La voie du Bushido (Privé)

L'empire... Le garçon avait attendu longtemps d'y mettre les pieds et à présent c'était chose faite, grâce à une crinière blonde qu'il devrait remercier comme il se doit lorsqu'il en aurait l'occasion... Mais ce qu'elle lui avait dit était clair, il ne devait pas faire de grabuge, rien que le fait de se balader seul, il devait être surveillé.. Les fleurs étaient dangereuses, il ne l'avait pas oublié, d'ailleurs ses lance le lui disaient bien souvent histoire qu'il n'oublie pas. Le garçon soupirait, il ne comptait pas causer d'ennuie à l'empire mais il était vrai qu'il avait lu que leur paix dans l'isolation, ils voulaient la garder, logique le samurai en devenir ne demandait pas mieux. Il marchait dans la zone principale, regardant à droite à gauche, jusqu'à ce qu'une maison de thé se fasse voir.. Bien sûr il ne perdait pas l'occasion de s'y installer pour gouter le thé de l'empire avec ses deux camarades... Il remarquait alors un doux paradoxe... Certaines personnes regardaient étrangement son katana, comme s'il était familier.

" Tsukiyomi... J'ai une question qui me perturbe.

- Oui Susanoo-sama ?

- Certaines personnes, notamment âgées, semblent regarder ce katana étrangement ? Y a-t-il une raison à cela ?

- Et bien.. puisqu'il s'agit d'un héritage de votre famille, ce sabre ne doit pas être inconnu de tous les regards ici... Je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Je crains que cela ne vous fasse remarquer, maître.

- C'est exactement ce que je souhaite, tant que ça ne vire pas au combat."

Le garçon commandait alors son thé, buvant tranquillement sous ce soleil brûlant, admirant les pétales rosées qui dansaient avec une certaine beauté autours de lui. Il voyait que ses deux camarades semblaient empruntes d'une certaine nostalgie.. Surtout Amaterasu qui ne disait rien.. Il est vrai qu'il ne savait rien de leurs souvenirs en ces lieux, autrefois, lui-même ne savait que ce qui se trouvait dans les écrits de ses ancêtres qu'il lisait souvent. Il souriait légèrement, de façon presque nostalgique lui aussi, peut-être de l'empathie pour ces deux dames ? En tous cas il continuait simplement de manger et boire son thé jusqu'à ce que finalement, il se mette de nouveau à se balader après avoir payé. Il avançait tout doucement vers les temples, donc, de ce fait, le domaine de l'empereur, à chaque pas, il se faisait de plus en plus sceptique, son sourire niais et son regard vide s'effaçaient, laissant place à un visage sérieux.

" On dirait que nous sommes suivit.

- Je n'ai rien entendu, vu, ou sentit, t'e sûr de toi Bakakechi ?

- Sans aucuns doutes, souviens-toi de ce que nous a dit Ellianne-dono. Dans l'empire, même les feuilles te surveillent... Et nous approchons du palais.. Ne faites rien de brusque où je crains que nous ne finissions mal."

Le garçon se stoppait net après quelques minute, jetant son regard dans le coin de droit, puis celui de gauche. Il reprenait un visage souriant, reprenant sa marche, à présent c'était quitte ou double, qu'allait-il se passer ? Un étranger au sabre connu avec deux filles familières, portant une tenue de samurai mais n'en étant pas un, arrivant avec Ellianne, ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne finisse par remuer la fourmilière...

(suite à un changement de style, je passe la narration en 'je' )

L'homme m'avait complimenté, un peu comme s'il sondait mon âme elle-même. Comme je l'avais remarqué avec mes premières impressions, il ne souffrait d'aucune ouverture dans sa gardes. Il parait mes deux premiers coups avec une aisance prévues mais pour ce qui était du troisième, voilà qui était bien plus surprenant, il venait d'arrêter mon attaque avec ses mains. Je ne cachais pas ma surprise, non plutôt, c'est que je n'avais descellé aucune forme d'énergie occulte dans cette attaque... Était-elle trop puissante pour que je la détecte ou bien... Ce n'était pas occulte ? Mon sang bouillonnait en moi, un tel maître dans les arts martiaux existait encore ? Je me replaçais rapidement en le voyant se préparer à une assaut, prenant une position défensive, prêt à tout.

