Test de force [PV Lucia qui casse tout ♥]

Encore une journée où Dial s'était résolu à bosser de force, signant des papiers officiels sous le regard vigilant de son sbire, prêt à gueuler au sacrilège dès que le PDG s'éclipsait fumer un coup. D'ailleurs, il n'avait qu'une envie, c'est mêler l'utile à l'agréable: fumer ses papiers officiels. Il s'était assis calmement, le regard blasé, limite somnolent, dans son costard blanc éclatant. Il vit la grande pile de documents, et en eut le tournis. Il se retourna vers son sbire avec un regard suppliant, l'air de dire "Chuis obligé de m'occuper de TOUT ça ?", et le sbire, derrière ses lunettes noires, resta de marbre, et lui montra du doigt la pile, l'air de dire "Teuteuteu ! Bosse !". Dial soupira, et s'exécuta. Le premier papiers concernait... hmm... il en savait rien en réalité. Il avait la flemme de lire. C'est plus rapide quand on signe directement. Il prit son stylo... enfin plus exactement, il tenta de le prendre... Son pouvoir incontrôlable de l'espace-temps lui jouait encore des tours. Sa main traversait son plume à plusieurs reprises. On pouvait dire que c'était une chance du destin. Il avait une excuse pour remettre ça à plus tard. Mais... le sbire en décida autrement, surveillant son activité de près. Le PDG tenta alors d'écrire avec l'ongle... pour ensuite essayer avec son index, d'où sortait de la sève, grâce à son art occulte végétal. Il se tourna vers son employé, qui haussait un sourcil.

‹‹ Quoi ? J'aimerais bien t'y voir moi...
AH ! Je sais ! PENA KEMPO !››

Il ouvrit sa poche et lança une liasse de billets. Dans la minute suivante, cinq employés avaient déboulés de nulle part de l'ascenseur, pour courir en direction de son bureau, afin de prendre les billets, puis de signer les documents à sa place. Le patron avait réalisé sa dose de travail pour aujourd'hui. Il s'était levé de son bureau avec classe, d'un air assuré, mais son sbire le fit se rasseoir, puis siffla. Un autre type arriva sur les lieux, avec une pile de documents deux fois plus imposante que la précédente. Dial soupira.

<< C'est la suite, patron ! La pile précédente ne concernait que les décharges peu importantes... car d'habitude vous les crâmez... >>
‹‹ Vous allez me tuer un jour... Y'en a un qui veut ma place !››

Dial regarda sa théière de loin, sur la commode, avec de petits yeux tristes... enfin, remarque, même s'il bossait pas, quelque chose lui disait qu'il ne pourrait pas en boire pour autant. Après avoir galéré à chopper le stylo avec sa main sous les rires dissimulés de ses employés, il commença à signer ses documents n'importe comment... en bas de page, de traviole, à moitié sur la table.. ou même avec le mauvais côté du stylo... bref, la motivation était bien là, comme on pouvait le voir.

Un réveil plutôt doux pour une fois sans qu’un péchno de la division ne débarque sans frapper et ne mette le bazar à chaque fois qu’il fait un pas… Rien de tout ça… Bizarre. Quelle heure est-il ? Vu la lumière dehors on doit être en plein après-midi, ce qui explique pourquoi c’est calme. Tous les membres de la division I sont en pause ou se tapent sur la tronche dans un bar à cette heure-ci et Lucia qui vient seulement de se réveiller. La Capitaine qui se réveil à une heure pareille ?! Et ben c’est du joli, il est beau l’exemple à suivre. Enfin bon, on peut l’excuser pour cette fois, la nuit a été longue pour Lucia qui devait rédiger son rapport sur sa dernière mission. Le plus long ce n’était même pas le rapport en lui-même mais plutôt la liste de tout ce qui avait été détruit et le coût que la société allait devoir payer en gage de compensation. La jeune femme se leva, quittant la chaleur de son lit à regret pour prendre une douche et s’habiller en vitesse avant de lire la lettre fermée qui était posée sur son bureau.

Dans la lettre, il y avait juste une phrase écrite n’importe comment et qui allait dans tous les sens pour dire que le PDG voulait la voir pour un test ou quelque chose comme ça. En tout cas c’était ce qu’elle avait pu déchiffrer de l’écriture désastreuse. Il n’en fallut pas moins pour qu’elle change de direction, énervée qu’il ne soit pas fichu de lui écrire une note correctement que ça soit plus facile. Dans l’ascenseur, les personnes présentes avec elle se tenaient à l’écart, des éclairs émanant de son corps pour faire sauter les petites lampes qui éclairaient la cabine, celle-ci peinant à gravir les nombreux étages de la Blitzness Corporation. Une fois arrivée à sa destination, la jeune femme sortit comme une furie dudit ascenseur pour marcher d’un pas pressé vers le bureau du PDG droit devant elle, bousculant celui qui était devant la porte avant de renverser l’espèce de brouette qui contenait des piles de documents d’une taille vraiment affolante.

Test de force [PV Lucia qui casse tout ♥] Sans_t13

C’est trop demandé que d’avoir une note écrite correctement pour une fois ? Surtout quand c’est pour me demander de me taper tous ces étages en ascenseur…

En parlant de l’ascenseur, celui-ci avait l’air maintenant bloqué, paralysé par les courts-circuits causés par la Capitaine qui l’avait emprunté pour monter jusqu’ici. Les personnes qui devaient encore le prendre semblaient bien embêtées mais n’approchaient pas, surement pas crainte de voler à travers le couloir pour se retrouver la tête la premier dans le mur. Lucia reprit finalement une apparence calme, époussetant ses épaules pour nettoyer sa veste de capitaine avant de croiser les bras sous sa poitrine, regardant son PDG de loin.

Soit… Quelle est la raison de cette demande de me voir ? C’est pour ma paye en retard ?

Encore un truc qui la met en pétard… Ne pas recevoir sa paye en temps et en heure et malgré toutes les crises qu’elle pique à chaque fois ça ne change rien, le retard ne cesse de s’accumuler. La Capitaine de la premier Section s’avança d’un pas lent, d’une démarche très féminine pour finir par s’asseoir sur le bureau du fameux chef de l’entreprise comme s’il était juste une secrétaire et vu tous les papiers qu’il était censé remplir en ce moment on pourrait le croire…

Alors que les documents s'enchainaient à vitesse grand V (j'entend par là la vitesse du PDG, c'est à dire, une feuille la demi heure), un petit bruit sourd se fit entendre, venant d'on ne sait où. Au début, on n'y prêtait pas attention. Après tout, il y avait très souvent des bruits d'explosions, venant de la section scientifique, des bruits de tables cassées de la section d'élite, ou encore des bruits d'engueulades et de baston générale à peine deux étages en dessous, l'étage censé être le coin détente, soi dit en passant. Mais, alors que le temps passait, le bruit se répétait, de plus en plus fort, suivi d'un bruitage diversifié de cris, d'explosions et de vases cassés. Dial reconnaissait cette arrivée entre milles, et fusilla son sbire du regard, sérieux comme pas deux.

*crack*
‹‹ Tu entends ça ? C'est le bruit de la porte de l'ascenseur qui grince, après avoir été tordue sous les coups.››
*Ouaaaahhh !!*
‹‹ Et ça, c'est le hurlement d'un employé qui s'est fait marcher sur le pied, puis carbonisé... pas de doute... c'est...››

Les deux hommes se regardaient entre eux avec frayeur, avant de se retourner vers Dial.

‹‹ C'est la capitaine de la première division. Code prince de Lu !››

Un bouton était bien mis en évidence sur le bureau. Lorsqu'il annonçait ce code, ils devaient appuyer dessus, et c'est ce qu'ils firent. L'intégralité du mobilier commençait à trembler, et des plaques d'acier coulissantes sortirent des murs, afin de protéger un maximum de choses. Au passage, l'un des deux mecs demandait à l'autre pourquoi il avait choisi un code aussi bizarre.. Lucia ne tarda pas à venir dans la salle, en rogne, comme à son habitude. Dial, quant à lui, l'attendait patiemment, la pipe dans la bouche, un sourire insouciant aux lèvres. Il planait déjà à moitié. La capitaine se plaignait tout d'abord de la qualité de l'écriture de la lettre. L'un des deux sbires gloussa en entendant ça, ce qui n'avait pas échappé à Dial. il se tourna vers l'employé qui n'avait pas ri, et lui tendit un billet de 100 penas. Il frappa l'autre sbire à sa place. Le PDG se retourna vers Lucia. Elle demandait pourquoi l'avoir appelée, en donnant l'hypothèse qu'il s'agissait de sa paie, puis vint s'appuyer sur son bureau. Au même moment, Dial se leva, s'avançant doucement, contournant son bureau du côté où elle était pas, en titubant maladroitement.

‹‹ Haha.. ta paie... alors, c'est marrant parce que... tu vois, les soucis budgétaires, le licenciement... puis, j'avais aussi des soucis personnels... m'haha ! Alors.. euh.. ben.. comment on peut te dire ça ?››
<< Que tu peux te foutre ta paie au cul ? >>

Un grand silence se fit, et Dial se retourna lentement vers ses deux acolytes, en haussant un sourcil. Ils se pointèrent mutuellement du doigt, gardant la même expression sérieuse et impassible qu'à leur habitude, comme si de rien était.

* Je sais pas qui c'est... mais... il a trouvé les mots justes, le bougre.*
‹‹ Mais non, mais non, tout de suite les grands mots ~ ♪ Disons que.. eh bien... à cause d'un soucis d'ordre technique et structurel, la paie devra tout d'abord passer par la caisse du capitaine des finances, puis être versé à tous les actionnaires, en comptant les taxes, les voyages de bureau en bureau, les dommages collatéraux Bref ! Tu n'es pas là pour ça, chère Lucia. Il se trouve que je veux m'assurer de l'efficacité de votre section, et ça commence par ta force. Que dirais tu d'un petit combat pour nous défouler ? ~ ♥››

A ces mots, il s'appuya sur un meuble mais le traversa par accident à cause de son pouvoir incontrôlable, se rattrapant in extremis, et s'appuyant comme il fallait par la suite, avec un petit sourire embarrassé.

