vit ... une journaliste.
- Salut! T'es une journaliste? Je peux te faire entrer si tu veux !