FANTAS....
<< ...pfffrrrr, MOUHAHAHAH !!!
... Oh non, je dois me racheter... >>

Je me figeais, revoyant le spectacle de tantôt. Je souriais doucement, attendant avec patience que cet interlude se termine, après tout, je n'avais pas la volontés de m'en prendre à un homme qui riait, mon honneur m'interdisait de me ruer sur quelqu'un désorienté de la sorte, durant un duel d'honneur. Je baissais donc mon sabre, adoptant une garde basse et donc passive, le temps que l'homme soit de nouveau prêt à combattre avec moi. Une fois ses excuses faites, je reprenais une garde offensive. Maintenant que je savais qu'il pouvait stopper mes attaques sans grand mal, je me sentais porté par la fièvre d'un combat à l'épée...

" Permettez que j'augmente le niveau, Suraisu-sama"

D'un mouvement éclair, je me ruais sur lui, à l'avant, pas de coup traître dans un duel d'honneur. Je portais un coup vertical classique, rapide et puissant, je tournais ensuite sur moi-même dans un mouvement vif afin de rompre au bras de fer, tournais mon sabre de façon à frapper avec le plat et je portais un coup diagonal rapidement, visant l'une de ses épaules. Finalement, je faisais un bon en arrière pour éviter toute forme de contre coup, je n'étais pas très axés puissant, mais plus précision et finesse... Alors je ne voulais pas trop m'attarder près de l'homme, d'autant que sans avoir pu parer un seul de ses coups, je ne savais rien de sa force possible. Je faisais alors un léger sourire... Disparaissant dans une nuée de fleurs de cerisiers.

Je me retrouvais là où s'étaient attroupés quelques samurai curieux et... Je fonçais vers l'homme, en créant des image rémanente de moi-même. De simples illusions sans forces ni consistances.... Cette technique se nommait Shin Tsuki, la nouvelle lune. L'un de mes clones se ruait sur la droite de l'homme et disparaissait dans une lueur bleuté... Dans la foulée, très rapidement, le second allait sur sa gauche disparaissant, alors que dans la fraction de temps qui arrivait après j'apparaissais devant lui, pas d'illusion cette fois-ci, mais je n'attaquais pas, je faisais un bond en arrière. Je voulais simplement lui montrer que mes talents ne reposaient pas sur la force brute.

" Ne vous retenez pas Suraisu-sama, c'est dans l'adversité qu'un katana chante sa plus belle mélodie."

Je pouvais certes regretter ces mots d'autant que l'opposant devant moi était certainement très fort, mais j'étais parfaitement franc. Mon regard exprimait à ce moment là toute ma résolution, je ne cherchais pas à sortir victorieux, ni même a prouver toutes l'etendue de ma force, non pour ça il me suffisait simplement d'user de orochi.... A cet instant précis, je voulais simplement que nos âmes résonnent et que nos lames chantent, ainsi se déroulaient les combats entre épéistes... Je reprenais une nouvelle pose, mon katana entrant dans mon fourreau, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas user de mon style de combat principal, le Iajustu, l'art de de combattre en sabre tout en le gardant la majeur partie du temps dans son fourreau. D'un mouvement éclair je le ruais devant lui.

* puissiez-vous arrêter ça, Suraisu sama* " OROCHI DEATH"

Je portais un coup en dégainant ma lame, si puissant et rapide que l'espace semblait se distordre dans le sillage de ma lame, il s'agissait de l'attaque à l'épée la plus puissante que je possédais. Mais ce n'était finalement que de la puissance, de la maîtrise et de la vitesse, c'était bien loin d'égaler un bon enchaînement usant du corps et de l'esprit, mais après tout, le but était de se tester mutuellement, pas de combattre jusqu'au premier sang. Remettant mon katana dans son fourreau toujours en position de Iajutsu, je regardait vers l'homme, droit dans les yeux, attendant la suite de ce combat.