Lucia, toujours assise sur le bureau du PDG sans se soucier du rang de ce dernier attendait une réponse à sa question, espérant secrètement que ce soit vraiment pour sa paye en retard même si c’était pour ainsi dire impossible mais bon, l’espoir fait vire et n’a jamais tué personne d’une overdose alors pourquoi s’en priver ? Pendant qu’elle patientait, la jeune femme observait le bureau qui changeait d’apparence à chaque fois qu’elle s’y trouvait. Au lieu d’être un endroit que nous dirons plus ou moins normale les meubles et les murs étaient recouverts de plaques de métal qui les protégeait même si à plusieurs endroits des trous béants et entouré de traces de brûlé laissées par les attaques foudroyante de la jolie capitaine lorsqu’elle se mettait en colère et balançait des éclairs de tous les côtés. Au final, elle détruisait tellement de choses sur son passage que des mesures préventives étaient mises en place dans ce bureau afin de limiter les dégâts et les pertes d’argent, ce qui amusait assez la jeune femme. Alors qu’elle était maintenant calme en apparence, l’un des deux sbires, lequel ça je ne sais pas, se permit de faire un commentaire déplacé concernant sa paye et aucun n’eut le courage de se désigner comme étant le coupable. S’ils espéraient que ça empêcherait des représailles de tomber ils se mettaient le doigt dans l’œil et jusqu’au coude ! Faire du mal à une personne innocente n’avait jamais empêché Lucia d’agir et elle allait le leur montrer tout de suite.

Humpf…

Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle tende son bras vers l’avant pour désigner de sa main l’un des deux sbires en ne lui envoie une décharge de courant bien puissante. Ce n’était pas assez pour le tuer mais suffisant pour qu’il soit « bien cuit » et ne tombe dans les vapes pour ne se réveiller que dans plusieurs longues heures. Un de punis, au suivant maintenant. D’un coup, la jeune femme assise sur le bureau disparu dans un bruit sourd pour réapparaître devant le sbire qui n’eut le temps de seulement voir la paume de la Capitaine s’écraser sur son visage pour aller lui encastrer violemment la tête dans le mur protéger, ce qui laissa tout de même un beau creux sur la paroi.

Ca vous apprendra à vouloir me dire de me mettre des choses au cul…

Voilà une bonne chose de faite. Ca leur apprendre à ne pas savoir rester à leur place et prononcer des paroles déplacées envers un Capitaine de section non mais… Ayant put passer ses nerfs sur les deux bougres, c’est sans surprise que Lucia est maintenant vraiment calme pour s’adresser à son supérieur qui venait de lui expliquer la raison de sa lettre avant d’essayer de s’appuyer sur un meuble, ce qui échoua à la première tentative. Vraiment, ce type est carrément louche des fois avec ses pouvoirs spéciaux qui lui jouent des tours… S’il fumait un peu moins sa situation s’arrangerait peut-être qui sait…

Un combat hein ? *O*

Les yeux de la jeune femme étaient en train de briller quand elle posa sa petite question pour être sûre qu’elle avait bien comprit ce qu’il lui voulait. Tester sa force ? Si ça peut lui faire plaisir. Pour elle c’est surtout l’occasion qu’elle voulait de se déchainer sur lui plus que d’habitude, surtout maintenant après qu’il ait bien tourné autour du pot au sujet de sa paye. La suite promettait d’être très intéressante mais pas de tout repos avec ce type qui passe à travers tout ce qu’il touche…

La colère de Lucia était tombée. Suite à ce qui a été dit, elle s'était approchée d'un sbire afin de le "cuire à point". Il est vrai que ça sentait quelque peu le cochon grillé. Il tomba au sol, à genoux, ouvrant la bouche, de la fumée noire sortant de celle ci, ce qui ne manqua pas de faire rire Dial. Puis, la capitaine avait refait la décoration du mur derrière en enfonçant l'autre type terrorisé dedans. Encore des dégâts, et ce, malgré les protections.

‹‹ Hey ! N'abîme pas mon personnel... Il ne restera plus que les touristes toxicos pour remplir leur rôle, à la longue !››
<< ...fidèle à leur patron, quoi... >>

En entendant ça, Dial se retourna, et envoya un dernier coup bien placé dans les couilles du seul mec qui était encore conscient, afin de l'achever totalement, se retournant ensuite vers Lucia avec un sourire faussement gêné. Le test de force allait commencer. Il sortit un petit bloc note de son costard, commençant à noter quelques trucs. Puis, il appuya sur le gros bouton rouge de la sécurité sur son bureau, et la regarda profondément dans les yeux.

‹‹ J'aime la mise en scène... pardonne moi d'avance, Lucia-chan ~ ♥››

Dial lévita dans l'air doucement, vers le plafond, puis lança des tonnes de billets tout autour de lui, avant de disparaitre on ne sait où. Il pleuvait des penas, et des soldats d'élite arrivèrent les uns après les autres, lourdement armés. Certains avaient des fusils de précision, d'autres des pistolets imbibés d'arts occultes, d'autres encore des armes blanches, et des protections. Une vraie troupe de soldats en rouge sombre. Ils encerclèrent la capitaine sans broncher.

<< Aikawa Lucia, capitaine de la section d'élite, tu es en état d'arrestation pour trouble de l'ordre public et démolition de structures de la B-Corporation ! >>

Ils ne prirent même pas la peine de lui dire ses droits, et tirèrent dans sa direction en premier lieu, seulement avec les armes légères. Au fond de la troupe, il y avait un lance-roquettes, et un tir se préparait.

Alors qu’elle venait de mettre une raclée aux deux sbires qui avaient ouvert leurs bouches il y a à peine quelques instants, Lucia ne pensait pas que le second à qui elle avait enfoncé la tête dans la protection métallique du mur serait encore conscient après un tel choc. Enfin, il n’allait plus l’être pour bien longtemps car fut ce chère PDG qui se chargea de l’achever pour Dieu sait quels raisons en lui mettant un bon coup de pieds entre les valseuses ce qui le mit irrémédiablement K.O pour une durée encore indéterminée. La jeune femme avait observé la petite scène en souriant, debout les bras croisés en attendant de savoir enfin ce qu’elle était venue faire là. En faite non, elle le savait déjà, elle attendait surtout que ça commence pour en finir et pourquoi ne pas se trouver une mission, même pourrie qui servirait juste de prétexte pour démolir quelques têtes et bâtiments. Quand elle tourna son regard vers son supérieur, celui-ci la fixa de la même manière avec un étrange éclair presque sadique dans les yeux, avant de lui annoncer ce qui allait suivre.

Te pardonner ? Pourquoi faire ?

Lucia ne comprenait pas bien pourquoi il lui disait une chose pareille maintenant mais les réponses ne tardèrent pas à venir toutes seules, sauf qu’elles avaient emporté des armes avec elles. Dial venait d’appuyer sur le fameux bouton rouge, bouton sur lequel il appuyait un peu trop souvent quand la Capitaine de la Section d’Elite était présente dans le bureau mais bon, c’en était devenu une habitude pour elle donc elle n’y prêtait pas trop d’attention mais cette fois ça avait l’air bien différent. Des dizaines de mecs bien balèzes et armés jusqu’aux dents avaient débarqués dans le bureau du directeur de la société. Il n’était même pas nécessaire de regarder le I tatoué sur la peau de certains d’entre eux pour savoir qu’ils appartenaient à la division dont la jeune femme était en charge, quelle ironie… Et le plus drôle était qu’elle était soi-disant arrêtée pour causer des troubles ou je ne sais pas quel raison idiote qui n’avait jamais posée problème avant.

Utiliser mes propres hommes contre moi… Inattendu et stupide…

En plus de ça ils pointaient tous leurs armes sur elle, des armes légères pour la plupart avec une bonne vitesse de tir. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’ils se mettent tous à tirer sur leur Capitaine qui n’avait pas bougé d’un pouce depuis leur débarquement et ne semblait même pas inquiétée par la situation.

Tekkai…

Dit-elle calmement sans bouger le petit doigt, comme le demandait la technique pour fonctionner. Le but de celle-ci si elle empêche tout mouvement ? Et bien juste rendre son corps suffisamment solide pour encaisser n’importe quel style d’attaque selon le degré de maîtrise. Aucun mot n’eurent besoin de prouver cette phrase et démontrer celui de Lucia car tous les tirs s’écrasaient sur elle sans lui faire la moindre égratignure, la Capitaine attendant patiemment que leurs munitions soient épuisées et au rythme ou ils défouraillaient ça n’allait plus prendre bien longtemps. Même le tir de roquette ne lui fit rien, explosant juste contre elle en soufflant les personnes proches prises dans la fumée noire. C’était le moment de contre-attaquer. Utilisant le Soru, Lucia disparut pour réapparaître derrière la personne du fond qui tenait ledit lance-roquette, auteur du tir précédent.

Shigan !

Avec son index, la jeune femme alla le planter dans l’épaule du pauvre homme pour le faire tomber, ayant visé l’endroit qui soutenait l’arme lourde et l’empêchait donc de la tenir par la suite. A l’aide d’un nouveau Soru, Lucia disparut pour réapparaître dans les airs et combiner cette technique au Geppou pour exécuter des zigzags droits dans les airs, traversant un premier tas de combattant qu’elle liquidait à l’aide du Shigan et des autres variations de la techniques pour aller plus vite et réapparaître devant le second groupe, donnant un coup de pied dans le vide pour envoyer une vague issue du Rankyaku.

Satisfait, Dialounet ?

Tous les sbires étaient au sol, certains étaient K.O et d’autres tentaient de se relever mais quelque chose disait à Lucia que ce n’était pas fini et que le PDG lui réservait encore de biens mauvaises surprises pour la suite…

Petite surprise pour Lucia

Dial était revenu, étant apparu directement dans son fauteuil. Et qu'est ce qu'il voit ? Un gros tas d'employés assommé devant sa porte. Il s'était pressé de faire appel à la femme de ménage pour nettoyer ça de son étage, avant de revenir vers la Lucia plus étincelante que jamais. Cela se voyait qu'elle aimait la castagne, et pour la suite, elle ne sera pas déçue. Il sortit son bloc note, avant de noter d'autres petites choses.

‹‹ Yare yare... Les hôpitaux doivent faire fortune à Ethera City. Phase une réussie, ma foi... les attaques surprises, t'as pas l'air d'aimer ça... maintenant, la phase deux... l'improvisation... je te présente, mon animal de compagnie ~ ♪ ››

Un grand portail apparut dans le sol, et une petite baleine flottante en sortit.

Race: Créature céleste // Nom: Baleine céleste
Taille: 2 mètre 10 // Poids: 60 kilos
Créateur: Divinité du calme, AŦild

Info: Une baleine relativement petite, vivant dans le ciel, au dessus des nuages, et généralement dans les lieux exotiques, là où l'air n'est pas pollué. Ses plumes colorées renferment énormément de puissance occulte.
Arts occultes: Arbsorbe-foudre / Choc mental
Technique exclusive: Mantra (: Il devine par instinct les actions de la cible quelques secondes à l'avance)

Les présentations furent courtes, et la baleine céleste fonça déjà vers la capitaine, plumes et écailles dressées. D'ailleurs, ses plumes colorées se mirent à scintiller de mille-feux, signe qu'il utilisait son art occulte des blessures mentaux.

Le combat, ou plutôt le test de force que devait passer Lucia venait de prendre une tournure très intéressante. Au début, la jeune femme avait du affronter ses propres subordonnés, tous en même temps dans le petit bureau, mais ses techniques de Rokushiki lui avaient permises d’en venir à bout avec une facilité déconcertante. Ses attaques avaient causées pas mal de dégâts dans le bureau qui n’avait plus ses protections spéciales mais ça ce n’était pas son problème, surtout quand on la faisait combattre dans un espace aussi restreint. La Capitaine n’avait eu aucun mal à remporter la victoire face à ses troupes et se tenait debout au milieu des hommes au sol, pensant que c’était fini même si elle n’y croyait pas trop, surtout lorsque c’était orchestré par un homme aussi imprévisible et spécial que le PDG de la Blitzness Corporation.

Elle n’eut pas de grande surprise quand elle le vit faire appel à autre chose pour la combattre, mais en eut une assez grosse lorsque elle tenta de foudroyer la bestiole qui se révéla complètement insensible à la foudre, comme un paratonnerre mais le pire c’est qu’elle semblait aimer être parcourue de courant électrique. Sa magie se révéla inutile pour ce combat, il ne lui restait donc que ses techniques de corps-à-corps pour en venir à bout. La Capitaine de la section d’élite utilisa son Soru pour disparaître, réapparaissant au-dessus de la créature à l’apparence plutôt spéciale, voulant jouer sur l’effet de surprise et sur la combinaison de deux techniques différentes. Le bras et index tendu vers le bas, elle fonça en direction de la créature pour lui planter son index en plein milieu du crâne mais celle-ci évite habillement la technique, la Capitaine allant faire un trou de la taille de son doigt dans le planche, fissuré dans un rayon de quelques centimètres tout autour du lieu d’impact.

Impossible !

A genoux au sol, sans avoir retiré son doigt du sol, Lucia se demandait s’il s’agissait là d’un coup de chance ou si la baleine céleste avait prévu d’éviter l’attaque de la Capitaine, surtout qu’on aurait jamais pu savoir qu’elle l’avait anticipée depuis le début. La jeune femme n’avait de toute façon aucun moyen de le savoir à part d’essayer à nouveau d’attaquer, se devant d’en profiter tant qu’aucune contre-attaque ne semblait partir en sa direction. Se concentrant un instant, la rouquine fit un grand bond dans les airs avant d’utiliser le Geppou pour se déplacer dans tous les sens en frappant des pieds dans l’air jusqu’à se retrouver face à la baleine, à l’envers, la jambe droite levée qu’elle abattit vers le bas d’un coup dans une pirouette remplie de grâce.

Rankyaku !!

La vague tranchante d’énergie fonça vers la créature flottant dans l’air avec un air presque absent. Si l’attaque touchait, elle se la prendrait en plein milieu du visage et serait surement tranchée en deux dans le sens de la longueur. Pourtant, cette fois encore, la baleine évita la technique en effectuant un seul et unique tonneau dans les airs au dernier moment sous les yeux ébahis de la chef de la section d’élite. Cette fois c’était sûr, le doute n’était plus permis pour la rouquine qui comprit que cette chose anticipait chacune de ses attaques avant même qu’elle ne l’ai lancée, un atout gênant en plus d’être insensible à la foudre.

Bordel… Je ne peux pas utiliser ma magie sur cette saloperie et en plus de ça elle prévoit chacun de mes mouvements… Tss…

Plutôt que de se fatiguer à attaquer sans relâche en espérant finir par toucher à un moment son adversaire, Lucia resta un genoux poser au sol suite à son atterrissage, se tenant prête à éviter à son tour l’attaque de la baleine volante bien qu’elle ne savait pas trop à quoi elle allait devoir s’attendre face à une bestiole aussi ennuyeuse en combat…

Le monstre avait été lâché dans la nature. Lucia ne fit qu'un quart de tour, et avait déjà enchainé le combat, sans même chercher à comprendre le pourquoi du comment, ni l'origine du monstre, ce qui ne pouvait qu'arranger Dial, qui s'était à présent assis - pour ne pas dire allongé - confortablement sur son bureau, regardant le combat d'un œil apaisé distrait. La capitaine avait tout d'abord testée sa foudre, ce qui s'avéra inefficace. Le PDG n'avait pas pu retenir à temps un petit gloussement en constatant son étonnement. Puis, elle passa à des assauts physiques variés, mêlant force impressionnante et vitesse fulgurante. La baleine céleste avait plus ou moins esquivée les techniques, avec souplesse, qui plus est. Mais à la place, ce fût le mobilier et les fondations qui prirent cher. Un meuble éclata sous l'impulsion d'une technique, un trou avait été fait dans le sol, et j'en passe et des meilleurs. Dial soupira.

‹‹ Quelle violence. Pourquoi toujours opter pour être la plus forte et la plus rapide ? Il faut savoir être patiente. ~››

Sans le vouloir, il avait plus ou moins donné une piste pour la façon de combattre la créature. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle y réfléchisse. En parallèle, la baleine céleste prit de l'altitude dans la pièce, déchargeant dans les environs la foudre qu'elle avait absorbée, faisant éclater les lampadaires et autres ampoules, au grand regret du patron. Ce dernier soupira, rédigeant une liste des meubles et choses à remplacer au plus vite, avant que son capitaine des finances ne remarque quelque chose et l'engueule comme pas permis. Oh, bien évidemment, il marquait via de la sève sortant de son index, grâce à sa magie des plantes, ne pouvant pas attraper un stylo sans se taper la honte.

‹‹ Yare yare... Désolé de te presser, mais... tu as à présent 2 minutes pour en finir, sous peine d'échouer au test ~››

C'est vrai qu'un test qui dure n'en est pas un... mais au fond de lui même, c'était surtout histoire de sauver le peu de choses qui restait intact dans la pièce. La créature n'avait pas attendue que Dial en place une pour attaquer, voletant dans les airs avec grâce et agilité - si ce n'est l'étagère qu'elle avait traversée, et les papiers qu'elle avait allumée à cause des étincelles. La baleine tenta tout d'abord de mordre le bras de Lucia, ouvrant grand sa gueule bordée de multiples crocs. Puis, elle libéra une pulsion mauvaise de son corps, infligeant une blessure mentale aux personnes en présences, y compris Dial. Ce dernier n'avait pas tellement fait gaffe à l'attaque, le cerveau déjà bien embrumé par les fumées de sa pipe.

Faire preuve de patience ?! Facile à dire pour lui hein ! On voit que ce n’est pas ce type qui est aux prises avec cette bestiole volante qui pose beaucoup de problème… Non ! Lui il se contente d’observer, à moitié shooté par les effets de ce qu’il fume constamment… Au moment ou elle ne s’y attendait pas, la baleine volante dégagea les éclairs qu’elle avait absorbée de l’attaque précédente de la Capitaine, ne laissant que très peu d’échappatoires à celle-ci qui dut avoir recourt au Soru pour se déplacer dans les airs rapidement dans plusieurs directions, parvenant à éviter une grande partie des éclairs qui allèrent s’écraser sur les différents éléments du décor pour réduire ceux-ci en poussière ou dans un état proche tout aussi déplorable. Après avoir esquivé autant d’éclairs que possible, Lucia fut finalement touchée et recula de plusieurs pas avant de reprendre ses esprits, n’ayant pas le temps de souffler car la bestiole volante fonçait déjà droit vers elle.

Elle a l’air de m’en vouloir…

En regardant la baleine venir droit vers elle, gueule grand ouverte dans le but de la mordre surement, la rouquine repensait à ce qu’avait dit Dial, notamment au niveau de faire preuve de patience. Bien qu’elle n’interprète pas ça correctement, ces quelques mots donnèrent une idée à la jeune femme, idée qui permettrait surement de se débarrasser de cette chose et réussir son test avant la fin du temps impartit. Il ne faut pas se voiler la face, le bâtiment allait encore souffrir avec ce qui allait venir mais quand on veut réussir on ne fait pas dans la dentelle hein… Surtout dans la section d’élite… Ses plans étant à chaque fois anticipé, la jeune femme décida de faire de l’improvisation totale pour la suite à venir, espérant vraiment que ça marche car sa réputation en prendrait un coup si elle échouait contre un monstre aussi naze que celui-là.

Plutôt que d’esquiver la morsure, Lucia ne bougea pas, se laissant mordre le bras après avoir fait mine de vouloir donner un coup de poing, se retrouvant avec tout l’avant-bras gauche dans la gueule de la baleine volante. Apparemment ça s’annonçait bien pour elle malgré l’attaque mentale qui la déstabilisa un moment mais, heureusement pour la capitaine, son adversaire ne semblait pas vouloir lâcher son bras et c’était tant mieux. Même si le sang du aux dents plantées dans sa chairs coulait en bonne quantité, ce n’était pas une petite chose comme ça qui allait arrêter la Capitaine ou la faire crier de douleur, encore moins avec ce qui allait suivre.

Tobu Shigan… Hi Bachi !

Bien qu’on ne puisse le voir, la main de Lucia qui était directement dans la bouche du monstre, celle-ci maintenue fermée sur son bras par le second de la rouquine, s’était avancée le plus loin possible pendant que l’ongle de son index chauffait de plus en plus jusqu’à être prêt et ne décoche une boule de feu directement dans le gosier de la créature, répétant plusieurs fois l’opération afin de provoquer de lourds dégâts internes chez la baleine qui semblait perdre ses moyens et vouloir lâcher le bras qu’elle mordait encore, bien obligée de le faire maintenant. Après avoir bien cramé l’intérieur du corps de la bestiole volante, la Capitaine allait pouvoir s’occuper de lui asséner le coup de grâce, emmagasinant de l’énergie dans sa jambe depuis le moment ou elle avait bloqué la baleine près d’elle.

Rankyaku !

La jambe de la Capitaine de la première section fendit l’air d’un coup dans un mouvement vertical vers le haut, projetant une vague d’énergie à bout pourtant sur la baleine qui fut coupée en deux dans le sens de la longueur. Puisque l’attaque traversa la créature, le mur derrière elle fut aussi fendu, laissant apparaître une grande brèche en son sein, celle-ci décorée de nombreuses fissures tout autour. Le combat semblait être fini et Lucia se débarrassa de la mâchoire encore accrochée à son bras, laissant tomber celle-ci pour enjamber le corps de la bestiole et aller voir son PDG tout en enroulant un morceau de sa veste de capitaine qu’elle venait de déchirer pour panser sa blessure, regardant ce dernier avec un sourire fort satisfait sur le visage pour être venue à bout de cette créature sortie dont ne sait où et avoir réussit son test, du moins c’est ce qu’elle espère intérieurement…

Le combat allait prendre son dernier virage. Le PDG claqua des doigts, puis ouvra sa main, un timer magique étant apparu dans sa paume, comptant les secondes, une par une. La baleine s'était ruée vers Lucia, la mordant au bras. Eh bien ! La connaissant, c'était volontaire, ça ne pouvait être que ça, sa vitesse pouvant lui permettre d'esquiver aisément. Une chose était claire, elle avait changée d'attitude face à cette bestiole, et c'est ce que Dial attendait de voir. En premier lieu, elle fit un petit barbecue du pauvre animal en le grillant de l'intérieur. C'est bien beau de prédire les mouvements en effet, mais si l'incapacité de les esquiver réside, cela n'est pas vraiment utile. La baleine était complètement sonnée, et tremblait dans tous les sens. Lucia l'acheva d'un coup vertical bien placé, coupant chirurgicalement en deux la créature, ainsi que la seule étagère encore intact dans la pièce. Le combat était fini, Dial esquissait un sourire.

‹‹ Bon bon booon... eh bieeennn.... *Une ampoule tombe du plafond se casser au sol* ...on peut dire que, tu as... plus ou moins... *Une plante verte se fracasse à son tour* ...réussi.››

Le patron marcha d'un pas silencieux vers son bureau, tirant l'un des tiroirs de celui ci, la poignée se détachant du reste lors de la prise en main. Il haussa les épaules, et utilisa ses pouvoirs pour prendre l'objet à travers son bureau, qui ne tarda pas à se fendre en deux. Il s'agissait d'une bourse de penas, qu'il balança à son capitaine.

‹‹ Voilà 200 penas, chère Lucia. Ah, tant que j'y pense...››

Il fit voler des tonnes de billets dans les airs, et pleins d'employés débarquaient d'on ne sait où, par la porte d'entrée, par l'ascenseur, et même par les fenêtres brisées, via des cordes & grappins. Ils prirent dans une coordination et un timing impeccable les meubles et les décorations bousillés, avant de les remplacer par des choses en tout point identiques. Ils avaient quasiment l'air formés pour ce genre de situation, ça en devenait terrifiant. Dial se mit devant son bureau, face à face avec Lucia, faisant balader son index dans l'air, semblant distordre ce dernier, puis une étrange magie vint remonter le temps de la plaie du bras de son employée, et elle semblait guérie à première vue. Il posa doucement sa main sur l'ancienne blessure, s'assurer que ça avait marché, puis s'appuya sur son bureau, sortant une petite bouteille d'alcool de son costard.

‹‹ Voilà qui est fait... tu peux disposer si ça te chante, chère Lucia. Ou me tenir compagnie, si tu n'as pas de travail... ça dissuadera mes bras droits de venir me déranger ~ ♫››

Le combat était maintenant terminé et le test, que lui avait fait passer son patron par la même occasion, réussit. Au milieu des décombres et autres objets qui tombaient du plafond pour s’écraser sur le sol se tenait Lucia, celle-ci ne cachant pas la satisfaction qu’elle éprouvait après avoir réussit cette petite épreuve sous le regard de Dial, se redressant pour replacer sa mèche couvrant un œil d’un geste leste de la main et se tourner vers le PDG de la société. Bien sûr elle y avait laissé quelques plumes pour abattre cette bestiole qui prédisait ses mouvements à l’avance mais c’était un mal pour un bien comme elle dit souvent, ou un vulgaire dommage collatéral nécessaire pour atteindre l’objectif qui lui est fixé. La jeune femme s’était maintenant tournée vers son supérieur, écoutant ce dernier qui s’adressait à elle malgré les différents éléments de décor qui tombaient les uns après les autres autour de lui. En voyant le carnage, la Capitaine se dit qu’elle y était peut-être allée un peu fort lors de cette dernière ligne droite dans son combat mais bon, ce n’était pas dans ses habitudes de faire dans la dentelle et la finesse de toute façon.

Tu doutais de ma réussite ?

Lui demanda-t-elle quand il eut fini de parler, le regardant ensuite se diriger vers son bureau pour tenter d’ouvrir l’un des tiroirs du meuble en question. Elle manqua d’ailleurs d’éclater de rire en voyant Dial se retrouver avec la poignée du tiroir en main, regardant celle-ci d’un air presque désespéré. Le pauvre quand même, il est toujours en train de galérer pour attraper quelque chose dans sa main, même un vulgaire stylo semble hors de sa portée et pour l’une des rares fois ou il y arrive du premier coup la poignée cède et l’empêche de faire ce qu’il souhaite… Enfin bon, ce n’était plus une chose rare de voir ça et après avoir réussit à se contenir, la jeune femme s’était avancée pour prendre la récompense qu’il lui tendait, ses yeux se mettant d’un coup à briller comme des étoiles tant elle aimait recevoir de l’argent, manquant presque de câliner son petit tas de billet avant de le ranger bien à l’abri dans le seul endroit possible : son soutien-gorge et seul habit du haut en même temps.

A défaut d’avoir ma paye, ça sera au moins ça de gagné en attendant…

Après ça, un choix fut présenté à la femme aux cheveux rouges qui regardait son bras à l’endroit où se trouvait sa blessure quelques instants plus tôt, soignée par Dial comme si c’était super facile. Lucia ne savait pas trop si c’était une magie de soin ou quelque chose d’autre et à vrai dire elle s’en foutait royalement, le fait que sa blessure soit guérie était plus important que le reste après tout. Pour en revenir au choix dont je parlais un peu plus haut, celui-ci était de repartit vaquer à ses occupations quotidiennes, chose qu’elle n’allait pas faire de toute façon ou rester encore dans ce bureau en compagnie du PDG et lui tenir compagnie… Le choix est vite fait non ?

Je pense que je vais rester ici encore un peu. Tu as quelque chose d’alcoolisé à m’offrir au moins, hein ?

Dit-elle avec un sourire taquin sur les lèvres. Cette femme aimait l’alcool et ne ratait pas une occasion d’en boire, même si elle ne se bourrait pas la gueule à chaque fois. La Capitaine de la première section prit une chaise et s’assit devant le bureau en sortant une cigarette qu’elle alluma, se mettant dans une position décontractée en attendant de voir si son supérieur avait quelque chose de bon pour elle, on ne sait jamais après tout…

L'heure était à présent à l'apéro. Dial prit place derrière son bureau, ou plutôt... sur son bureau, mi-allongé, n'aimant pas le caractère strict des employés bien assis sur leur fauteuil. Il était directement face à Lucia, et se pressa de sortir plusieurs bouteilles variées venant d'un peu n'importe où. D'ailleurs, il les sortait tous de son costard de la manière la plus naturelle qui soit, comme s'il avait une poche sans fond dans celui ci. Pour sa part, il avait déjà choisi sa bouteille, un vin qui n'existait pas en temps normal, créé par la magie de Dial elle même. Il y avait même deux trois feuilles dans la mixture pour lui donner un certain arôme. Après s'être servi, il porta le verre à son nez, afin de savourer le breuvage par l'odorat avant tout, posant son doux regard sur sa capitaine. Alors qu'il porta le verre à ses lèvres, un grand bruit de claquement de porte le fit sursauter, déversant le vin sur sa tronche. Il s'agissait d'un employé étant arrivé dans le bureau.

<< PATRON !!! >>

Dial sursauta une nouvelle fois, et pointa Lucia par réflexe, l'air de dire "C'est pas moi c'est elle". Le fonctionnaire avait pleins de grimoires dans les mains.

<< Les grimoires sont arrivés !! On pourra former les bleus aux arts occultes !!! J'ai besoin de votre permission !! PATRON !! >>
‹‹ Nanii !?››
<< J'ai besoin de votre signature !! Signez là !! Là !! Là !! Là !! >>

Le PDG, se sentant limite agressé, se pressa de signer aux endroits prévus à cet effet, avec son index de sève, encore une fois, ne prenant même pas la peine d'aller chercher un stylo, affolé par la voix stressante de son sbire. Une fois fini, il reprit les documents, et repartit vers l'ascenseur... mais il s'arrêta en chemin.

<< PATRON !!! >>

Il constata l'alcool, et dévisagea Lucia, puis Dial, puis à nouveau Lucia... et haussa un sourcil.

<< Promotion canapé... hihihihi. >>
‹‹ Urusai !!››

Dial lui envoya ~~des objets en tout genre étant posé ici et là...~~ des balles de vapeur brûlantes du bout des doigts, faisant des trous dans les murs en sa direction. Le fonctionnaire prit les jambes à son cou, grimoires à la main, et en fit tomber deux par accident dans le bureau, avant de disparaitre aux étages du dessous. Curieux, Dial se leva, afin de ranger les deux livres.

‹‹ Je me demande à quoi ressemble un livre d'arts oc....››

Le livre lui avait juste glissé des mains, galérant encore à l'attraper. Il réitéra l'opération.

‹‹ Je me demande à quoi ress....››

Le même scénario s'était répété, et il fit la moue, une goutte perlant sur son front. C'était un véritable sport pour lui.

‹‹ Je me deman....››

C'était son dernier échec. Il fusilla le manuscrit du regard, et l'explosa via un combo de coup de doigts bien placé.

‹‹ Va mourir !››

Il revint à sa place en se grattant la joue du bout d'un doigt, distrait et ennuyé à la fois, faisant la moue. Il restait un autre grimoire...

Alors qu’elle venait de s’asseoir confortablement sur le siège situé en face du bureau de son employeur, Lucia attendait que celui-ci lui propose qu’elle chose de bon à boire et pas du pipi de chat comme on servait dans les bars du coin, les bouteilles étant à peine sorties dont ne sait ou et posées sur la table qu’une employée arriva dans le couloir, courant vers le bureau en criant à gorge déployée pour interpeller le PDG de la boite, criant des bêtises sur le fait que des grimoires étaient enfin arrivés. La B-Corps. Achetait des livres maintenant ? Voilà quelque chose de nouveau qui ne manqua pas de surprendre la Capitaine, toujours assise bras croisés sur sa chaise, observant tour à tour les deux autres personnes présentes dans la pièce. Finalement, l’employé tenta une blague ou fit en tout cas une remarque sarcastique en évoquant la promotion canapé avant de fuir, attaqué par le PDG, laissant tomber des livres au sol avant que Lucia n’émette de l’électricité et envoie un éclair à l’aide de tout son corps directement sur l’employé courant dans le couloir.

Imbécile…

La Capitaine de la section d’élite voulut ramasser les livres pour voir de quoi il s’agissait mais fut devancée par Dial qui tenta la même chose, ne parvenant pas à le faire et se vengea d’ailleurs sur l’un des deux grimoires, rendant celui-ci dans un sale état qui faisait vraiment peine à voir. Après avoir gloussé de rire devant le spectacle comique qui venait de lui être offert, Lucia se leva et ramassa le second bouquin, encore intacte, la jeune femme vint s’asseoir sur le rebord du bureau de son supérieur, ouvrant ledit bouquin pour lire la description de celui-ci avant de le tendre à son supérieur.

On dirait que ça concerne des arts occultes… Spéciaux…

Par spéciaux elle entendait interdits et ne savait pas trop ce qu’il en était réellement puisqu’elle venait de le donner à son supérieur, voulant voir par ce qu’il dirait si c’était normal que ce genre de livre soit livré dans leur société ou si c’était une erreur. Et puis qui sait, si c’était intéressant elle y jetterait peut-être un autre coup d’œil plus attentif et en profondeur, on ne sait jamais, on peut parfois faire de bonnes découvertes en lisant des livres de ce genre.

Elle lui tenait gentiment le livre de sorts. Un livre concernant les "arts spéciaux", disait-elle ? Non... il n'y avait quand même pas des arts interdits dedans, si ? Même Dial n'en connaissait aucun. Il ne savait pas pourquoi cet art était interdit d'ailleurs, mais il s'en foutait, tant qu'il n'en trouvait pas d'utilité. Il baissa la tête en haussant un sourcil. La couverture était épaisse et d'une matière solide, d'une couleur perlée. Un livre fabriqué dans le plus grand soin, possédant même un cadenas pour le fermer. Après avoir ouvert le grimoire, on pouvait constater une liste de formules et de techniques s'enchainant comme dans un dictionnaire, classé d'abord par art, ensuite par lettre de l'alphabet. Dial explora le livre avec intérêt. Pourquoi pas apprendre deux trois choses en passant. Un employé s'avança doucement, curieux de voir quelque chose d'utile.

‹‹ L'art de tricoter à distance... l'art de sceller la porte des WC... l'art de savonner une surface en marchant dessus...
Hum.. rassurez moi... c'est pas ce qu'on fait apprendre à nos soldats, si ?››
<< J'en ai bien peur, patron. >>
‹‹ C'est du n'importe quoi là... on se croirait dans un RP.››
<< Pardon ? >>

Il se replongea dans le livre, tombant sur l'art passif de frapper avant d'entrer, ce qui lui fit lâcher un sourire en regardant Lucia. Non, décidément, la magie était vraiment "trop" diversifiée. Il commençait à désespérer, puis il tomba sur une page bien intéressante. Il s'agissait de sorts de destruction de l'art extra-sensoriel, enfin. Cela ne pouvait qu'intéresser Lucia après tout.

‹‹ L'art des ondes sismiques... Il ne manque plus que ça pour faire de vous la plus grosse pompe à fric de l'entreprise.››

Il était loin de se douter qu'il n'aurait jamais dû blaguer en lisant à haute voix ce passage... Cela ne l'empêcha pas de continuer, et d'arriver sur une page déchirée des arts interdits.

‹‹ Art de la projection astrale... Art du sang... Art des enfers... Hey, y'a vraiment des gosses qui ont accès à ce genre de bouquin dans les bibliothèques ?››
<< Oui, et ils sont pour la plupart dans ce building, patron. >>

Il lâcha un grand soupir, se demandant s'il ne pourrait pas apprendre son premier art interdit, par curiosité...

Toujours assise sur le bureau de son boss, Lucia le regardait ainsi que le subordonné qui avait apporté quelques grimoires de magie occulte dans le bureau. Au départ, la jeune femme avait saisit un livre à l’apparence moche et qui semblait usés alors que c’était censé être une nouvelle commande fraichement arrivée. Vous trouvez ça normal de recevoir quelque chose en mauvais état alors que vous l’avez acheté neuf ? Non et bien ici c’est la même chose. Quand elle l’avait prit en main, la capitaine de la section d’élite avait peur qu’il tombe en poussière, ne pouvant même pas savoir ce qu’il contenait alors que son supérieur aurait encore fait une attaque parce qu’il aurait encore du débourser de l’argent pour le racheter, même si ça elle s’en foutait royalement. Au final, elle avait rapidement feuilleté le bouquin sans retenir grand-chose d’intéressant et l’avait donné à Dial pour qu’il regarde son nouvel achat, le « livreur » toujours dans la pièce pendant qu’il lisait certains passages à voix haute, même les plus ridicules…

Test de force [PV Lucia qui casse tout ♥] Portraitluciarptheoc2-3e51aea919

Humpf… C’est surtout à cause de la personne qui passe commande qu’on se retrouve à commander des bras cassés…

Dit-elle en jetant un coup d’œil rapide à son PDG mais qu’elle maintint assez longtemps pour qu’il le remarque, donc en fait le coup d’œil ne fut ni rapide ou discret mais aussi voyant que si elle faisait les gros yeux devant son nez… Croisant les bras après avoir lancé un regard noir et meurtrier au subordonné qui allait dire quelque chose, Lucia continua d’écouter Dial lire quelques passages d’un autre livre qui avait été reçu, celui-ci en bon état contrairement au second qui disposait même d’un cadenas. Bien qu’elle n’écoutait que distraitement, un certain passage et commentaire attira particulièrement son attention, celui qui concernait des onde-sismiques et le fait qu’elle deviendrait encore plus destructrices que maintenant, bien que formulé autrement.

Fais voir !

D’un coup, elle arracha le livre des mains de son supérieur pour regarder ce fameux passage, lisant attentivement chaque ligne sous ses yeux. Avec ça, c’était sûr qu’elle allait considérablement accroitre ses capacités de destruction massive, encore plus que maintenant bien que, comme le disait le bouquin, les dégâts étaient en fonction de la quantité d’énergie occulte qu’elle déploierait lors de ses attaques mais même à faible puissance les dégâts étaient déjà considérables, tout ce qu’elle aime quoi et s’il faut mettre de l’énergie, elle le fera. Fermant le livre d’un coup, elle le posa violemment sur le bureau qui ne sembla pas apprécier un tel choc.

Je veux apprendre cet art, Dialounet. Et tu vas m’y aider !

Ses yeux étaient plongés dans ceux de Dial, le regardant intensément comme pour lui faire comprendre de sa manière habituelle qu’il n’avait pas le choix, surtout pas après l’avoir fait combattre une bestiole plus qu’embêtante pour elle à cause de ses capacités durant son test. A tous les coups, le pauvre patron de la Blitzness Corporation allait regretter de ne pas avoir lu ce passage dans sa tête.

Eh voilà, il était déjà trop tard. La Lucia de service était intéressée par l'art des ondes sismiques. Bien sûr, elle avait commencée sa mise en scène théâtrale d'intimidation pour obliger Dial à l'entrainer. Ce dernier soupira. Un entrainement, ça voulait dire plusieurs tentatives... et donc des centaines de mort. Il se leva de son siège, marchant vers le couloir, pour aller dans une autre pièce un peu plus grande dans le même étage.

‹‹ Il y a des jours où je voudrais être un chat... rien que pour avoir les neuf vies...››

La pièce en question était beaucoup plus vaste que le bureau. Il n'y avait quasiment pas de mobilier. On voyait bien que les murs étaient volontairement renforcés, et que les vitres étaient blindées, contrairement au reste de l'étage. Le sol était recouvert de tatamis, montrant bien qu'il s'agissait de la salle d'entrainement personnelle du PDG. Après tout, chaque capitaine aménage son étage à son souhait... Un employé prit le grimoire, et l'apporta dans l'autre salle, afin de le confier à Lucia. L'apprentissage de l'art occulte était expliqué de façon relativement compliquée. Dial observa le couloir une dernière fois, croisant le regard de tous ses sbires.

‹‹ Je veux un volontaire pour un entrainement.››

Ils haussèrent tous la tête, se préparant à rentrer le premier pour devancer les autres, sous peine de ne pas gagner de prime, car c'est bien connu, Dial jette l'argent par les fenêtres pour chaque service rendu, mais voilà:

‹‹ C'est pour Lucia-chan.››

Ils s'arrêtèrent tous net, faisant les gros yeux, reculant à petit pas, poussant le collègue le plus proche pour le proposer à sa place. Dial ricana doucement, s'attendant à ce genre de réaction, puis soupira.

‹‹ Vive la solidarité hein !››

Dial referma la porte à double tour, avec les cadenas et compagnie. Pour être une salle protégée, elle était vraiment protégée. Quel genre de monstre allait combattre Lucia ? Il fallait quelque chose de rapide, intelligent, résistant, et fort... très fort... Dial ne voyait pas trop ce qui conviendrait, et se plaça au milieu de la salle, enlevant son costard, sous lequel était déjà mis son kimono. Il s'attacha son bandana, sortit sa longue pipe d'ébène, la faisant tournoyer avec classe, avant de la placer dans sa bouche, puis lança un regard de défi à sa capitaine.

‹‹ Tonton Dial va te manger tout rond.››

On peut dire qu’aujourd’hui, notre Capitaine Lucia n’aura pas perdu son temps, loin de là. D’abords un test de compétences à passer qu’elle avait réussit, le fait de passer un test en lui-même n’était pas trop à son goût mais le fait d’avoir pu tout casser en même temps compensait largement ce petit bémol. Après ça, plutôt qu’être retournée dans ses quartiers vaquer à ses occupations, la jeune femme pu mettre la main sur un grimoire qui allait lui permettre d’apprendre à maîtriser un art occulte sur les ondes sismiques, magie destructrice qui lui va à la perfection. Elle qui causait déjà énormément de dégâts sur son passage avec ses pouvoirs actuels, ceux-ci allaient encore augmenter au grand malheur du tiroir caisse de la Blitzness Corporation. Bien décidée à s’entrainer pour maîtriser ce nouvel art occulte, Lucia suivit Dial lorsqu’il sortit du bureau pour se rendre dans le couloir, marchant à plusieurs mètres derrière lui, un peu pensive.

Marchant dans le couleur, la jeune femme à la chevelure rouge n’avait pas besoin de faire attention à ne pas heurter d’autres employés qui passaient par là, chose qu’elle faisait rarement de toute façon, ceux-ci étaient tous regroupés devant l’entrée d’une salle que Lucia n’avait jamais vu auparavant, chacun poussant l’autre pour être le premier à entrer. Ce genre d’agitation entres les employés de la B-Corps. N’avaient généralement lieux que lorsque le PDG balançait son fric à tout va, chacun voulant en récupérer le plus possible pour arrondir sa fin de mois, surtout que le Dial en question ne faisaient pas tomber que de malencontreux petits billets sans intérêts. Esquissant un sourire tout en avançant, la capitaine se fraya un chemin dans la foule qui avait reculé d’un pas après avoir entendu les raisons de la demande de volontaire.

Tu continues de perdre ton temps avec eux ? Ils ne valent rien...

Une fois entrée dans la pièce, la jeune femme se plaça face à son supérieur qu’elle vit retirer sa tenue officielle pour apparaître devant elle dans une sorte de kimono d’entrainement, une pipe en main comme d’habitude, chose qui n’étonnait plus maintenant. Croisant les bras, une jambe sur le côté et le corps légèrement penché, Lucia ne put refreiner un sourire avant de lancer un petit commentaire taquin à son PDG, comme elle faisait souvent, après avoir regardé la attentivement la pièce dans laquelle ils se trouvaient.

C’est la pièce ou tu viens fumer avec d’autres junkies, histoire de bien planer, Dialounet ?

Évidemment elle savait que c’était un lieu d’entrainement et, vu les renforcements, tout avait déjà été préparé à l’avance pour le jour ou elle viendrait ici et celui-ci est enfin arrivé. Une fois en possession du livre que lui tendit un employé de la société, la capitaine de la section d’élite l’ouvrit à la bonne page pour commencer à lire les explication sur la façon d’utiliser son énergie pour avoir recourt à cet art, lisant quelques passages à voix haute.

Bonne maitrise de l’énergie occulte... Concentrer un maximum dans la main... Relâcher d’un coup avec un parfait timing... On va essayer ça.

Rendant le bouquin à l’employé, Lucia ferma le poing et se mit en position de combat, fixant son patron sans bouger. Bien qu’on pouvait penser qu’elle ne faisait rien, en réalité la jeune femme concentrait autant d’énergie occulte que possible dans sa main, attendant d’en avoir une bonne quantité avant d’avancer droit vers son PDG et frapper dans le vide, arrêtant son coup en relâchant l’énergie qu’elle avait accumulée. Alors qu’elle pensait assister à quelque chose d’incroyable, la seule chose qui fit son apparition fut une sorte de petite fissure brillante dans l’air, pas plus grande que quelques centimètres et provoqua une très légère secousse qu’on ne sentit même pas, laissant son autrice dans le plus grand doute qui garda le silence en regardant son PDG une fois la fissure disparue.

Euh... Raté ?

Lucia ne comprenait pas pourquoi ça avait raté, apparemment sa maitrise de son énergie occulte n’avait pas été assez précise pour réussir du premier coup mais ce n’était pas ça qui allait la décourager ou l’empêcher de tenter sa chance encore et encore jusqu’à réussir à utiliser ce nouvel art occulte.

Le combat avait commencé. Il fallait s'attendre à beaucoup de dégâts, et à sentir le building trembler, ou du moins l'étage. Les employés prirent leurs jambes à leur coup, allant descendre aux étages du dessous. Lucia avait commencée à se concentrer, après avoir lu le bouquin. On pouvait sentir son énergie occulte émaner un peu plus de sa main que d'autre part. Elle se lança en direction du PDG, qui ne broncha pas, avant de balancer son coup, qui ne lâcha qu'à peine une fissure dans l'air. Un grand silence se fit... et après une bonne minute de solitude, le PDG explosa de rire.

‹‹ BOUHAHAHAH !! Pfiuh..
Pardon, c'est perturbant de voir la bourrine de service à peine blesser une mouche.››

Il reprit sa concentration. C'était à son tour maintenant. Il dévia par le dessous son poing avec deux doigts vers le haut ‹‹ Hazureru -›› avant de tourner sur lui même en se rapprochant, pour infliger un coup du côté de la main en direction du flanc droit de Lucia ‹‹ - Kûdeta -›› pour ensuite frapper le même endroit avec deux doigts de la même main, avec sa technique de felicity kempo qui stimule les chatouilles ‹‹ - Yorokobi -›› pour directement enchainer par un coup de paume propulseur dans le ventre de sa capitaine, via son autre main ‹‹ - Yashi !››

‹‹ Et ma technique ultime... Felicity Kempo... Pouce-briquet !››

Il claqua des doigts à plusieurs reprises, jusqu'à réussir à allumer une flamme, au sommet de son pouce, afin d'allumer sa pipe.

‹‹ T'es impressionnée hein ? Ma seule et nouvelle technique de feu ! Plus besoin d'un employé, d'un quasar ou d'une connerie d'une invention de Calvin pour l'allumer. M'hahah, je suis invincible !››

Il était fier de lui, pipe allumée en bouche, chantonnant et tournant sur lui même, s'amusant à lâcher de la fumée multicolore avec, respectivement, une forme de cœur, puis de fleur, puis de... bateau à forme complexe.

Face à son patron avec qui elle allait s’entraîner aujourd’hui afin d’acquérir les bases qui lui permettraient ensuite de poursuivre son entraînement à la maîtrise de ce nouvel art occulte extra-sensoriel, la capitaine ne s’attendait pas à ce que le premier essais ne soit rien de plus qu’un échec cuisant et presque honteux de sa part. Son premier coup, dans le vide, avait fait une fissure encore moins grande qu’un gosse qui fissure une vitre et en plus elle se retrouvait immobile, juste devant Dial qui ne manqua pas d’exploser de rire devant elle, la faisant rougir sous la gêne et prendre une moue de gamine avant d’agiter ses bras de haut en bas rapidement, presque comme si elle prenait ses bras pour des ailes et tentait de décoller.

Ce n’est pas drôle, Dialounet-euh !

L’énergie occulte concentrée dans sa main était bien jaugée mais le problème venait du fait de devoir tout relâcher d’un coup dans un timing parfait, l’échec de maintenant pouvant se visualiser sous la forme d’un ballon dont on laisse l’air s’échapper dans un long bruit strident et... Ridicule... Entre-temps, ce fut au PDG d’agir, de façon inattendue comme d’habitude, et dans ses mouvements survinrent rapidement ceux qui provoquèrent des vagues de chatouilles dans le corps de Lucia, étant déjà fort chatouilleuse en temps normal au niveau de ses côtes dénudées alors là c’était une véritable crise de rire qu’il la forçait à avoir.

Kya ha ha !! A.. Arrête ! Ah ah ah ! Ce n’est pas... Ah Ah Ah.. Drôle ! Nyahahaha !

La pauvre femme n’en pouvait plus de rire autant, gigotant dans tous les sens comme une forcenée en agitant aussi bien les bras que les jambes. A un moment, par contre, elle cru sentir son poing s’écraser dans quelque chose qui résista, parvenant à sentir une certaine résistance dans son mouvement, lui laissant fort à croire qu’elle avait malencontreusement collé son poing dans la figure de Dial. Enfin elle n’en sait rien, avec ses yeux fermés d’où s’écoulent des larmes de rire elle n’a aucun moyen d’être fixée, surtout qu’il ne va même pas lui en laisser le temps le méchant.

Avant même qu’elle ne se soit remise de ses émotions ainsi que se crise de rire incontrôlable, la jolie capitaine se prit un coup de paume en plein milieu du ventre qui l’envoya valdinguer jusqu’à l’autre bout de la pièce, finissant violemment sa course contre le mur qui vibra suffisamment sous le choc pour que les quelques étagères sur celui-ci ne puissent pas tenir et s’effondrent sur la capitaine de la section d’élite, l’ensevelissant sous une tonne d’objets en tout genre et de paperasse. La jeune femme sortit du tas en s’époussetant, comme si elle n’était pas surprise de se faire ainsi malmener de la sorte, après tout c’est le patron de la Blitzness Corporation qu’elle affronte, ce n’est pas rien. Sans compter le fait qu’elle ne sache pas qu’en plus de cela elle affronte un Dieu...

Je ne te demanderai même pas pourquoi tu as des étagères dans une salle comme celle-ci...

Avec tout ça, Lucia n’avait même pas pu voir la fameuse attaque finale de Dial qui avait servi à simplement allumer sa pipe, quel dommage... N’abandonnant pas, même après s’être faite éjecter comme ça, la capitaine utilisa sa foudre pour lancer de nombreux éclairs sur Dial, ceux-ci prenant la forme d’armes blanches en tout genre alors qu’elle concentra ensuite son énergie dans son poing, se rapprochant de lui autant que possible avant de frapper une nouvelle fois dans l’air, de nombreuses fissures faisant leur apparition avant d’être suivies par un séisme trop important pour la situation. D’une certaine manière elle avait réussit cette fois, mais par pu hasard avouons-le, en plus d’avoir relâché trop de puissance, comparé à avant ou ce n’était pas assez...

Alors qu'il s'était ouvertement moqué d'elle, elle avait pris une bouille toute kawai pour montrer sa frustration, ce qui le fit sourire. Elle savait être charmante des fois, mine de rien. Après quelques essais d'art du séisme, c'était à ce moment là qu'il l’enchaînait avec de nombreuses techniques de corps à corps. Elle s'écroula limite par terre de rire. Eh bien, il ne contrôlait pas sa force, il ne savait pas que cette technique était terriblement efficace !

‹‹ Si tes sbires te voyait... ›› *gloussement*

Son sourire fût stoppé net par un coup de poing envoyé net dans sa tronche, par un mouvement brusque de sa petite Lucia. Il fût propulsé sous le coup jusqu'à son frigo à l'autre bout de la pièce, refermant la porte à cause du choc. Il en ressortit quelques temps après, un sandwich à la main, et un gros pansement sur le nez.

‹‹ Iiiiitadakimasuuuuuu ~ ♫››

S'en suivit juste après une remarque sur ses étagères. Qu'est-ce qu'elles ont ses étagères ? Elles sont biens ses étagères ! Enfin.. elles sont toutes cassées maintenant...

*Prendre la voix d'Aizen de Bleach* ‹‹ Eh bien... Figure toi que je t'ai à l'oeil depuis très longtemps... Et que j'avais prévu ce combat depuis des décennies.. et que d'après mes calculs, tu devais atterrir pile poil dedans pour te les prendre.››

Bien entendu, il n'avait absolument rien planifié. Il ne savait juste pas quoi répondre. D'ailleurs, pendant ce temps, il n'avait pas remarqué qu'une technique de foudre se préparait en sa direction. Plusieurs lames de foudre se dirigeaient vers lui... puis vers le frigo, faisant sauter toutes les ampoules de la pièce.

‹‹ Ah, c'est vrai qu'il y a plein d'aluminium dedans... et puis c'est quoi cette manie de faire sauter les ampoules ? Mon bureau t'a pas suffit ?››

En réponse, une onde de choc éclata cette fois ci les baies vitrées pourtant très épaisses. On dirait qu'elle commençait à manier son art comme il le fallait. Dial se contentait de flotter sur deux petits nuages en dessous de ses getas, pour être hors d'atteinte. Maintenant, il allait attaquer à distance, pour voir comment elle allait s'adapter. Il tourna donc doucement sur lui même, dans l'air... puis de plus en plus vite, et en profita pour étendre ses bras avec de la fumée, puis propulsa plusieurs ondes de choc de fumée magique en sa direction.

Face à Dial, la petite Lucia capable de prendre des bouilles toutes plus mignonnes les unes que les autres était totalement désorientée. La jeune femme ne sait jamais à quoi s’attendre avec son grand patron et ça ne lui facilite vraiment pas la tâche quand il s’agit de s’entraîner avec lui. Sa dernière tentative d’art des séismes fut soldée par un échec cuisant qui fit rire le PDG avant de maltraiter sa subordonnée à coup de... Chatouilles... Ouh le vilain ! Heureusement qu’ils sont seuls dans le dojo car voir la capitaine de la section d’élite dans cet état pourrait en choquer plus d’un, ils ne sont pas habitués les pauvres...

Au moins Lucia à le mérite d’avoir réussit à lui en coller une et ce n’est pas chose aisée quand on connaît la manie de cet homme à passer aussi bien à travers les meubles que les personnes qui l’entourent. Etrange comme art occulte en tout, de quoi faire envie à la jeune femme aux cheveux rouges. Ben quoi ? C’est cool de passer à travers les trucs hein ! Tout le monde veut le faire ou a voulu le faire alors lâchez moi avec ça !

Pendant que le boss de la B-Corps. Partait dans un nouveau délire bien à lui au sujet de la disposition des étagères et sur le fait que tout était prévu et calculé depuis longtemps comme un personnage bien lourd dans un truc qui s’éternise outre-mesure... Lucia pense d’ailleurs avoir lu un truc dans ce genre il y pas mal de temps mais on s’en fou. Au final, la capitaine était restée fixée sur son patron en plein délire qui, une fois finit, permis d’entendre un silence et des petits bruits de cigales dans le fond, avant qu’elle ne toussote discrètement.

D’accooooooord ~ On va dire que c’est ça hein...

Entre-temps la demoiselle pas en détresse avait préparé sa prochaine attaque et envoya plusieurs fines lances de foudre sur Dial qui n’eut même pas à bouger pour les éviter - et non elles ne lui sont pas passé à travers - simplement car la foudre avait déviée toute seule pour s’abattre sur le frigo quelques mètres derrière Dial, laissant Lucia sur le cul.

Naniiiii ?!

Mais qu’est-ce qu’un frigo fou dans une salle d’entrainement ??!!!! Non mais sérieusement, il sait pas se trouver dans une cuisine comme chez tout le monde ?! Dial fait vraiment des trucs sans queues ni têtes des fois... Il ne vient jamais ici en temps normal, alors pourquoi y foutre un frigo et pas quelque chose de plus utile ou approprié à une pièce comme celle-ci ? Sérieusement quoi... A cause des ampoules de ce foutu frigo, l’attaque de Lucia fut parée mais au moins elle n’avait pas été totalement inutile... Le PDG s’ayant vu obtenir un sandwich de façon plutôt particulière.

Je ne te demanderai même pas pourquoi tu as un frigo dans ton dojo ou tu ne vas quasi jamais.

Suite à ça la femme-bulldozer de service se mit à recourir plusieurs fois à l’art des séismes dont elle commençait à en comprendre le maniement, parvenant à faire éclater les baies vitrées censées résister à tout, comme le reste de la pièce puisque Dial l’avait amenée expressément ici pour leur petit entraînement. Ce fut lui qui passa à l’offensive cette fois après s’être mit à flotter dans les airs, lançant des attaques qui envoyèrent valser la pauvre capitaine dans tous les sens.

Lorsqu’elle eut marre de joueur à la balle de ping-pong, Lucia manœuvra en l’air après avoir été envoyée en arrière une nouvelle fois au terme d’une tentative de contre-attaque insuffisante, pour atterrir sur ses deux pieds contre le mur et se propulser depuis celui-ci en utilisant le Tekkai, fonçant ainsi droit vers le PDG tel un boulet canon qui... Lui passa au travers et atterrit en plein dans le frigo. Après les ampoules, il n’avait que peu de chances d’en ressortir vivant, paix à son âme...

Se relevant des débris, elle essuya son épaule d’un revers de la main pour se débarrasser des tranches de cornichons et tomates qui s’y trouvait, tout comme un sandwich ayant atterrit dans son décollette. A nouveau présentable, Lucia ne tarda pas à se relancer vers Dial, se changeant d’un coup en éclair pour apparaître devant lui et le « mitrailler » de coups de poings et de pieds desquelles émanait une bonne quantité de foudre. Ben quoi ? C’est pas qu’elle en a marre de se faire maltraiter comme ça mais c’est tout comme donc du coup, autant voir ce que ses capacités martiales peuvent donner si elle alterne efficacement entre ses deux arts occultes.

Je finirai bien par te toucher !

Et c’est ce qui arriva, avant que ses nombreuses acrobaties ne la face se prendre les pieds dans son écharpe et trébucher d’un coup, se retrouvant au sol avec une nouvelle bouille aux joues gonflées en guise de visage.

Itaiiii...

Après l'attaque de Dial, il constata avec stupéfaction que son sandwich était à présent... vide. En effet, son tourbillon de fumée en avait vidé le contenu sur les parois de la pièce, et on pouvait très nettement suivre la ligne de mayonnaise le long du mur, d'ailleurs Lucia n'y avait pas échappée... Suite à un excès de colère, la dame se propulsa vers lui comme un boulet de canon, mais bien entendu, elle lui passa au travers, avant d'aller se crasher dans le frigo à son tour. Le PDG gloussa une autre fois.

‹‹ Huhuhu, madame a une p'tite faim aussi, n'est-ce pas ? Et oui, c'est très tendance d'avoir un frigo dans une salle d'entrainement... tu sais... ça creuse... tout ça...››

C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il y avait aussi une télévision dans la pièce... une machine à café... une table avec des revues... et j'en passe et des meilleurs. Dial frappa son poing dans la paume de son autre main.

‹‹ Sooookaaaa !
Ce n'est pas la salle d'entrainement, en fait c'est ma chambre à coucher ! M'haha !››

En arrière plan, un tableau se décrocha avant de se briser sur le sol. Vu l'état de la pièce, autant finir ce qu'ils avaient commencés. Il attendit que Lucia ressorte du frigo, et se débarrasse des aliments dont elle était à présent garnie, avant de reprendre. Il constata un sandwich dans son décolleté. Il haussa les épaules.

‹‹ Chacun sa façon de le prendre... je suppose...››

On aurait dit que la capitaine n'en pouvait plus, se jetant sur le patron et le frappant comme si sa vie en dépendait, y mêlant vitesse, force et foudre. Aurait-il dit quelque chose de blessant ? Dial se contenta de reculer, surpris, se prenant des vases, des poteaux et j'en passe. La foudre picotait, et ses cheveux sentaient le cramé. Mais l'assaut s'arrêté lorsque Lucia trébucha sur son foulard, avant de se ramasser au sol. Dial réfléchit un instant.

‹‹ Hm, ce n'est pas l'idéal de se battre avec ça... t'as qu'à le retirer.... ....oui en fait non, garde la, vu le peu que tu portes déjà...››

En y repensant, c'est vrai qu'elle portait le strict minimum, pour avoir le luxe de porter le superflus là où ce n'était pas utile. Mais passons, c'était à Dial d'envoyer la sauce, s'étant remis de ses dernières attaques, bien qu'il sentait que l'entrainement arrivait à son terme. Il se concentra de toutes ses forces... montant progressivement dans les airs, pour arriver au plafond, fermant les yeux... il s'enroula le corps avec les bras...

‹‹ Hyooooonmoooooyoyoyoooohhh.... Paaaar le pouvoir ancestral de Vincent Tiiiiimes... je t'invooooque... grande divinité absolue... suiiiis ton serviteeuuuurrrr... Pena Kempô ! Canne à pêche !››

Il sortit une canne à pêche de son kimono (d'on ne sait-où), et une grosse liasse de billets faisait office d'hameçons. C'était donc ça, sa technique ultime... Lucia devrait s'y préparer avant de pouvoir y survivre.

Toujours au sol après s’être assez lamentablement prise les pieds dans son écharpe mal fixée autour de son cou et trainant donc trop près de ceux-ci, Lucia resta ainsi à fixer Dial avec une nouvelle bouille comme elle en a le secret, ayant fait gonfler ses joues et observant son PDG avec des yeux de Chat Potté. Elle resta comme ça à le regarder pendant quelques minutes avant de se mettre à se rouler par terre en gesticulant, comme une enfant qui pique sa crise parce qu’elle n’a pas ce qu’elle veut ou qu’on l’embête... Hilarant à voir. Une fois calmée et à nouveau calme, Lucia se redressa pour se mettre assise en tailleur face à son patron, prenant le temps d’observer la chambre de celui-ci... Vachement grande pour que même elle n’ait pas remarqué l’erreur dans la pièce. Avant de se relever, elle lui adresser un petit sourire taquin tout en haussant un sourcil.

C’est une grande chambre que tu as là, Dialounet... Comme quoi tout l’argent ne passe pas dans les réparations de mes dégâts... ~

Dit-elle de façon légèrement mélodieuse et qui ne cachait pas une seule seconde le trop pleins de sous-entendus dans cette simple phrase. De tout manière, la jeune femme s’en moque bien de ce que Dial peut faire avec l’argent que reçoit la société, même si une grande partie du fond de caisse provient de la famille qui occupe une place de Capitaine depuis bien longtemps selon les termes d’un accord mais bon, au final ce n’est pas elle qui ferait la morale au grand patron, surtout qu’elle avait mieux à faire. Comme quoi par exemple ? Ben euh.... Regarde son opposant s’élever dans les airs dans le but de se préparer à lancer ce qu’il appelait il y a peu une attaque décisive, selon des termes précis et remaniés pour êtres plus clairs.

Ca t’arrive souvent d’amener des employées dans ta chambre ? Ou est-ce exceptionnel parce que c’est moi et que tu attends ça depuis longtemps ?

Une fois de plus elle l’embêtait en faisant mine de voir des choses là ou il n’y en avait pas mais que voulez-vous, c’est le petit péché mignon de Lucia ça, taquiner Dial et le titiller pour un rien en faisant tout plein de sous-entendus. Avouez quand même que l’air gêné qu’il peut parfois avoir faut de l’or et qu’on ne peut pas mourir sans avoir vu ça au moins une fois ! Mais revenons à nos mouton, plutôt notre mouton volant dans l’air. Comme elle ne sait pas à quoi s’attendre, Lucia se tient prête à tout tandis qu’elle observe son patron dans les airs, craignant presque le pire mais afficha une tête surprise quand il sortit une canne à pêche à laquelle pendait une grosse liasse de biais comme elle aime.

Connaissant ce genre de méthodes de la part de Dial, la jeune femme commença à émettre de la foudre en grande quantité tout autour de son corps, se tenant prête à l’arriver des sbires avides de pognon qui furent reçu gracieusement par la capitaine, celle-ci n’ayant eut aucun mal à tous les griller et les empêcher de s’approcher trop près de ladite liasse qui ne semble attaque que d’être prise. L’un d’eux parvint quand même à se faufiler entre les mailles du filet et était à deux doigt de l’avoir avant de se faire chopper par Lucia qui s’amuse à le punir lorsqu’il tenta de s’enfuir et se retrouva les fesses en l’air, laissant ainsi à notre amie tout le loisir de shooter dedans et les écraser à coup de pieds avec un regard noir.

Après ça, la capitaine de la section d’élite tenta plusieurs fois d’attraper la liasse qui lui échappait chaque fois de peu, ce qui sembla d’ailleurs beaucoup amuser le PDG. D’un coup, la belle eut une idée pour avoir ce qu’elle voulait et leva la main vers Dial avant de tirer à répétition avec son « Tobu Shigan : Hi Bachi » tout en faisant mine de viser son adversaire. En réalité, ce n’était qu’une diversion et les petites boules de feu qui partaient de tous les coins finirent par rompre le fil de la canne à pêche, libérant la liasse de pénas sur laquelle se jeta la jeune femme avant de la serre bien fort dans ses bras, une moue d’enfant sur le visage.

Je l’ai eue, héhé !

Ben oui elle peut en être fière hein, c’est pas tous les jours que l’argent « tombe du ciel » et qu’elle parvient à l’avoir. Surtout que d’habitude les sbires se ruent dessus avant quiconque mais quand on a vu ça quelques fois, on commence à connaître la chanson et être capable d’anticiper la suite. Toujours est-il que le moment ou Lucia sautait comme un chat en agitant les bras pour obtenir ceci était mémorable et valait vraiment le détour...

Le combat arrivait à son terme. Elle semblait avoir maîtrisée ses nouveaux pouvoirs, et accessoirement elle avait démolie assez de choses. Alors que la vérité sur l'utilité de la pièce vit le jour, elle se permit une remarque sur l'étendue.

‹‹ Oublies tu que nos étages ont le même périmètre ? Y'a des fous comme Calvin qui remplissent l'espace avec des cochonneries et paperasses pour des travaux, et puis y'a moi. Mais.. euh... ça ne veut pas du tout dire que je n'ai rien à faire hein... ! On voit pas bien la paperasse sous cet angle, c'est tout !››

En effet, il montra du doigt un coin très sombre et très éloigné de la pièce, où UNE unique et malheureuse feuille dépassait du tiroir... et il s'agissait d'ailleurs d'un magazine de Firma Maniacs... ce qui était donc très... pédagogique... Mais la capitaine reprit avec une autre remarque tout aussi sarcastique. Il parait que le patron voulait inviter cette belle dame aux courbes avantageuses depuis longtemps... Cela lui fit détacher un petit rire.

‹‹ Ne prends pas tes rêves pour des réalités.
Je ne te cache pas que je suis joueur, cependant ~ ♥››

Il lui adressa un clin d'oeil tout aussi ironique que sa réplique, avant de se concentrer sur sa canne à pêche à billets. Comme promis, une vague d'employés déferlait dans la pièce comme un véritable raz-de-marrée. Pire que des goules, à l'affût du moindre pena pour s'offrir un café ! Oui, bon, c'est vrai que le café d'ici était exceptionnel... d'ailleurs, Dial fouilla dans sa poche voir s'il lui restait une pièce... mais bref, là n'est pas la question. Une fois que la femme régla le compte d'une petite dizaine de stagiaires et autres employés peu scrupuleux, il s'amusa avec elle, l'attirant avec la liasse qui pendait malheureusement, jusqu'à qu'elle use de sorts pour avoir son dû. Dial considérait l'entrainement comme terminé, et reposa ses pieds -ou plutôt ses getas- au sol.

[ 100 penas + 200 penas = 300 ]

Il l'applaudit avec le sourire.

‹‹ C'est bien, Lucia-chan, je suis fier de toi ~
Tu as l'air de maîtriser les bases de cet art. Ta mission est donc terminée pour de vrai cette fois ci. Allez ouste, ouste !››

C'est ainsi qu'il la conduisit à l'ascenseur, entre les gravats, les lampes qui s'éclataient au sol, et les morceaux de mur qui se détachaient de l'infrastructure. Une fois seul, il se retourna vers son bureau en pièce, avec le même sourire niais... les fenêtres étaient cassées.

‹‹ Bouhh, il fait comme un peu froid par ici...››

Et repartit se coucher, comme s'il était habitué.

[ RP terminé ]

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